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Cara, conseillère clientèle... hédoniste (1ère partie)

Publié le par Plaisir d'écrire

Qu'elle porte un chemisier, une jupe, des bas et des talons lorsqu'elle est secrétaire... Qu'elle porte une belle robe de mariée blanche, avec une longue traîne, le jour où elle dit oui à l'homme qu'elle aime... Tous les costumes vont bien à Cara. Cette jolie jeune femme a la vingtaine. Elle a tout pour elle, tout pour plaire. Brune aux yeux marrons et au regard de braise, elle sait faire tourner la tête des hommes... comme aussi bien que celle des femmes. Des formes généreuses et un sourire craquant : tout ça fait de Cara une princesse du sexe. En réalité, Cara est une femme qui aime jouir des petits plaisirs de la vie. Elle est une secrétaire hédoniste.

 
 
Cara prend le temps de se réveiller. Elle émerge tranquillement de son sommeil. Elle a le sourire aux lèvres. Elle a bien dormi. Elle n'a pas ménagé ses forces hier soir. Elle s'est dépensée sans compter. Son homme a organisé une soirée chez eux et il a invité trois gars. Rien que d'y penser, Cara a encore plus le sourire aux lèvres.
Cara est confortablement allongée dans son lit. Les draps sont à la fois doux et chauds, bien que froissés. La jeune femme ressent leur caresse agréable sur sa peau nue. Elle a l'habitude de dormir en tenue d'Ève, la nuit. C'est quelque chose de naturel pour elle. Elle s'autorise à faire la grasse matinée, aujourd'hui. La demoiselle a mal. Son corps est endolori. Elle est courbaturée. Oui. C'est une bonne chose qu'elle passe un peu plus de temps au lit que d'habitude. Ça ne fait pas de mal. Et puis... Elle prend soin d'elle, ainsi. Le soleil est de la partie. La chambre est délicatement éclairée par les rayons du soleil. Seule dans son lit, la belle a tout loisir d'étirer ses bras comme elle en a envie. C'est ce qu'elle ne manque pas de faire. Cara apprécie les petits plaisirs de la vie. Aujourd'hui, son premier petit plaisir, c'est de profiter aussi bien du confort que de la chaleur de son lit. Elle étire ses muscles. Elle baille. Elle ne peut pas être mieux à l'instant-t que dans le havre de paix que sa chambre représente. C'est son nid douillet, son temple intime. C'est là qu'elle se sent le mieux. Pour se reposer, pour se dorloter... Pour s'habiller, pour se déshabiller... Pour se faire belle, pour se pomponner... Pour faire l'amour, pour passer la nuit en charmante compagnie... C'est tout ce que Cara aime. Elle fait tout pour que ce lieu soit et reste propice à toutes ces choses.
La jeune femme aime la caresse des draps, même froissés et humides, sur sa peau nue. C'est un plaisir pour elle, de dormir dans le plus simple appareil. C'est quelque chose de naturel pour elle et ça ne s'explique pas. C'est comme ça. Ça fait des années que c'est un rituel incontournable pour elle, le soir. Si sa mémoire ne la trahit pas, ça remonte à ses années d'étudiante, à la fac. C'est au moment de se mettre au lit. C'est son truc à elle. Ça fait partie de son intimité. Elle a le sourire aux lèvres quand elle fait ça.
 
 
 
Cara ne fait qu'un avec les draps, même froissés, de son lit. Rien ne presse aujourd'hui. C'est dimanche. Après s'être dépensée sans compter et s'être donnée corps et âme hier, elle s'octroie une grasse matinée qu'elle estime bien méritée. La jeune femme profite pleinement des petits plaisirs de la vie. Cette grasse matinée, le dimanche, ça en fait partie. Et Cara a bien l'intention d'en profiter. Oh... oui. Ça ne fait pas l'ombre d'un doute.
En ce dimanche matin, le rythme de vie de Cara retombe. L'effervescence de la semaine est derrière la jeune femme. Elle profite de la chaleur de son chez-elle. Elle s'y sent particulièrement bien. Elle aime y passer du temps dès lors qu'elle n'est pas au travail. Elle aime y recevoir des amis quand ce n'est pas elle qui est invitée chez eux. Elle aime y accueillir des amants lorsque ce n'est pas elle qui dort dans leur lit. Cara émet un soupir. Ça la fait sourire. Ça la rend heureuse, tout ça. Ce dimanche matin, cette grasse matinée, ce lit... Il n'y a que ça qui compte.
 
