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Les seins de Bérénice

Publié le par Plaisir d'écrire

Ma main est posée sur ce sein. Je le sens… Je le palpe… Je le caresse… Son sein est chaud… Ma main y est bien… Elle est posée dessus…

J’aime… Non ! J’ADORE les seins de Bérénice. Ils ont beau ne pas être très gros, moi, ils me plaisent comme ils sont.

Ni trop petits… Ni trop gros…

Un ravissant 90C… Oui… ! J’aime beaucoup les seins de Bérénice.

Ils sont chaleureux, et j’aime l’idée qu’il n’y a que moi qui puisse les…

Ce matin, alors que l’on s’accorde un petit câlin, sous la couette, de bonne heure, ses seins dardent. Ils pointent.

Ses aréoles sont rondes… Entre le rouge et le rose… Hmmm…

J’aime… caresser les seins de Bérénice…

J’aime… passer… la langue… sur les aréoles…

J’aime… tracer… des petits cercles… autour de ses tétons…

J’aime… donner… des petits coups de langue… au-dessus, sur son décolleté…

J’aime… donner… des petits baisers… mouillés…

J’aime… passer… ma langue… et mes lèvres… entre ses deux seins… dans cette vallée blanche qui les sépare…

Et pendant ce temps-là, je continue de caresser ma Bérénice… Mon doigt va et vient… va et vient… va… et… vient en elle. Un peu plus profondément, maintenant. Nous faisons l’amour…

C’est… bon…

Hmmm…

Les tétons de Bérénice pointent… Ils sont durs… Ils sont beaux comme des diamants. Ce sont des diamants de chair… De beaux diamants de chair, et… Hmmm… J’ai envie… de… les prendre… entre mes lèvres… et de les téter…

Hmmm…

J’en prends un… entre mes lèvres…

Un coup, je le suce…

Une autre fois, mes lèvres l’abandonnent, brièvement, et… c’est au tour de… ma langue… de jouer…

Quant à l’autre téton… son frère jumeau… je ne l’abandonne pas. Non… J’y passe… la pulpe d’un doigt… doucement… de haut en bas… et je vais… je viens. Je vais… je viens.

J’humidifie mon doigt, et je le passe le téton durci…

Je le passe aussi… autour… sur l’aréole…

Bérénice est là, tout contre moi. Elle se sent bien. Elle a du plaisir… J’AIME le lui en donner.

Son plaisir… est ma priorité.

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Viens...

Publié le par Plaisir d'écrire

    Elle ne portait plus rien, et pourtant… Vu la manière avec laquelle elle me regardait, d’une intensité… l’homme en face d’elle et qu’elle fixait, autrement dit… moi, pouvait facilement comprendre que c’était pour lui qu’elle avait du désir. C’était de ce désir puissant, palpable et brûlant dont elle était habillée.

    Quel homme ne rêverait-il pas de caresser un corps aussi beau ? Quel homme ne rêverait-il pas de profiter d’une telle beauté et d’autant de sensualité ?

    Lovefool de The Cardigans…

    Telle la Vénus d’Urbino du peintre Titien ou bien la Rose de Jack dans le film Titanic, Laura semblait être, à ce moment-là, quand je la regardais à mon tour et que je ne la lâchais pas des yeux, l’incarnation de la beauté ET de la sensualité.

    Elle me regardait. Elle me fixait. Elle me braquait de ses yeux, intensément. La tension était… palpable.

    J’avais envie d’elle. Je ne cherchais pas à résister à la tentation. J’avais cédé il y a bien longtemps.

    C’était MOI qu’elle était venue chercher dans notre loge de cette salle de concert, à Montpellier, pas un autre mec.

    C’était pour MOI qu’elle avait fait tout ça, jusqu’à présent.

