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Ton amour qui m'habite

Publié le par Plaisir d'écrire

Ton amour qui m'habite
Ton amour qui m'habite

Poème écrit en collaboration avec Lady Annia 

 

 

Ton amour qui m'habite

Ensoleille mes journées

Même si le ciel est triste;

Tu es ma bien-aimée.

 

Toute de rouge vêtue,

Tu es sur ton trente-et-un,

Ni ton maquillage, ni ton rouge à lèvres, ni ta lingerie sont superflus;

Tu sais que ça me plaît bien.

 

Ton amour qui m'habite

Réchauffe mes nuits

Et au plaisir tu m'invites,

Ici, maintenant.

 

Sensuelle et audacieuse :

Deux adjectifs qui te résument ;

Lady et libidineuse :

C'est toi que j'aime.

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À Ma Valentine

Publié le par Plaisir d'écrire

À Ma Valentine
À Ma Valentine

Écrit en collaboration avec Marie Bulsa

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Explorateur de ton corps que j'aime serrer si fort, explorateur de ton cœur qui secrète l'amour que tu as pour moi.
Ma langue en mouvements subtils, sur le diamant de ton nombril, mes mains qui te sculptent et qui honorent le moindre millimètre carré de ta peau.
Je me noie dans tes yeux, je veux y lire ce dont tu as envie. Dis-moi. Montre-moi. Guide-moi. Sois explicite.
Émoustille-moi. Montre-moi. Parle-moi.
Le désir coule dans nos veines. Laisse-moi te dire que je t'aime. J'ai envie de toi, ma Valentine.
 
 
Explorateur de mon corps
que tu aimes serrer si fort,
explorateur de mon cœur
qui m'offre toute sa ferveur.
Ta langue en mouvements subtils,
sur le diamant de mon nombril,
tes mains glissant sur mon dos,
touchant la moindre parcelle de ma peau.
Viens te noyer dans ma chute de reins,
pour y trouver ton doux chemin,
avec tes lèvres, avec tes yeux,
avec tes doigts câlins et sulfureux.
Laisse-moi accroître ton désir,
pour nous envahir de plaisir.
Je sens nos cœurs palpiter,
dans nos veines, la tension monter.
Viens explorer mon antre,
et trouver l'épicentre,
du volcan qui bout en moi.
stimulant la fièvre en toi.
 
Marie Bulsa
 
 

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Love

Publié le par Plaisir d'écrire

Love

Chéri... Ferme les yeux.

Peut-être que je prends mon temps ;

Tout doit être parfait.

 

 

La Saint-Valentin,

C'est la fête des amoureux ;

C'est notre fête à nous.

 

 

Je les vois, tes yeux.

Dis-moi comment tu m'aimes ;

Fais-moi l'amour.

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Émilie ou le fantasme de Gaëtan (1ère partie)

Publié le par Plaisir d'écrire

L'heure est à la détente dans la maison. Il y règne une ambiance sensuelle et voluptueuse. Je suis confortablement installé dans un fauteuil, en face de ce couple qui m'a invité et que je rencontre. Un verre de délicieux vin rouge à la maison, je m'en délecte en observant les deux amoureux qui s'embrassent allègrement. Ils sont beaux et je suis fasciné, voyeur, par le spectacle qu'ils exhibent à l'inconnu que je suis. Oui. J'aime ça.

 
Gaëtan ne m'a pas menti. Sa "belle", comme il l'appelle, Émilie, est une beauté et c'est impossible pour moi de détacher mes yeux d'elle. Je comprends mieux pourquoi il l'appelle sa "belle". La quarantaine fraîchement passée, elle est jolie et un charme se dégage d'elle. On en mangerait... De longs cheveux blonds, les yeux verts, la poitrine menue, relativement grande, Émilie est l'archétype de la femme lambda que l'on croise tous les jours dans la rue. 
 
Dans le cadre intimiste de cette maison pavillonnaire, Émilie révèle et dévoile un joyau sensuel. Demandeuse de baisers et d'attouchements, le fait d'être observée par un autre titille sa curiosité et décuple son ardeur. Au départ, c'est pourtant le fantasme de Gaëtan d'offrir sa "belle" à un ou une autre personne. À force de longues discussions à tête reposée, à force de temps et de recherches afin de rencontrer la bonne personne, Émilie s'est laissée convaincre.
 