 
 
Soudain, le ventre de Cara se met à gargouiller. La belle a faim. La belle a soif. Elle émet un soupir. Son envie de passer du temps dans son lit est contrecarrée. C'est son estomac qui la trahit. Elle aime rester se prélasser. Mais c'est la faim, désormais, qui la prend au corps. Ah... C'est ainsi que son désir de grasse matinée s'évapore.
Cara se lève. Bien entendu, elle prend son temps. Après tout, rien ne presse. C'est dans le plus simple appareil qu'elle sort de son lit. Le corps nu, la jolie jeune femme ressent l'air frais qui caresse sa peau dépourvue de tout vêtement. Ça a pour effet de recouvrir sa peau de chair de poule. Ça a également pour effet de faire que les tétons de ses gros seins se dresser et de les rendre ainsi tout durs.
 
 
Qu'est-ce qu'elle aime ça, Cara... Un rien l'émoustille, il faut dire. Sa nudité n'a ni tabou ni secret pour elle. C'est un plaisir pour elle de laisser son corps libre de tout tissu. Et elle a le même plaisir lorsqu'elle contemple son corps nu devant un miroir. Le summum pour elle, c'est lorsqu'elle se rend dans un magasin de vêtements, en cabine d'essayage. L'Éden, c'est de retirer ses vêtements. Quoique cachée par le rideau de la cabine, Cara n'en fait qu'à sa tête... et ça lui plaît. Son goût pour l'exhibition et le naturisme revient alors au galop. Elle met son sens de la pudeur au défi. Elle aime ça. Si les gens savaient... S'ils savaient ce qu'il se passe, quand Cara trouve refuge dans une cabine d'essayage...
Ce n'est bien évidemment écrit sur le front de Cara, ses intentions coquines et libidineuses. Encore heureux, d'ailleurs !
Cara, dans toute sa splendeur mise à nue, chausse ses chaussons et se met en marche. Là encore, elle prend son temps. Rien ne presse. La jeune femme se délecte de la sensation de l'air frais qui caresse son corps dénudé. Elle est fière de son corps, Cara. C'est un véritable plaisir pour elle de le mettre en valeur. Elle choisit toujours de la belle lingerie ainsi que de beaux vêtements pour se rendre à son travail. Conseillère clientèle dans une agence bancaire, elle met un point d'orgue à être chaque jour sur son trente-et-un. Un chemisier, une jupe... Un soutien-gorge, une petite culotte... Ses longs cheveux blonds relevés en chignon, son maquillage sobre et discret... Non pas que Cara veuille absolument qu'on la voit comme la plus belle femme sur Terre. Mais voilà. Cara aime être et se sentir belle.
 
 
Cara se réveille tranquillement. Le silence règne chez elle. Des invités sont dans la nuit, après la soirée libertine qui a eu lieu chez elle, dans son loft. Pendant qu'elle se promène à l'intérieur de son bien, elle voit les restes de la soirée. Les souvenirs et les ébats remontent à la surface...
 
 
 