    Elle s’était mise à nu, dans le sens propre comme dans le sens figuré du terme, et c’était pour MOI. Elle avait assisté à notre concert, puis elle s’était permise de se rendre dans notre loge jusqu’à en soudoyer Baptiste, notre roadie, dans l’espoir de pouvoir me parler, et… plus… si affinités…  Elle m’avait dit, plus ou moins qu’elle m’avait cerné… et ça m’avait intrigué. Pour tout dire, Laura avait mis ma curiosité en ébullition. Et moi, je me suis laissé séduire par son audace, par son charme, par ses charmes. Et moi, je suis tombé en esclavage de sa sensualité, d’elle.

    C’était MOI…

    Sweet but Psycho de Ava Max…

    Elle était étendue, langoureusement, lascivement, sur ce lit, où des centaines de pétales de roses de couleurs variées ont été disposées. Elle était si belle à regarder, et c’était juste impossible de regarder ailleurs.

    Elle me regardait dans les yeux, comme si elle me provoquait.

    Elle me regardait dans les yeux, et elle maintenait le contact de nos yeux, et c’était comme si elle avait l’intention de m’hypnotiser.

    Ses formes et ses courbes, peut-être pas parfaites mais néanmoins magnifiques, m’attiraient. C’était comme le chant des sirènes.

    Ses jambes étaient écartées, juste ce qu’il fallait, et j’avais une vue sur son intimité mouillée… que je n’étais plus du tout en mesure de négliger.

    – Viens… Benoit… Viens...

    (…)

    – Viens… Benoit… S'il te plaît…

   Quand elle a dit ça, Laura me regardait dans les yeux. Elle a posé l'une de ses mains sur sa jambe, et elle se la caressait. C'était une belle image…

    Laura était entièrement nue, et elle était étendue sur ce lit. Qu'elle était belle…

    Ses jambes étaient écartées, juste ce qu'il fallait. Son origine du monde était mouillée, et c'était visible à l’œil nu, incontestablement.

    Seules ses lèvres semblaient se distinguer dans ce tableau pour lequel elle jouait le rôle du modèle, juste pour moi. Elles étaient violettes et elles étaient délicieuses.  Ça, moi, je le savais. Elles étaient cerise.

    High on Emotion de Chris DeBurgh…

    Laura était allongée sur ce lit, et sa peau rose pâle contrastait, non seulement avec le rouge à lèvres cerise qu'elle portait, mais aussi avec les pétales de roses qui semblaient avoir été disposées, je le soupçonne encore là, par elle.

    Cette impression était multipliée et renforcée par les seins… magnifiques et alléchants de la jeune femme : un joli 90D qui serait, à mon avis, susceptible de faire tourner la tête de la plupart des hommes. À mes yeux, il ne pouvait pas en être autrement.

    Laura était allongée sur ce lit. Elle était magnifique. Irrésistible. Et je n'avais plus qu'une seule envie alors : je mourais d'envie de poser mes mains sur elle et de la caresser.

    Je mourais d'envie de poser mes lèvres sur elle et de l'embrasser… partout.

    Je mourais d'envie de poser ma langue sur elle et de la lécher.

    Et Laura, elle, m'attendait.

    Undisclosed Desires du groupe Muse…

    – Viens, Benoit…

    Quand elle a dit ça, elle m’a fait un signe avec son doigt. Elle l’agitait, son doigt. Et moi… je l’ai vu ce doigt, SON doigt qu’elle agitait et qui m’ordonnait presque de venir la rejoindre.

    Sans que je ne la quitte des yeux un seul instant et que je ne rompe le contact, je me suis décidé à bouger enfin et à aller la rejoindre.

    Head over Heels de Tears for Fears…

    D’une démarche lente et sans que je ne lâche Laura du regard, j’ai marché le long du lit, et je me suis rendu sur le côté, afin de pouvoir être tout près de ma petite rousse. Elle non plus ne m’a quitté des yeux, et elle a soutenu mon regard. Nous nous faisions face, et c’était d’une intensité…

    Puis, je me suis penché vers elle, ma tête en direction de la sienne. Laura a tout de suite deviné ce que j’avais l’intention de faire, et elle a rapproché sa tête de la mienne.

