Plaisir d'écrire

Manon vit le plus beau jour de sa vie. Elle ne réalise pas encore complètement ce qu'elle vient de faire. Elle vient de dire oui à son compagnon... et désormais mari, Alexandre. Et là, les deux amoureux s'apprêtent à vivre... et à jouir de leur nuit de noces. Manon a chaud.

Manon et Alexandre se rapprochent l'un de l'autre. Leurs visages se rapprochent et leurs lèvres se trouvent. Les deux jeunes mariés s'abandonnent dans ce baiser. Les yeux fermés, ils ne se disent rien. Ils n'en ont pas besoin. Ils se disent tout dans ce bisou. Manon aime.

Manon a les yeux ébahis. Cette chambre d'hôtel est juste... Un seau avec une bouteille de champagne et des glaçons, un plateau avec deux flûtes et des chocolats. Le lit est impeccablement fait et il y a des pétales de roses disposées un peu partout sur la couette blanche.

Alexandre pose ses deux mains sur le corps de sa belle. Et dieu sait qu'elle l'est, belle, dans sa jolie robe de mariée d'un blanc immaculé, virginal. Il savoure les formes et les courbes de sa femme. Puis, il la met à nu. La robe descend et révèle les petits seins de Manon.

Ma passion, ce sont les balades dans la nature. Ça tombe bien : il y a un petit bois à proximité de chez moi. Ici, ni bruit de la ville, ni les klaxons de voitures. Il a plu. Le sentier que j'emprunte est humide. Je vois de belles pierres sur le sol. Je les examine attentivement.

Te voir avoir le visage fermé, te voir me tourner le dos dès que j'entre dans ton champ de vision, ça me fait mal. Julie... Si l'on m'avait dit ça, il y a quelques mois, pendant les fêtes de fin d'année... Je n'aurais pas misé un kopeck sur cette situation. Amour... Haine.

Amour? Si je venais dans cette brasserie où tu travailles comme serveuse, c'était parce que tu me plaisais. Oui, Julie. C'était pour toi. Ça, sauf si tu as un sixième sens, tu ne le sauras jamais. Ce n'est pas plus mal que je garde cette attirance cachée. Amour... Haine.

Amour? Quand tu étais occupée pendant ton service, je m'asseyais à une table de l'extérieur, raisonnablement éloigné du comptoir, juste ce qu'il fallait comme distance. Je faisais semblant d'être occupé. Il m'arrivait d'écrire. De l'érotique. Tu ne le sauras jamais. Non.

Haine. Voilà ce qui nous lie au jour d'aujourd'hui. Ça me fait un pincement au coeur quand je passe devant la brasserie. Je me remémore le passé. Ne restent aujourd'hui que mes désirs, mes fantasmes. Mes rêves aujourd'hui réduits en poussière. Tes yeux noirs, sombres. Julie.

Je l'avais lu, dans les livres... On en faisait tout un plat... Voilà qui j'y suis, c'est donc une réalité.

C'est l'endroit le plus étroit de la planète. La chaleur n'aide en rien. 

C'était un pari stupide entre potes, lors d'une soirée arrosée.

Me voila dans cette odyssée...

Carine est une jolie jeune femme aux longs cheveux roux. Je suis fier qu'elle soit ma compagne. Elle est volcanique et dès lors qu'elle braque ses beaux yeux bleus dans les miens, les dégâts sont perpétrés et je ne réponds plus de rien. Je lui appartiens. Je la désire.

Je sors lentement mais sûrement, paisiblement du sommeil délicieux dans lequel j'étais plongé. Je me frotte les yeux et j'écarte les bras pour m'étirer. Je touche l'oreiller où Carine a posé sa tête. C'est tout chaud, tout humide.

- Mon amour...

Carine me dévore des yeux.

Elle a dû s'être levée tôt, vu qu'elle porte sa fameuse jolie robe rouge et noire et la jupe assortie. La robe est décolletée, juste ce qu'il faut. Je n'ai pas d'effort à faire pour remarquer ses jolis seins rebondis. Ils sont refaits mais je m'en fiche. Je les trouve beaux.

Carine est audacieuse et elle me le montre, ce matin. Elle relève la couette qui recouvre mon corps et me voilà tout nu, sous son nez. Ses yeux sont brillants. Elle empoigne mon érection et commence des va-et-vient langoureux. Elle approche son visage et me prend en bouche.

Cinq, quatre, trois, deux, un,

Bonne année, mon amour !

"Viens.", elle chuchote...

Nous nous éclipsons,

Au diable la bienséance!

Un moment à deux...

Un bain de minuit,

Les jeux d'eau sont sensuels ;

Quel beau Nouvel An.

"Menottée, enfermée, je ne mentirai plus jamais..."
Voilà ce qu'il se passe lorsqu'on ment. J'ai été reconnue coupable de mensonge et condamnée à être emprisonnée à la forteresse du Royaume des Neiges. Tout n'est que neige, glace et froid. Pas de plafond. Je vois un astre rouge.

Être consciencieuse,

Signe de reconnaissance ?

J'ai le sourire..

À votre service !

Jeune femme, bel uniforme ;

Qu'est-ce que vous voulez ?

Je veux vous rendre fiers,

Demandez-moi: je suis là;

Une maison bien gaie.

Christelle est tellement jolie, avec ses longs cheveux bruns lâchés et ses lèvres roses pulpeuses. Je suis fier de l'avoir pour compagne. Et par-dessus tout, elle est la reine de la fellation à mes yeux. La preuve... ses lèvres sont douces, elles vont et viennent. Et sa langue...

Avec sa langue, Christelle fait des merveilles. Elle me titille aux endroits où je suis sensible. La couronne... Le méat... Le frein. Mais ce qui est délicieux dans cette pipe qu'elle me taille, ce sont ses caresses diverses et variées. Je suis à deux doigts de jouir...

Trêve de plaisanteries. Moi aussi, je compte bien donner du plaisir à ma Christelle. Je la fais s'allonger sur le dos, sur le canapé. Je lui écarte fermement les jambes et je l'empêche de les refermer. Ma langue butine sur le vagin et sur le clito de ma femme. Elle gémit.

Christelle vient de jouir. Son vagin s'est contracté et elle a explosé dans un boucan à réveiller les morts. Je ne perds pas de temps et je l'installe à quatre pattes sur le canapé. Je m'introduis lentement en elle. Je veux qu'elle sente chaque centimètre de moi. Je la prends.

La fin de l'année,

Noël et le Nouvel An ;

Je suis amoureux...

Ma petite amie,

Cheveux bruns, les yeux marrons ;

Une cachottière...

Bonnet rouge et blanc,

Elle ne porte qu'une guirlande ;

Noël magique.