Une odeur de volupté règne chez Cara. Elle est invisible, désormais. Et pourtant... La jeune femme sourit en voyant les verres et autres flûtes à champagne posés un peu partout dans son appartement. Cara parvient à sentir encore la présence de ses invités, même quelques heures plus tard. Il est à souligner qu'elle a l'odorat développé.
Ça sent la sueur. La virilité. Le sexe. Plus Cara marche à l'intérieur de chez elle, plus les souvenirs de la soirée que son homme a organisé la veille pour elle sont chauds. Nue, ça donne encore plus la chair de poule à la demoiselle. Pourtant... Ce n'est pas une sensation désagréable à ses yeux et ce n'est même pas pour lui déplaire. Cara aime se balader chez elle dans le plus simple appareil.
Cara aime dans le bar à l'américaine de sa cuisine. Elle a la gorge sèche. Elle a besoin de la réhydrater. Il lui faut quelque chose qui soit à la fois bien frais pour ses cordes vocales et délicieux pour son palais. Cara ne cherche pas midi à quatorze heures et ne perd pas de temps. Son choix est fait. Elle sait ce dont elle a plus envie à l'instant-t. D'un pas à la fois calme et décidé, elle tend la main vers la poignée de son réfrigérateur. Elle trouve en un rien de temps ce qu'elle cherche. La brique de jus de fruits. Fruits de la passion. Assoiffée, Cara se sert un grand verre. Elle ne perd pas plus de temps. Elle s'empare du verre et boit une longue gorgée de jus de fruits de la passion.
 
 
 

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Micro Nouvelle 32

Publié le par Plaisir d'écrire

J'entre dans cette pièce qui est plongée dans une quasi-obscurité. Une odeur capiteuse d'encens embaume l'espace. Elle pénètre dans mes narines et me met en transe. Mes yeux se fixent sur deux poteries dorées, posées sur une table en bois plutôt vieille. De beaux motifs l'ornent.

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Moment câlin 4

Publié le par Plaisir d'écrire

Que je suis bien, dans ce lit, avec Laura... Mais qu'est-ce que je suis bien. On-ne-peut-mieux. J'adore ces moments que l'on vit ensemble. À l'entendre, à la voir, je sais que c'est la même chose pour elle. Je la caresse. Son corps m'intrigue toujours autant, et je suis curieux. Ça me rend... gourmand. Laura est à moi. Tout à moi. Rien qu'à moi. Et je compte bien profiter qu'elle soit là. Mais... N'oublions pas, hein! Moi aussi, je suis à elle. Elle me l'a martelé plusieurs fois pour que ce se soit marqué au fer rouge en moi. Impossible pour moi de me retirer ces paroles de la tête. Même pas en rêve. Je sens le toucher délicat de ses doigts sur ma peau. Instinctivement, je me cambre pour lui faciliter la tâche.

 

 

Je me laisse aller et je ne pense à rien. Je laisse mes doigts se promener doucement, avec prudence, sur la peau à la fois soyeuse et luisante de sueur de ma petite amie. Je reste à l'écoute de la manière à laquelle elle réagit à mes attouchements. C'est important pour moi. C'est comme lorsque je suis posé et que je laisse mon inspiration s'exprimer lorsque j'écris une chanson. Je me laisse envahir par les émotions et par les sensations.

La respiration de Laura est une agréable musique pour mes oreilles. Elle me berce. Elle m'apaise. C'est un doux cocon dans lequel nous sommes paisiblement, Laura et moi. Nous y sommes bien. Moi? Je suis particulièrement bien quand Laura est à mes côtés.

Laura sent bon. Elle est une agréable compagne, au lit. Je brûle de vivre le quotidien avec elle.

C'est dingue comme je peux l'avoir dans la peau. Ça ne fait que quelques heures que nous nous connaissons. Ça n'a pas d'importance. Nous nous entendons bien. Mieux! Nous avons des atomes crochus et nous sommes sur la même longueur d'onde. Je brûle de savoir ce que la suite de la nuit nous réserve...

 

 

 

Lorsque Laura se comporte comme elle le fait là, c'est mon alibi pour continuer de la toucher.

Je ne me lasse pas de porter mes deux mains sur son corps, de poser mes doigts sur sa peau. Son langage corporel parle pour elle et m'encourage.

Bon... dieu! Je n'avais jamais senti mon cœur battre à ce point pour une femme, comme ça, jusqu'à cette nuit. Dieu sait pourtant qu'il y en a eu, des filles qui ne m'ont pas laissé indifférent et que j'ai pu trouver à mon goût... Laura, ce n'est pas pareil. Je la trouve tout à fait à mon goût. C'est ELLE, la femme de mes rêves.