    Nous allions nous embrasser… Nous le voulions plus que tout, tous les deux.

    I Will Always Love You de Whitney Houston…

    Nos lèvres se sont retrouvées. Étaient-ce les siennes sur les miennes, ou bien l’inverse ? Ça n’avait plus la moindre importance. C’était le cadet de nos soucis, et on s’embrassait parce qu’on en avait envie. Point.

    Je retrouvais les sensations que j’avais ressenti lorsqu’elle m’avait embrassé, la toute première fois. Nos lèvres qui se moulaient… Hmmm… C’était si bon… J’y prenais du plaisir, vraiment, à embrasser Laura. Ses lèvres… Ses putains de lèvres à la cerise… Je ne m’en lassais pas, et je ne le voulais pas. Même pas en rêve !

    J’étais penché au-dessus d’elle, et on s’embrassait. On était si bien, elle comme moi, elle ET moi, seuls au monde.

   Puis, dans un instant de folie ou d’insouciance, peu importe comment on pourrait qualifier ça, j’ai posé une main sur la joue de Laura. Et, tout en caressant Laura de la sorte, on continuait de se donner des smacks et des baisers. On se roulait même des pelles. On aimait beaucoup tout ça…

    Sun Is Shining du duo de musique dance suédois Axwell/Ingrosso…

    J’étais penché au-dessus d’elle, et je la surplombais. Qu’elle était belle… Pour être honnête, j’avais… une très belle vue… En effet, de là où j’étais, je pouvais aisément sentir le parfum dont elle avait déposé quelques gouttes sur son corps. Si je ne m’abuse, un parfum… d’agrumes. Une senteur agréable, et qui lui allait bien.

    De là où j’étais, et ce même si mes yeux étaient rivés sur Laura, je pouvais voir ses seins qui tressautaient et qui ballottaient dès lors qu’elle esquissait le moindre petit mouvement. Je l’avoue et je plaide coupable : je glissais parfois un petit coup d’oeil à son décolleté et à sa poitrine. Laura n’était pas dupe : elle s’en doutait vu qu’elle savait que j’étais tombé sous le charme de ses seins ronds et plantureux et que j’en étais donc fou désormais.

    – Ce sont mes seins que tu regardes, Benoit ?

    Quand elle m’a demandé ça, elle me regardait fixement, profondément, intensément. Je suppose qu’elle a fait ça pour que je le lui dise, une fois pour toutes.

    (That’s the Way) I Like It de KC and the Sunshine Band…

    Je n’étais pas allongé sur Laura, mais je n’en étais pas loin : j’étais penché sur elle. On continuait de s’embrasser, et ce même si mes yeux s’égaraient et dérivaient de temps en temps sur ses jolis monts, gros, ronds. Je ne p, ce ouvais pas m’en empêcher. Je ne le voulais pas.

    – Ils te plaisent, mes seins, hein !

    J’ai regardé Laura, et je lui ai répondu en hochant la tête rapidement, de haut en bas, de bas en haut. Oh… oui. Ils me plaisent beaucoup, ses seins !

    – Viens, Benoit...

    Et, sur ce, elle passa ses bras autour de mon cou, ce qui me fit encore plus me rapprocher d’elle.

     J’étais à présent allongé sur elle.

    Nos deux corps nus se touchaient et se caressaient.

    La tension était… palpable, intense.

    Trust You Again de Muttonheads et d’Éden Martin…

    J’étais allongé sur Laura. Elle, elle pouvait sentir mon érection qui se frottait contre son ventre ou bien contre son sexe. Elle pouvait me sentir ainsi, dur, pendant qu’on s’embrassait, corps à corps, dans le lit bordé et couvert de pétales de roses. Moi, je faisais frotter ma verge durcie par l’excitation tout contre sa porte du plaisir glabre… et mouillée, incroyablement excitée. C’était si bon…

    Nous allions définitivement céder à la tentation...

 

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Quand me vient l'eau à la bouche...

