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"Tu te souviens?" 1

Publié le par Plaisir d'écrire

- Tu te souviens de la parure que je portais ? Tu te souviens de ma robe noire ? Tu te souviens de mon corps que j'avais enduit de lait hydratant à la vanille ? Tu te souviens de mes lèvres qui sentaient bon le baume à la vanille ? Tu te souviens de tout ça, a... mour? Tu t'en souviens ?

- Bérénice... Hôtel Lanjuinais. Il y a bientôt deux ans. Bien sûr que je m'en souviens. Tu m'as attendu à la gare. Tu étais si belle avec tes cheveux lâchés et ta robe noire. C'était pour moi que tu l'étais, belle. Dès que je t'ai vue, j'ai su que c'était toi, et j'ai couru. Notre premier baiser... La première fois où je t'ai prise dans mes bras... Je me souviens de tout ça, pupuce. Je m'en souviens.

- J'étais excitée comme une puce parce que l'homme qui m'a séduite était enfin là. Mon cœur battait la chamade. Tu as dû me prendre pour une folle, mais c'était parce que j'avais tellement attendu ce moment. Nos messages... Nos appels... Nos visio... Le téléphone rose... Ça ne me suffisait plus. Tu te souviens de tout ça, Thé... o? Tu t'en souviens

- Tu m'as pris par la main et tu m'as serré contre toi. Tu m'as embrassé à pleine bouche. Tu y as mis la langue, à ce premier baiser. Et puis, comme ça ne suffisait pas, tu avais toujours ma main dans la tienne, tu m'as entraîné à travers ta ville. On s'est arrêtés dans ce café. Un thé pour toi, un thé pour moi. L'addition était pour moi, un point c'était tout. Je me souviens de tout ça, jolie coccinelle. Ouais. Je m'en souviens.

- L'hôtel n'était pas très loin. J'avais des papillons dans le ventre. J'avais chaud. Tu étais enfin là. J'avais tellement envie de toi à présent que tu étais là, corps et âme. Alors, je t'ai pris la main et nous avons marché clopin- clopant, le long de l'avenue, sous le beau soleil qu'il y avait ce jour-là. C'était un jour parfait pour nous deux, pour notre amour. Tu te souviens de tout ça, mon cœur ? Tu t'en souviens?

- Il n'y avait pas un moment où l'on s'arrêtait pas pour nous embrasser. Tes lèvres à la vanille... Elles étaient délicieuses. Elles étaient toutes roses. Elles me donnaient envie de t'embrasser. Tes yeux quand on s'embrassait... Ils étaient brillants, ils étaient émus. Ils te piquaient, ils étaient pleins d'amour. On s'embrassait dans la rue mais peu nous importait. On était amoureux, on se retrouvait. C'était aussi simple que ça. Je me souviens de tout ça, Bérénice. Oh... oui. Je m'en souviens. Comment peut-on oublier?

Bérénice et moi... Elle et moi, sur l'oreiller... On discute. On se remémore notre premier rendez-vous dans la ville où elle habitait il y a encore deux ans. Moi, le voyage en train de ma ville du nord de la France... L'attente... L'excitation... L'appréhension, aussi... L'adrénaline... L'envie de rencontrer EN-FIN Bérénice, de la retrouver... L'amour... Le désir... Le temps et les kilomètres qui passaient et qui me rapprochaient de plus en plus de cette jeune femme qui avait conquis mon cœur en une poignée de mois. Elle était tout en joie, le cœur en fête, dans le hall de la gare, à côté de cette boutique. Septembre 2018... Je m'en souviendrai toujours. Pour toujours. Pour toujours, et à jamais.

- Et puis on est arrivés devant l'hôtel. On est entrés à l'intérieur. Il n'y avait personne à la réception. Nous, on en a profité pour nous échanger de nouveaux baisers. On se regardait, on se mangeait des yeux. Voilà : nous y étions. Tu me tenais la main, tu étais doux. Tes lèvres étaient sur les miennes, je me sentais belle. Tu étais là, toi, Théo, en chair et en os. Tu n'étais plus en photo, tu n'étais plus juste une voix à travers le téléphone. Tu étais là. Et puis... cette homme... le réceptionniste... il est arrivé. Il s'est excusé de son absence momentanée. L nous a demandés notre nom. Il nous a remis la clé de notre chambre, il nous a indiqués où elle se trouvait. Troisième étage... Au bout du couloir, à droite... Attention ! Il y avait des travaux... Ils refaisaient la peinture de l'hôtel. Et effectivement... Ça sentait la peinture. Les murs étaient couverts de peinture fraîche au troisième étage. Très bien. Nous l'avons remercié, et puis, tout en nous tenant la main, nous nous y sommes rendus. Tu te souviens de tout ça ? Tu t'en souviens ?

- Trois étages à monter, mais que ce fut long, presque une éternité. On s'embrassait sans arrêt. Le désir s'était invité à la fête, il éclatait au grand jour. Il était de plus en plus présent en nous. Pressant. Brûlant. Ardent, alors qu'on se rapprochait de notre chambre. Et... EN-FIN... nous y étions : je suis arrivé, en premier, à hauteur de la porte de la chambre. J'ai tiré la clenche. La chambre était magnifique. Juste... une merveille. Je l'aimais déjà. Au plus profond de moi, je savais qu'on y serait bien. Je t'ai prise par la main et je t'ai entraînée à l'intérieur. Tu m'as sauté dessus à peine la porte refermée sur nous, tu m'as embrassé comme si ta vie en dépendait. Tu pensais que j'avais oublié, Bérénice, ne serait-ce qu'un tout petit peu ? Princesse... Même pas en rêve. Je m'en souviens.

- En effet, je t'ai sauté dessus, je ne t'ai pas laissé une seconde de répit. J'avais tellement envie de toi. Mes bras autour de ton cou, tu étais blotti contre moi. Tu étais bien... Tu remuais du bassin, tu te frottais à moi. Je sentais déjà ton sexe dans ton pantalon, je te sentais tout entier. Et puis tu t'es enhardi, tes mains se sont posées sur mon corps, elles ont commencé à m'explorer. J'avais chaud, je tremblais, j'étais émue. On perdait le contrôle, toi et moi, on était bien. Toute folle... Toute fofolle de toi, je me suis emparée de tes mains et je les ai posées sur mes seins. Je sais... On allait bien vite en besogne mais j'avais envie de moi comme tu avais envie de moi. Et puis... Tu voulais enfin les voir en vrai, mes jolis seins lourds, comme tu disais. Tes mains se sont posées sur l'ourlet de ma robe et tu me l'as enlevée. J'étais en sous-vêtements blancs devant toi. J'étais fière, j'avais envie de toi. Je fixais tes yeux, je me trouvais belle... sexy. Ça non plus, tu ne l'as pas oublié, j'espère, Théo ? Tu t'en souviens... Je le sais. Tu te souviens de tout ça...

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