Elle ne se refuse pas à mes mains qui la touchent. Quant à ses yeux, ils me disent ce que j'ai besoin de savoir quand je m'y plonge et quand je finis par m'y noyer. C'est ELLE, mon initiatrice.

La communication dans un couple, c'est primordial. Je raffole de ces moments calme, câlins, privilégiés. C'est ELLE et MOI, sur l'oreiller.

J'ai chaud. J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est ELLE, Laura, qui fait que je suis comme ça. C'est tout nouveau pour moi, tout ça. Je savoure ces moments à leur juste valeur.

 

 

J'ai l'esprit qui fourmille d'envies. Je les visualise. C'est sûr : je ne les réprimerai pas.

Mes pensées sont destinées à Laura. Je la désire. Elle est belle et elle est charmante. C'est elle qui a fait le premier pas et qui m'a adressé la parole. Tout ce qu'il se passe depuis, ça se passe naturellement. Ça fait partie des raisons pour lesquelles nous nous entendons bien et que nous sommes sur la même longueur d'onde.

 

 

 

L'un de mes bras passe autour du ventre de Laura, un peu comme le tentacule d'un invertébré. Je me presse contre elle. Je suis toujours aussi dur. Je colle mon érection sur son ventre. Je veux qu'elle me sente comme ça, pour elle, Laura.

 

 

- Be... noit! Mais tu bandes toujours autant, dis-moi ! Pe... tit coquin! Tu sais que j'aime ça. Viens !

 

 

Je presse mes lèvres sur les siennes. Là. J'embrasse Laura...

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Micro Nouvelle 31

Publié le par Plaisir d'écrire

Je flâne dans les couloirs du musée. Me voilà dans la section des Beaux-Arts. Une œuvre attire particulièrement mon attention. Sur fond noir, il me faut du temps pour reconnaître l'animal peint. Ça fait un froid dans le dos, vu la posture de l'animal et l'arrière-plan tout noir.

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Manon, nouvelle mariée (3ème partie)

Publié le par Plaisir d'écrire

La bouche de Christophe se perd sur le corps de la femme qu'il aime. Manon est particulièrement belle. En ce jour à marquer d'une pierre blanche, elle lui a dit oui. Elle lui a juré fidélité. Ça a été particulièrement émouvant, quand ils se sont tenus devant l'autel de l'église, les yeux dans les yeux, et qu'ils se sont échangés leurs vœux de mariage. Submergée par l'émotion du moment, Manon a eu la voix on-ne-peut-plus tremblante. Ça restera à jamais gravé dans sa mémoire. Tel un plongeur qui explore les fonds marins, Christophe parcourt la peau de son aimée. En ce qui la concerne, la jeune femme a des frissons qui lui parcourent le corps. C'est étrange comme sensation et pourtant... C'est si agréable. C'est une sorte de fièvre qui la prend au corps et qui ne l'a quitte plus.

La tête plongée dans le cou de Manon, Christophe donne des baisers à sa femme. Le corps de la mariée sent bon. Le marié se laisse envoûter par cette senteur délicate mais agréable. Il aime ces moments-là, avec Manon. Son épouse est belle et elle met ses esprits sans dessus dessous. Manon possède ce don naturel qui est de faire craquer son homme... et de le faire tomber à ses pieds. Là, la tête dans le cou de Manon, Christophe ne peut pas être mieux.
 
 
 