Publié le par Plaisir d'écrire

    Pour toute réponse, Laura me fit une moue coquine puis, d’une démarche lascive, sensuelle, elle se dirigea sur le lit et s’y allongea.

    Je n’y avais pas fait attention quand ma partenaire avait allumé la lumière de la chambre, mais… La couette du lit était tapissée de milliers de pétales de roses. Et Laura, elle, venait de s’y allonger. Certes, nous n’étions pas dans une reconstitution de la Vénus d’Urbino du Titien, mais je devais reconnaître que Laura était particulièrement belle, allongée sur le lit, entourée de ces pétales de roses. La musique continuait, en fond sonore.

    Laura était belle comme une Vénus.

    Quand je la voyais et que je la regardais, ainsi allongée, j’ai encore et toujours, toujours plus envie d’elle.

    C’était digne d’une peinture sensuelle pour laquelle elle posait, là.

    Sa peau rose pâle contrastait, tantôt avec le rose plus vif des pétales, tantôt avec le rouge plus prononcé d’autres de ces pétales.

    Unbreak My Heart de Toni Braxton…

    Laura avait l’intention de me faire définitivement de succomber à la tentation, et elle savait qu’elle n’était plus loin du tout de parvenir à ses fins. Le désir qui avait pris possession d’elle la rongeait, la brûlait, la ravageait, elle avait la ferme intention de le consommer avec moi. Et moi… Je le voulais aussi. Je LA voulais. Oh… oui.

    Elle était étendue sur le lit, et elle était tout simplement belle à regarder.

    Attention.

    Je ne dis pas que Laura est parfaite. Elle ne l’est pas. Je suis de ces hommes qui pense que la perfection n’existe pas.

   Pourtant… Le corps de Laura est magnifique, et je le reconnais : je suis loin d’y être insensible. C’est impossible de résister au charme, aux charmes de cette femme.

    Rooms on Fire de Stevie Nicks…

    Laura, telle une sirène, m’appelait inexorablement, irrésistiblement.

    Elle me fixait de ses yeux noisette, et un peu comme c’est le cas lorsqu’on se rend au musée du Louvre et que l’on admire La Joconde, il est impossible dès lors de détacher ses yeux de l’œuvre. Elle vous suit, peu importe dans quelle direction vous avez ou de quelle façon, VOUS, vous la regardez. Et bien là, c’était pareil.

    Ses longs cheveux roux… Ses yeux noisette… Ses lèvres cerise… Le tout petit piercing qu’elle portait sur sa narine droite et qui étincelle…

    Sa peau rose pâle… Sa poitrine généreuse aux larges tétons roses… Son nombril vierge de tout piercing…

    Son «ticket de métro» roux… Son «origine du monde» dont elle s’occupe avec soin et qui, là, était ouverte, mouillée, lubrifiée… Ses lèvres intimes, ses chairs, d’un joli roses, écartées…

    Ancré en son intimité, son clitoris, son bouton de rose, gonflé, en érection, stimulé… et qui pleurait de désir et de plaisir…

    Ses jambes nues, ses belles jambes, finement mais jolies musclées, toujours d’une peau rose pâle…

    Laura était irrésistible, et rien que de la voir, ainsi allongée sur ce lit, elle me faisait saliver. J’avais… l’eau à la bouche.

 

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... Et ça nous plaisait...

Publié le par Plaisir d'écrire

    Nous étions si bien, l’un et l’autre. L’un… avec l’autre.

    Nous nous faisions des câlins… et ça nous plaisait. On aimait ça.

    Oh… oui…

    Laura est une jeune femme charmante. Elle est d’une beauté… Ses manières sont à priori directes, et pourtant… elle m’avait aussi dévoilé une part d’elle que je ne soupçonnais pas quand nous nous sommes rencontrés : une sensibilité à fleur de peau, en profondeur. C’était ça, ce qu’elle avait essayé de ne pas montrer, mais le désir avait été plus fort que tout : je lui plaisais beaucoup, et elle n’avait pas pu résister davantage. J’étais sa chasse gardée, et elle avait attendu ce moment depuis longtemps. Sa sensibilité et l’amour qu’elle ressentait pour moi avaient fini par la trahir.