 
 
J'ai chaud. Je bande. Je sens mon érection qui est retenue prisonnière dans mon boxer. Voir ce joli couple qui se roule des pelles et qui se touche, ça m'émoustille. Je me brûle d'aller les rejoindre. Ce n'est pas l'envie qui me manque. Mais quelque chose me dit que le moment que j'attends n'est pas encore venu. Alors, je prends mon mal en patience. Je me contente de me rincer l'œil. Je me remets à siroter mon verre de vin rouge en toute sérénité.
 
Ce qu'il se déroule sous mes yeux, ça ressemble aux préliminaires d'une scène de film porno. Sauf que là, c'est la réalité et ce dont ce couple que je rencontre qu'il s'agit. Les baisers s'enchaînent. Les mains sont curieuses. J'ai les oreilles grandes ouvertes, je suis tout ouïe. J'ai les yeux grands ouverts, je ne perds pas une miette. Je suis aux premières loges, confortablement installé, spectateur privilégié.
 
J'ai le souffle court. Je retiens mon souffle. Je suis voyeur. L'intimité que ce couple exhibe me plaît. Je trouve ça à mon goût, comment ils s'embrassent, comment ils se pelotent. Ça me donne envie de me joindre à eux. Le code, c'est d'attendre des paroles et des signes de leur part pour m'inviter à prendre part à leur jeu. Sont-ils en train de chercher à m'exciter. Sont-ils en train de me faire mariner ? Sont-ils en train de jouer avec mes fantasmes et mes envies ? Libre à moi d'en juger.
 
Plus le couple se bécote, plus Émilie se dévergonde. Gaëtan donne le "la", Émilie répond du tac au tac. J'observe minutieusement le comportement ainsi que le langage corporel de la femme. Au moment même où ils s'exhibent, le désir bouillonne à l'intérieur de moi. Sans trop planifier ce qu'il pourrait se passer, moi, je me demande comment et à quelle sauce je vais manger Émilie.
 
 
 
Gaëtan doit être aux anges, je pense. Au fil de nos échanges, au fur et à mesure où il a appris à me faire confiance, il m'a avoué qu'Émilie est au cœur de tous les fantasmes qu'il a. Partager la femme qu'il aime avec un autre homme, l'offrir à cet autre homme ? Ce soir, il y a de fortes chances pour que ce fantasme se réalise. qu'Émilie fasse l'amour avec une femme, qu'elle découvre les plaisirs lesbiens ? Peut-être que ça arrivera un jour. Qui sait...
 
Le fantasme osé, inavouable de Gaëtan ? qu'Émilie s'habille particulièrement sexy, qu'elle s'exhibe, que des gens qui la connaissent dans la vie de tous les jours la découvrent sous un autre jour. Lorsqu'il y pense, Gaëtan a les esprits sans dessus dessous. Il se met à bander. Brassens chantait que "la bandaison, ça ne se commande pas." C'est tout à fait le cas en ce qui concerne Gaëtan. C'est Émilie qui le fait bander.
 
Dans cette maison pavillonnaire, c'est également moi qu'Émilie fait bander. Je cajole mon érection à travers le pantalon que je porte. Elle est prometteuse, cette érection. Elle est belle, Émilie. Elle est excitante. J'avoue que je trouve cette femme à mon goût. C'est d'elle dont je ferais bien mon dîner. Car à l'instant-t, je constate que je n'ai pas vraiment faim de nourriture. Est-ce l'alcool qui m'échauffe les esprits ? Est-ce que l'effet que ça me fait, c'est de me dévergonder ? Bonne question...
 
Émilie est aphrodisiaque. En virtuel, Gaëtan m'a vanté maintes et maintes fois la beauté ainsi que le charme de sa compagne. Je ne peux qu'être d'accord avec lui alors que je mets enfin un visage sur le prénom d'Émilie. Vous connaissez l'actrice Laure Marsac ? Vous voyez à quoi elle ressemble ? Eh bien, Émilie lui ressemble beaucoup. Émilie est belle. Émilie me plaît...
 
 
 

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Un rêve devenu réalité : Ixelles, Chambre Boudoir (2ème partie)

Publié le par Plaisir d'écrire

Toi comme moi, nous sommes fascinés par le charme de cette Chambre Boudoir. Petite touche par petite touche, nous nous imprégnons de l'atmosphère sulfureuse qui s'en dégage et nous nous mettons dans l'ambiance. Nos bouches se rapprochent. Nos lèvres se retrouvent. 

