ADIEU
*Ce qui devait arriver… arriva,
Il est atteint, le point de non-retour,
Tant pis: j’y laisse un peu de mon amour,
A présent, je n’ai plus envie de toi;
Ce n’était qu’une question de temps avant
Que tu ne nous portes l’estocade,
Tu dis que ton cœur bat la chamade?
Était-ce vraiment le cas à tout moment?
Je m’en fous car, à vrai dire, tu claques la porte
Et je n’attends plus que le diable t’emporte.
*L’atmosphère devient méchamment électrique,
Ça n’a rien d’un crime contre l’Humanité
(Ce que tu as fait), mais ce n’est plus érotique
Entre nous une fois que le premier mensonge était
Sorti de ta bouche flirteuse et allumeuse,
Tu n’as rien dit, mais j’ai quand même tout découvert;
J’étais un serpent dont tu étais charmeuse:
C’est ce qui a fait que j’étais beaucoup ouvert,
Je m’en fous car, à vrai dire, tu claques la porte
Et je n’attends plus que le diable t’emporte.
*Petite blonde, cheveux longs et ondulés,
Personne ne vendrait bien cher de ma peau,
Surtout pourvu de ce cœur en lambeaux;
Tu verras: tes secrets seront révélés:
Pas par moi, mais il s’en faut tout le temps de peu,
Tu disais: «Si seulement tu étais là...»,
J’avais bien dit que l’on ne nous y reprenne pas
Mais ce n’était pas le cas de l’un de nous deux;
Ce n’est pas une bombe, juste un pétard mouillé
Car je suis comme une bouteille à la mer: abandonné.
*«Ton compagnon du web»? Compagnon de mes-deux!
J’étale peut-être notre «idylle» au grand jour
Mais c’est toi qui veux ni aller, ni retour,
Alors je livre, là, mes états d’âme d’amoureux
Et je m’en fous si c’est par texte interposé
Et si ça n’a plus rien d’érotique;
Tout mensonge rend toute rupture toxique
Et le pire dans cette histoire, c’est que tu savais
Que je n’aime pas qu’on m’allume et qu’on me jette,
Marie… Marine… Claire… Amélie… toi- dans ma tête.
*Je t’ai désirée, ce n’est plus du tout le cas,
Bloqué, débloqué, bloqué: pour te protéger,
Alors, interdiction de parler en privé,
Je me doutais bien qu’on en arriverait là;
Ma «gentille petite langue» se veut venimeuse,
Ni toucher, ni caresse, ni cunnilingus,
Je doute que CETTE langue te fasse un quelconque effet;
«Ton compagnon du web»? Ah! Tu peux en parler!
Tu voulais que je m’épanouisse? Nous y sommes! …
Même si ce n’est plus du tout sur la même donne.