    Il avait suffi d’un petit jeu, à priori anodin, au moment où l’on se déshabillait et que l’on se mettait à nu au sens littéral du terme, pour qu’elle laisse son cœur s’exprimer et qu’elle m’avoue, non plus son désir ardent de faire l’amour avec moi, mais son amour.

    Dreamers de Savoir Adore…

    On se frottait, l’un et l’autre. L’un à l’autre. L’un contre l’autre. L’un… avec l’autre.

    Nous nous plaisions dans ces préliminaires, encore et toujours… et ça nous plaisait.

    Oh… oui…

    Ces préliminaires nous permettaient de nous rapprocher et de faire que notre désir et notre amour naissant en soient renforcés. Il n’y a pas le moindre calcul. Nous nous contentions d’écouter le désir qui brûlait en nous et que nous ressentions, l’un pour l’autre. Nous nous contentions de faire, de nous faire que ce que nous avions envie. Que ce qui nous passait par la tête. Nous n’en faisions qu’à notre tête… et ça nous plaisait.

    Les minutes avaient beau défiler, on s’en fichait. Ce qui comptait par-dessus tout, c’était elle. C’était moi. C’étaient nous. Rien d’autre.

    On se sentait si bien. Comme si nous étions seuls au monde.

    On se mangeait des yeux.

    De la peau à perte de vue…

    Les sens avaient commencé à s’en donner à cœur joie, mais là, ça allait être toute autre chose.

    Puis, Laura relâcha notre étreinte et s’y détacha. Sur le coup, je n’ai pas compris. Avais-je dit ou fait quelque chose qui lui avait déplu ?

    Je ne comprenais pas, et je le lui fis comprendre en la regardant d’un air étonné.

 

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Nous étions tous les deux entièrement nus...

Publié le par Plaisir d'écrire

    «I saw the sign...»

    Cette voix, c’était celle de la chanteuse du groupe de dance suédois Ace of Base. The Sign

    Nous étions nus, tous les deux, à présent. Entièrement nus…

    Dans le plus simple appareil… En tenue d’Ève et d’Adam.

    On était bien, elle et moi. Corps et âme et sexe…

   Laura était somptueuse dans la plus dénudée des tenues, et c’était tout simplement im-po-ssi-ble de lui résister une seconde de plus.

    Elle a un corps magnifique, il faut dire.

    Depuis notre rencontre dans la loge de mon groupe de rock au café des Amours mortes, je trouvais déjà qu’elle était très jolie. Mais, depuis qu’elle m’avait masturbé et qu’elle m’avait fait une fellation dans sa voiture alors qu’on se dirigeait vers la maison de ses amis, je trouvais, mais ça ne regarde que moi, que Laura avait une sensualité épanouie. Débridée, à certains égards. Une sensualité à laquelle tous les hommes, à mon avis, voudraient goûter au moins une fois dans leur vie.

    Nous étions face-à-face. Nous nous faisions face. L’un excitait l’autre, et l’autre excitait l’un. C’était aussi simple que ça.

    Laura braquait ses yeux dans les miens, et elle me souriait. Qu’elle était belle… Oh oui… Laura me séduisait, au sens premier du terme, parce qu’elle m’avait détourné du droit chemin qui était le mien jusqu’à notre soudaine rencontre, et à présent, je la désirais tellement. J’avais envie d’elle, plus que tout.

    Et, toute entière, nue, elle était belle comme une Vénus. Et à présent qu’on s’apprêtait à nous retrouver au lit, ça allait être encore autre chose entre nous. Je le voulais. Je la voulais.

    Never Too Much de Luther Vandross…

    Ses yeux étaient plongés dans les miens, et ses lèvres dessinaient un sourire. Qu’elle était belle… J’étais attendri.