Pour l'instant, la fougue n'est pas à l'ordre du jour. Ça ne saurait tarder. Je le sais. Nous nous contentons d'apprécier ces baisers confiants et inspirés que nous nous donnons.
 
 
Notre rencontre à Bruxelles me marquera à tout jamais. J'en suis tout à fait conscient. Et je sais qu'il y aura un avant et un après Bruxelles. Est-ce que l'on se reverra un jour ? Je n'en ai pas la moindre idée. Seul l'avenir nous le dira. Si ça tenait qu'à moi, je dirais oui dans la seconde, les yeux fermés. Qu'en est-il de toi ? Est-ce que l'on continuera de se parler... et de coquiner en virtuel ? C'est plus probable. Voyons ce qu'il va se passer. J'ai hâte que tu m'écrives une fois que tu auras retrouvé le cadre familier dont ton mari et tes enfants sont les murs porteurs. Tu n'es pas la dernière pour coquiner, qui plus est. Ces questions, elles auront des réponses lorsque nous aurons retrouvé nos routines respectives. Pour l'heure, c'est juste toi et moi, comme seuls au monde, dans cette Chambre Boudoir de l'Hôtel Treviso. Les accessoires exposés donnent envie de vilaines choses, de s'adonner à des plaisirs pour pimenter l'intimité. Les utiliserons-nous? Nous le saurons, le temps voulu. Là, c'est sensuel et c'est ce que j'aime tout particulièrement.
 
Ce baiser est beau. À travers le contact de nos lèvres, je goûte aussi bien à la saveur de ton haleine qu'à l'humidité de tes lèvres. Je suis tout aussi sensible au bruit que tu fais lorsque tu respires. Je me sens si bien quand je suis avec toi. Pour rien au monde je veux que ce baiser cesse. Je voudrais même que le temps s'arrête pour que ça dure indéfiniment. C'est toi qui me donnes l'envie de ça. Guide-moi. Tu veux bien ? Je ne te résiste pas. Je n'ai jamais su te résister. Tu as toujours les arguments pour le faire sortir du droit chemin, depuis notre rencontre. Tu as le don de provoquer ce je-ne-sais-quoi au plus profond de moi quand tu te rappelles à mon souvenir. Tes photos aussi bien sensuelles que coquines m'affolent et me mettent en émoi. Tu es aussi bien joueuse que libidineuse lorsque nous discutons. Je me prends au jeu quand tu me rends des perches. C'est tout un contexte qui s'est créé depuis le jour où nous nous sommes rencontrés. Nous sommes sur la même longueur d'onde. Ce qu'il se passe entre nous, en Belgique, ça restera en Belgique. C'est une parenthèse enchantée. Cette Chambre Boudoir, c'est la prison dorée de notre aventure.

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Micro Nouvelle 20

Publié le par Plaisir d'écrire

Dimanche matin, entre Boulogne sur Mer et Saint-Martin Boulogne, boucle piétonne de la Liane. 

 

Il y a du brouillard, aujourd'hui. 

 

Je longe le fleuve côtier mais vers l'intérieur des terres.
Sur ma droite, je vois et j'entends le canards et le cygnes qui font mumuse sur l'eau. 

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L'Extase de la bienheureuse Ludovica

Publié le par Plaisir d'écrire

L'Extase de la bienheureuse Ludovica

Elle apprend le mille-et-unes façons de jouir,

Ça me plaît de la voir mourir de plaisir,

J'ai fini par découvrir tout ce qu'elle cache ;

C'est beau de la voir être sensuelle sans relâche.

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MNDQ 110

Publié le par Plaisir d'écrire

Clara est tellement insatiable. Ça tombe bien : je le suis tout autant. Je suis tellement fier, honoré qu'elle soit mon épouse. Je ne cesse jamais d'avoir envie d'elle. Remarquez, elle fait tout pour : sourire, faire la moue, minauder, susurrer, porter de la lingerie...

 

Je n'étais pas bien réveillé. Néanmoins, j'entendais Clara chantonner. Que j'aime quand elle respire, transpire la joie de vivre. Je l'ai entendu glousser.

 

- Mon amour... J'ai tellement envie de toi. J'ai tellement envie... que tu t'occupes de moi.

 

C'en était fait de moi...

 

Clara écarte un peu sa petite culotte en coton et elle pose son minou sur mon visage. Là. Les choses ne peuvent pas être plus claires. Elle veut que je la lèche. Elle veut baiser mon visage. Très bien. Je tends la langue et je commence un cunni comme elle les aime...