Manon sent bon. Son mari se laisse enivrer par ce parfum qu'elle a déposé avec parcimonie sur sa peau. Le bel homme laisse cette senteur délicate mais agréable pénétrer ses narines. Ça le rend fou. Voilà. C'est fait. Les dégâts son perpétrés. Christophe est prêt à se plier en quatre pour sa belle et jeune épouse. Ce qu'elle demandera, il le fera. C'est comme ça. Christophe ne peut pas résister à la femme qui lui a dit oui, un peu plus tôt dans la journée. Il n'a pas la moindre intention de lui résister, ce soir. Ce jour est beau. C'est un jour mémorable. Il est à marquer d'une pierre blanche. Ça restera à jamais gravé dans leur mémoire. Après avoir partagé avec leurs invités le bonheur et la fierté de s'être unis pour la vie, les voilà rien que tous les deux, dans leur chambre d'hôtel. Seuls au monde. C'est leur nuit de noces et ça ne regarde qu'eux.
Les jeunes mariés ne parlent pas. Ce sont leurs yeux, leurs corps, leurs cœurs, leurs âmes qui échangent ensemble. Ce sont leurs émotions et leurs sens qui les guident. C'est un moment privilégié où leur amour s'exprime. Les baisers s'enchaînent, se succèdent. Les jeunes mariés ne les comptent pas. Leur nombre n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est qu'ils aiment ça, s'embrasser. Leurs lèvres se touchent. Leurs langues se caressent. Leurs salives se mélangent.
 
 
 
La tendance se confirme : il n'y a pas un mot prononcé par les jeunes mariés. Les sons émis sont suggestifs et se suffisent à eux-mêmes. On n'entend que des lèvres qui se touchent, deux êtres qui respirent. Les mains qui caressent les corps et les bouches qui s'unissent procurent aux tourtereaux des sensations agréables. Les vagues de plaisir qui se diffusent dans leurs corps fluent et refluent, un peu comme si c'étaient des marées. Sauf que là, la mer de volupté ne recule pas. Manon et Christophe aiment ça. S'embrasser, c'est tellement... bon. Ça fait du bien. Ça procure du plaisir. La nuit de noces ne fait que commencer... Les minutes s'égrènent. Le temps n'a pas d'importance. C'est comme s'il a stoppé sa course. Les amoureux sont seuls au monde. Un peu comme des partenaires de danse, les jeunes mariés dansent une ballet de baisers. Les bisous sont les pas de danse. Les sons constituent la musique sur laquelle leurs bouches dansent ensemble. C'est une chorégraphie bien huilée, rythmée qui s'est mise en place depuis que Manon et Christophe sont entrés dans leur chambre nuptiale. Unis par leurs baisers et leurs caresses, ils ne font plus qu'un. Les mains sont de plus en plus baladeuses. Les attouchements sont de plus en plus osés. Grisés par la passion, guidés par le désir, les amoureux deviennent amants.
Grisés par la passion, guidés par le désir, les amoureux sont sensuels. C'est l'amour qui les inspire.
 
 
 
Grisée par les caresses, les égards et les baisers de son mari, Manon fond comme neige au soleil sur place et se laisse aller. Grisé par le fait que son épouse soit aussi réceptive à la délicatesse de ses attentions, Christophe continue et se laisse aller à son tour. Les amoureux se métamorphosent en amants, dans l'intimité de la suite nuptiale. Il n'y a pas que Christophe qui ait les mains curieuses, gourmandes... et donc baladeuses. Non. Manon n'est pas en reste. Ses mains parcourent le corps de l'homme qu'elle aime et à qui elle a dit oui aujourd'hui.
Les amoureux devenus amants, leurs mains poursuivent leur voyage tactile. Avec les cinq sens pour compagnons de voyage, les amoureux devenus amants se laissent guider, inspirés.
 
 
 
La sensualité naissante du moment apporte une touche supplémentaire de magie alors que la lune de miel des jeunes mariés ne fait que commencer. Il n'y a pas à réfléchir. Il n'y a qu'à écouter son cœur, ses sentiments et ses émotions. Il n'y a qu'à se laisser guider par les réactions de son corps. Quand le cœur bat la chamade, quand le corps s'affole, c'est... normal de perdre les pédales et de ne plus rien contrôler. Le tout, c'est d'y prendre du plaisir et de vivre le moment présent.
C'est mettre des petits détails insignifiants de côté, et ainsi tirer la quintessence des baisers et des caresses que l'on se donne. On est deux êtres et le monde autour de soi s'évapore. On se laisse porter par l'emballement du corps, du cœur et de l'esprit. On perd le contrôle de son corps. Que c'est agréable, lorsque l'on vit un tel moment privilégié avec l'être aimé... On oublie tout et on n'appartient qu'à cette personne. C'est tous les jours que l'on s'aime. Et c'est tous les jours qu'on se le témoigne.
 