    Le désir que l’on avait l’un pour l’autre était indéniable. On avait soif, l’un de l’autre. On avait faim, l’un de l’autre. Et… cette faim ET cette soif, je sentais qu’elles n’allaient pas tarder à éclater au grand jour. Dans l’état où étaient les choses à ce moment-là, je me doutais qu’il ne pouvait pas en être autrement non plus pour la jolie jeune femme rousse. Je n’avais qu’à la regarder dans les yeux pour que son désir me parle. Elle attendait, voulait et désirait la même chose que moi.

    Nous étions tous les deux entièrement nus.

    Nous étions les principaux acteurs d’un nouveau, d’un énième remake du mythe d’Adam et d’Ève.

    Nous nous désirions, l’un et l’autre, et nous avions le désir réciproque de faire l’amour. C’était à CE fruit que nous voulions succomber.

    Runaway de The Corrs…

    Nous étions tous les deux entièrement nus.

    Il n’existait plus rien, à ce moment-là, autour de nous.

    Non…

    Plus rien n’avait d’importance à ce moment-là, si ce n’est le désir qui s’était emparé de nous et qui continuait de brûler et de se consumer en nous, jusqu’à la moelle. Le désir que nous avions de nous faire l’amour, nous voulions y succomber. Une fois pour toutes.

    Everyday de Phil Collins…

    Nous étions tous les deux entièrement nus.

    Le corps de Laura est magnifique.

    Impossible de résister à la tentation de le toucher, avec mes lèvres… avec ma langue… avec mes mains… avec ma peau.

    Non…

    Nue, dans le plus simple appareil, belle comme une Vénus, Laura était la tentation incarnée. Nos corps se touchaient et se retouchaient. On s’embrassait. On se picorait des lèvres. On se mangeait des yeux. On se roulait des pelles.

    Nue, dans le plus simple appareil, belle comme une Vénus, on s’embrassait comme des fous et nous n’avions pas envie de nous arrêter parce que ça nous plaisait. Nous en tirions beaucoup de plaisir, de nos baisers. Nos corps étaient collés, l’un contre l’autre. Ils se touchaient et se retouchaient.

    Nous jouissions de nous toucher et de nous caresser ainsi, sans arrêt, comme bon nous semblait. Le reste… Ça n’avait aucune importance.

    Je sentais la poitrine généreuse de la jeune femme taquiner mon torse, et je parvenais même à ressentir le contact de ses tétons sur ma peau. Hmmm…

    Nos visages se faisaient face, et nous nous bécotions.

    Nos deux corps ondulaient, et ainsi, nous parvenions, à certains moments, à faire en sorte que nos deux sexes se rencontrent. Et qu’ils se frottent, l’un contre l’autre.

    Je sentais mon pénis frotter contre le pubis de Laura.

    Je sentais une légère goutte perler sur mon gland. Je sentais, également, la cyprine chaude de Laura. Nos deux sexes coulissaient en harmonie… et nous aimions ça.

    Je regardais Laura, et ce que je vis me bouleversa, encore et encore : Laura avait les yeux fermés, et sa bouche était entrouverte. Elle poussait de tous petits bruits. Elle avait du plaisir.

    J’ai perçu des signes comme un message : elle aimait ça. Je devais continuer ainsi...

 

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Sensualité...

Publié le par Plaisir d'écrire

    Sensualité d’Axelle Red, chanteuse belge… aux longs cheveux roux, comme Laura.

    Mes yeux interrogeaient ceux de Laura, et espéraient trouver une réponse à ma question «Où, Laura ?». Je voulais savoir… Je voulais qu’elle me dise… qu’elle me guide. Son corps recèle de tant de petits recoins que je ne voulais pas faire tout et n’importe quoi. Et pour éviter cela… il fallait que je sache.

    Je ne quittais pas la jeune femme des yeux, et je n’allais pas lâcher l’affaire. J’étais temporairement en train de ronger mon frein mais j’étais déterminé à ne pas lâcher prise, pas tant qu’elle ne m’avait pas guidé comme il se doit.