 

- C'est trop... bon...

 

Clara ne peut pas mieux me guider dans sa quête du plaisir, celui qui fait tout oublier... ou presque, à une femme. Je prends les fesses de Clara à pleines mains et je les empoigne. Je les écarte. Je titille son cul avec la pulpe de l'un de mes doigts.

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Le fil d'Ariane

Publié le par Plaisir d'écrire

Le fil d'Ariane

Tu es là, tu me souris. Que tu es belle.

Tu étais là, je n'avais pas la banane.

Tu es ma lumière parce que tu m'ensorcèles ;

Qu'est-ce que je t'aime, mon joli fil d'Ariane.

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Un rêve devenu réalité : Bruxelles, salon du livre (2ème et dernière partie)

Publié le par Plaisir d'écrire

 

Le salon du livre de Bruxelles passe au second plan. Les livres que tu as fait dédicacer, tu ne les liras que lorsque tu seras confortablement installée chez toi. Ici, maintenant, dans cette salle où il nous est normalement interdit d'être, aujourd'hui, nous sommes enfin ensemble et nous faisons l'amour. Les minutes sont torrides et l'interdit met un peu plus de piment à la situation. Ça m'excite. Je me doute bien que ça t'excite, toi aussi. Nos yeux se captent et ne se quittent plus. Mon sexe est dans le tien mais je ne bouge pas. Nos bouches sont entrouvertes mais il n'y a ni mot ni son qui en émanent. Mon sexe dans le tien, les yeux dans les yeux, l'image est belle. Pour un peu, je l'immortaliserais sous la forme d'une photo. C'est doux, à l'intérieur de toi. C'est humide et c'est agréable. Je m'y sens bien. Si je ne bouge pas encore, c'est qu'il y a une raison.

Je veux profiter le plus longtemps possible de cette sensation unique.
Oui. Il s'agit là d'une sensation incomparable qui est celle de mon pénis enfoncé dans ton vagin. Tu me regardes. Tes yeux pétillent. C'est limite si tu es au bord des larmes. Mais je ne dois pas me méprendre. Non. Ce ne seraient pas des larmes de tristesse. Il s'agirait là de larmes d'émotion et de bonheur. L'émotion que notre rencontre a comme effet sur toi. Le bonheur que ton vagin accueille mon pénis. La table sur laquelle tu es allongée n'ayant pas le confort d'un lit, je prends mon temps et je veille à ce que ce soit agréable pour toi. Cette opportunité de faire l'amour ensemble ne se représentera probablement pas. Je ne suis pas crédule et j'ai conscience de ça. Je veux que ce soit mémorable, pour toi comme pour moi.  Les yeux dans les yeux, je commence enfin à bouger. Petit à petit, mon sexe coulisse à l'intérieur du tien.
Même si nos ébats ont une part d'interdit, j'ai envie que l'on prenne notre temps, toi et moi. Qu'on profite et qu'on savoure. Je n'ai de cesse de te regarder. Tu es jolie. Je n'ai de cesse de t'écouter. Tu exprimes ton plaisir d'accueillir ma verge dans ta vulve. Plus un mot n'est prononcé. Seuls les soupirs de bien-être et autres râles de plaisir s'échappent de nos bouches.
Si tu n'avais pas de plaisir, je te dirais que tu mens. Ton langage corporel te trahit. Je sais que c'est... bon, aussi bien pour toi que pour moi. Ton corps se couvre de rouge et de chair de poule. Tu te sens bien.

 
Tu fermes les yeux. Des gémissements ainsi que des soupirs s'échappent de ta bouche. L'image que j'ai de toi m'émeut. Elle m'attendrit. Tu es une belle femme. Tu l'es, lorsque tu fais l'amour. Et j'aime ça, faire l'amour avec toi. Tes jambes trouvent une assise en se posant sur mes épaules. La pénétration est agréable. Ton humidité est capitale car elle rend les sensations délicieuses. Ton corps te donne du plaisir et il m'en donne tout autant.
C'est ça. Laisse-toi aller. Ne fais qu'un avec moi. Fais abstraction de ces hommes et de ces femmes qui sont là, à deux pas. Fais abstraction de ta vie de tous les jours. C'est avec moi que tu es. Depuis le temps que tu attendais que ce moment puisse se produire... Le rêve est devenu réalité. De toutes les femmes sur Terre, tu es celle dont j'ai envie. C'est avec toi que je fais l'amour. Depuis le temps que j'attendais que ce moment puisse se produire, moi aussi... L'image que tu me renvois me fascine. Je suis comme hypnotisé. Allongée sur le dos, les yeux fermés, tes jambes sur mes épaules, tu es bien. Dis oui au plaisir. Tu veux ? Ton plaisir est ce que je recherche.
 