 
 
Les jeunes mariés s'échangent des baisers et des caresses. Il n'y a personne pour les observer. C'est parfait. Ils peuvent se laisser aller comme bon leur semble. C'est leur intimité et ça n'appartient qu'à eux. Plus la passion brûle en eux et les embrase, moins leurs baisers et leurs caresses sont timides. Plus le temps passe, plus leurs baisers et leurs caresses se teintent de fantaisie, d'imagination, et plus ils sont sensuels.
Les amoureux devenus amants ne résistent plus ni à l'idée ni à l'envie de redécouvrir les contours de leurs corps. Une folie charnelle s'est emparée d'eux. De conjoints, d'amoureux, de meilleurs amis, les voilà amant et maîtresse. Christophe se fait ainsi une piqûre de rappel des formes et des courbes de sa belle. Manon, quant à elle, est curieuse et aime toucher son beau.
La magie du mariage se prolonge, petite touche par petite touche. Il règne une senteur mêlée d'amour et de passion dans la chambre nuptiale. Les amoureux se sentent bien, dans cette suite. Ils sont dans leur bulle. Le reste n'a pas d'importance. Ils ont pris congé de leurs invités, un peu plus tôt dans la soirée. Ils ne pensent plus qu'à eux, à présent. Ils consomment leur mariage.
Ça fait des us et coutumes du mariage. Manon et Christophe ne sont plus des oies blanches depuis belle lurette. Ce ne sont pas des anges. Ils ne sont pas lisses. Ils ne sont pas innocents. Plus ils s'embrassent, plus ils se touchent et plus il fait chaud dans la chambre de leur nuit de noces. Leurs vêtements de cérémonie deviennent superflus, au fur et à mesure. Curieux, gourmand, ne sachant pas quoi faire de la sensualité qui l'habite et qui le possède, Christophe cède à la tentation. Il ne résiste pas et délicatement, il abaisse le tissu fragile de la belle robe de mariée blanche de son épouse. La peau nue de Manon se révèle au grand jour...

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Micro Nouvelle 30

Publié le par Plaisir d'écrire

- Papa Tango Charlie, ici Zeppelin Fox Dog, vous nous recevez ?


- Zeppelin Fox Dog, ici Papa Tango Charlie, on vous reçoit cinq sur cinq.


- Parvenez-vous à apercevoir du mouvement au sol ?


- Négatif. Visibilité quasi nulle.


- Reçu cinq sur cinq. Continuez. Terminé.


- Terminé.

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Micro Nouvelle 29

Publié le par Plaisir d'écrire

C'est une beauté d'architecture, ce pont couvert, en légère pente. J'arrive au bout du tunnel, si je puis dire. Le ciel couchant et orangé est magnifique. Dommage que ces pylônes ternissent la beauté de cette vision. Ce n'est pas grave. Bon allez... Je poursuis ma promenade.

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Louise Labé

Publié le par Plaisir d'écrire

Louise Labé

Louise Labé a la muse particulièrement

Émoustillante, et c'est parfois même déroutant:

Elle chante les maux du corps, du coeur et de l'âme;

Elle pense à ces hommes à qui déclarer sa flamme.

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Ronsard

Publié le par Plaisir d'écrire

Ronsard

Seul, assis devant son bureau, Ronsard écrit.

Une bougie pour seule lumière, il taquine la muse.

Ronsard se concentre: il voit Cassandre qui lui sourit;

En vrai, Cassandra ne répond pas: elle se refuse.

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Je m'appelle Laura 2

Publié le par Plaisir d'écrire

Je m'appelle Laura 2

Ce n'est que du bonheur en barres quand il me dit

Que c'est moi et pas une autre que moi, la femme

De ses rêves. Et l'homme de mes rêves, c'est bien lui ;

Je m'appelle Laura et je lui déclare ma flamme.

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