    – Benoit…

   Je me noyais, encore et toujours, dans ses yeux, parce que je voulais savoir… Il fallait que je sache. Je ne pensais qu’à court-terme. Déjà que c’était vraiment inattendu qu’une femme m’aborde… En plus, elle m’avait charmé et elle m’avait taillé une pipe que je n’étais pas près d’oublier de sitôt… Et, en plus, la soirée et la nuit avaient pris une tout autre tournure depuis qu’on avait roulé dans Montpellier et qu’on s’était arrêté rue de Saragosse et qu’on était chez ses amis, depuis, à nous donner en ébats.

    Elle était venue dans notre loge, backstage, à la fin de notre gig. Elle m’avait parlé. Elle m’avait convaincu de passer la nuit avec elle. Elle m’avait masturbé et elle m’avait fait une fellation. Elle m’avait entraîné chez la maison de sa copine et de son mec, là. On s’était déshabillé, on était quasiment à poil, tous les deux. Et maintenant, elle ne voulait pas… ou elle n’osait pas me dire où elle désirait que je la caresse ? Ça n’avait aucun sens !

    No Ordinary Love de Sade…

    À moins que ce ne soit le plaisir du moment qui l’empêchait, à ce moment-là, de formuler une réponse cohérente…

    – Benoit… Benoit...

   Laura me parlait, et elle me regardait avec des yeux… comme si elle me suppliait. Elle n’attendait que ça… Enfin… A force… Je ne savais pas ce qu’elle voulait PRÉCISÉMENT, moi !

    Moi, je voulais qu’elle se sente bien.

    Je voulais qu’elle s’exprime.

    Elle était la première femme que je serrais dans mes bras, enfin, quoi ! Jusque-là, bien sûr que les filles avaient été dans un coin de ma tête. Mais, aucune ne s’était donnée la peine de forer ce qu’il y avait de plus profond en moi. Elles s’arrêtaient à ce qu’il y avait à la surface, et puis basta.

    Laura, telle une jeune chatte en quête de caresses, m’avait abordé et m’avait entraîné, loin de mes partenaires de scène, loin du café des Amours mortes.

    Il fallait donc, du moins, ça, c’était ce que je pensais, qu’elle assume et qu’elle ait conscience de tout ce qu’elle avait fait jusque-là pour que je rende les armes.

    Elle devait assumer son désir, jusqu’au bout, jusqu’à la moelle : ce désir qui avait pris possession d’elle, et je n’attendais plus qu’une chose. Qu’elle l’exprime sans retenue. D’ailleurs… En y réfléchissant… ça m’étonnerait un peu, à ce moment-là, vu le comportement de Laura, notamment un peu plus tôt dans la soirée, qu’elle ait pu avoir moins d’aisance à laisser son désir… ses désirs… éclater au grand jour.

    Hero de Mariah Carey…

    – Benoit… Benoit… J’ai… envie… de… toi...

    Au moment où elle a prononcé ces mots, j’étais toujours en train de la regarder, droit dans les yeux, et j’ai pu remarquer qu’elle se mordait l’une de ses lèvres. Le désir la rongeait en fait jusqu’à la moelle, et j’avais le sentiment, en la regardant, qu’elle ne pouvait plus y faire grand-chose.

    – Benoit… Benoit… J’ai envie de toi… Je suis bien avec toi...

    Je ne la quittais pas des yeux.

    – Benoit… Benoit… Benoit… J’ai… envie… de… toi. Maintenant ! Mon Benoit ! J’ai envie de toi...

    Against All Odds de Phil Collins...

    Je regardais encore et toujours Laura, et je ne la quittais pas des yeux. Sa lèvre qu’elle mordait… Ses yeux mi-clos… Son corps contre le mien… Ses paroles… Ses initiatives et ses instants d’audace, depuis notre rencontre… J’avais eu en partie faux sur toute la ligne. Laura, en fait, m’exprimait depuis un petit moment, maintenant, son désir le plus cher : que je lui fasse l’amour. Elle n’attendait plus que ça… Elle n’attendait plus que moi.