 
 
J'ai lu ce que tu écris. Ce n'est pas un secret que j'aime ton écriture. La variété des situations, comment tu les rends coquines etc. Ça me parle. Et ça me plaît. Là, ce n'est pas sur papier que l'amour se fait.
La réalité, ça a bien plus de saveur. On a beau faire preuve d'imagination quand on lit, le rendu n'est pas le même. La réalité, c'est incomparable. S'entendre dire que l'on plaît à quelqu'un, c'est gratifiant. Ressentir la chaleur d'un corps contre le sien, c'est unique. Écouter le pouls d'un être après avoir fait l'amour, c'est une expérience sensuelle. Avoir le goût d'une personne après l'avoir embrassée, c'est avoir un échantillon infime de ce qu'elle est ET de qui elle est. C'est beau, la magie du moment. Prolongeons-la. Tu veux ? C'est toi. Pas une autre dont j'ai envie mais toi. Nous sommes nus. Ça vaut aussi bien pour nos corps que pour nos âmes. Je veux que tu aies du plaisir. Et si tu jouis, tu liras dans mes yeux que tu m'en verras ravi. Je ne me pose pas de question et je me déconnecte de ce qu'il n'a pas lieu d'être, ici, maintenant. J'écoute mon cœur. J'écoute mon instinct. Il n'y a pas à réfléchir. Je te vois et je t'entends. Tu n'as pas idée de l'effet que tu me fais. Je vais et je viens un peu plus vite, un peu plus fort, entre tes reins. Je pose tout doucement le bout de mes doigts sur ton clitoris. Là. Je le caresse. C'est le moment que tu choisis pour rouvrir les yeux.
 
Le bleu de tes yeux ressort particulièrement dans ce regard que tu m'adresses. La pureté de ce regard me touche et m'émeut. Je me souviendrai à jamais de ce jour, de ce moment. C'est sûr. Je me souviendrai pour toujours de ce salon du livre de Bruxelles, de cette réserve interdite au public. C'est certain. Tes gémissements m'excitent. Ils me font comprendre que tu as du plaisir. Tu aimes ça. Allongée sur cette table, te voilà donc dans la peau des héroïnes des romans que tu lis. À la différence majeure, justement, que ce n'est pas un roman qui s'écrit. C'est l'amour, ce que nous faisons. Et je suis là, en chair et en os, à Bruxelles. Je te souris. Nos yeux ne se quittent pas, depuis que tu les as rouverts. À ton tour de sourire. Tu es belle quand tu fais l'amour, tu sais ? Tu es irrésistible quand tu as le sourire aux lèvres. On te l'a déjà dit ? Peu importe. C'est moi qui te le dis et c'est ce qui compte. Si nous étions ailleurs, dans un lieu plus intime, je pourrais te prendre pendant des heures...
L'interdit du lieu et de la situation met du piquant à notre partie de jambes en l'air. Je pourrais te faire l'amour pendant des heures, dans cette réserve, sur cette table. Nos deux sexes sont unis. Ils sont enfin réunis et n'en font qu'un. Ton vagin est douillet. Je m'y sens bien. Mes va-et-vient comme mes coups de rein ne te laissent pas insensible. Comment je le sais ? Ton corps parle pour toi. Tu accompagnes mes mouvements. Tu te mords la lèvre. Tes yeux ont cette expression particulière de bonheur, cette nuance magnifique de brillance. Tu prends ton pied.
 
 
Moi aussi, je le prends, mon pied. Ce n'est donc pas par hasard si je vais et si je viens encore un peu plus vite, encore un peu plus fort. C'est confortable, dans ton vagin. Je m'y épanouis. Mon sexe y a trouvé refuge et ne semble plus décidé à s'en déloger. Ton vagin est un Éden. Le plaisir que j'en tire m'entrouvre les portes du paradis. Le sexe est... bon, avec toi. Je le note pour moi, ça. Pour que je m'en souvienne pour toujours et à jamais. Plus je te prends, plus je t'entends. C'est un tout, chez toi, qui m'excite. À travers la tendresse dont je fais preuve, à travers les yeux que je braque sur toi, je veux te montrer à quel point je peux me mettre à nu. Je veux que tu lises en moi comme dans un livre ouvert. À mon tour de laisser s'exprimer mon plaisir. Le plaisir monte en intensité. Il est de plus en plus délicieux. Si nous continuons ainsi pendant un temps indéfini, je ne serai pas en mesure de me retenir tant les sensations sont voluptueuses. De plus, si nous continuons ainsi pendant encore un moment, nous prenons le risque d'être pris en flagrant délit parce que nous faisons l'amour dans un lieu public. Disons les choses telles qu'elles sont. Le plaisir est de plus en plus intense pour toi aussi. Ton corps rougit. Tu as le souffle court. Ta peau est luisante de sueur. Des mèches de ta longue chevelure blonde se collent sur ton visage. Du fait que tu es nue, tu te mets à trembler. Est-ce parce que tu commences à prendre froid ? Est-ce plutôt parce que le plaisir est particulièrement fort ? Toujours est-il que ça attire mon attention et que ça titille ma curiosité. Je prête par conséquent encore un peu plus d'attention aux bruits que tu fais. Je me focalise sur le langage de ton corps. Mes yeux se posent plus précisément sur ta poitrine généreuse qui s'agite. Cette vision me fascine.
 
 
 
Tu prononces mon prénom. Tu me demandes de maintenir ce rythme. Tu es dis que c'est... bon. Ce ne sont pas des gémissements que j'entends. Voilà que tu cries, à présent...Ça tombe bien. Je ne veux pas que tu sois silencieuse. Quand tu soupires, quand tu halètes, tu exprimes le plaisir que tu ressens. Quand tu gémis, quand tu hoquettes de plaisir, tu me fais comprendre qu'elle est délicieuse, cette sensation voluptueuse qui se diffuse dans l'intégralité de ton corps.
Tu me regardes. Ton regard ne me lâche plus depuis que tu as rouverts les yeux. Les bruits que tu fais, c'est le moyen de communication que tu utilises pour me parler. Il ne faut pas négliger le langage corporel. Je me concentre dessus et je m'y attarde. Tu ne le sais pas mais j'enregistre tout ce que nous vivons. Ne t'inquiètes pas. C'est et ça restera uniquement dans ma mémoire. On ne sait pas si une occasion pareille se reproduira. Ce que je sais, c'est que tu captes mon attention. Tu t'y prends bien. Tu te mords la lèvre, tu me souris. Tes seins s'agitent, ton corps est en sueur. Tu exprimes ton plaisir, tu n'as de cesse de mouiller. Oui. J'aime faire l'amour avec toi.
Tu remues les lèvres. Tu me dis que tu es bien. Tu pousses un soupir. Tu me préviens que tu es proche. Toute proche. Si proche...
Ce que tu dis, ça rentre par une oreille mais ça ne ressort pas par l'autre. Moi aussi, je suis proche. Tout proche. Si proche... Je m'allonge alors presque sur toi et je colle mes lèvres sur les tiennes. Je veux être au plus près de toi.
Je veux être tout contre toi. Je veux mourir dans tes bras.
 
 
 
Au tour de mon corps de se couvrir de chair de poule. Tes mains y sont pour quelque chose. Je les sens sur moi. Elles sont douces. Elles me caressent. Si quelqu'un nous voyait, est-ce que cette personne partirait parce que notre étreinte la gênerait ? Resterait-elle, plutôt, parce que notre étreinte est belle ?
Je suis en pilotage automatique. Ton vagin est un fourreau humide à souhait et je veux m'y abandonner. Si tu continues de me toucher comme tu le fais, si nous continuons de nous embrasser, je vais m'abandonner en toi. Tes bruits me ramènent à la raison. Tes muscles se contractent soudain, brusquement...
 
 
Tu ne te retiens pas du tout. Tu n'y vas pas de main morte, toi, quand tu as un orgasme. Ton cri réveillerait les morts. Tu halètes. Ton corps tremble. Je continue de te pénétrer. En revanche, je suis en perte de vitesse. Je suis en manque de force, à force. Mes lèvres se détachent des tiennes. À la place, je pose un doigt dessus et je les caresse. Elles sont douces. Elles sont pulpeuses. 
 
 
Collé à toi, fatigué, en sueur, sous ton charme, je laisse volontiers la petite mort m'emporter. Je m'abandonne dans ton corps.

 

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