    Il n’allait plus être question de parler chiffons avec Laura. Peut-être que nous étions en train de perdre du temps précieux, à ce moment-là, elle et moi… Nous avions envie l’un de l’autre. Ça, c’était la seule chose qui comptait.

    Et, tout d’un coup, tel un volcan qui explose et qui entre en éruption…

   – Viens là, Benoit !

    Elle venait de me prendre par la main, et nous nous étions rapprochés du lit. Pour la petite histoire, Laura venait de reprendre l’initiative.

    Et là, face à moi, tout près de moi, sous mes yeux, elle posa ses deux mains sur la dentelle de son sous-vêtement. Dessous. Et, en me regardant d’un air coquin, qui plus est, elle commença à l’ôter de son entrejambe. Là, le morceau de dentelle ne représentait plus l’armure qui cachait son intimité, et à présent, la moiteur de son sexe était visible à la face du monde, juste sous mes yeux. Impossible de regarder ailleurs, inutile de le préciser. Tout en continuant de me regarder dans les yeux, toujours avec cet air mi-mutin mi-coquin, elle faisait coulisser le tanga bleu poudre le long de ses jambes finement musclées, juste comme il faut.

   I Belong to You de Lenny Kravitz...

   Arrivé enfin à ses pieds, elle ôta le sous-vêtement et me le jeta. Ni une, ni deux, j’en humais le parfum salé de son minou qui en avait imprégné le tissu. Hmmm… Son abricot a très bon goût. Hmmm… J’avais envie, à ce moment-là, de…

    J’avais envie de me remettre à la lécher…

    – Allez, Benoit ! A ton tour !

    Tel un strip-teaser, j’en ai fait de même avec mon boxer, et une fois que j’ai retiré mon sous-vêtement, je l’ai jeté je-ne-sais où dans la chambre.

    – Viens ici, mon Benoit !

    Laura venait de s’allonger sur le lit, et elle avait écarté les jambes. Son message était clair. Quant à moi, je continuais de bander comme ce n’était pas permis...

 

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"Où, Laura ?"

Publié le par Plaisir d'écrire

    Laura avait fini de me retirer mon pantalon, et je lisais facilement sur son visage une expression de jubilation. Mon pantalon enlevé, c’était symbolique à ses yeux : elle jouissait de ce moment parce que de par ce geste anodin, j’avais exprimé mon désir et mon consentement. J’avais exprimé mon envie de faire l’amour, moi aussi. De faire l’amour avec elle. De lui faire l’amour.

    Je t’aime de Michel Polnareff…

    Nous nous appartenions, l’un et l’autre. L’un à l’autre.

    Elle ne portait plus que son tanga en dentelle, couleur bleu poudre…

    Je ne portais plus qu’un boxer noir. Et à l’intérieur se dessinait… une bosse proéminente, prononcée. Prometteuse. Symbole de ma virilité, de mon excitation… et de mon désir. De mon désir de lui faire l’amour. Je ne pouvais plus la cacher, cette bosse à l’intérieur de mon sous-vêtement. Je ne le voulais pas. J’en étais fier. J’en étais tout ému.

    Nous étions désormais à égalité, et nous jouissions d’être sur la même longueur d’onde. Ça nous permettait de nous savourer encore plus. Toujours plus.

    Nos visages étaient collés l’un contre l’autre, et nous nous embrassions et nous nous roulions des pelles, comme bon nous semblait. Personne n’allait nous en empêcher. Et nous ne nous faisions pas prier.

    – Je t’aime, Benoit…

    M’a murmuré Laura à l’oreille…

    Elle avait toujours les bras pendus à mon cou et c’était ainsi qu’elle s’agrippait à moi et aussi qu’elle me retenait prisonnier.

    Nous étions l’un contre l’autre, et nos corps se frottaient. Ainsi, je pouvais aisément sentir la magnifique poitrine de Laura contre mon torse. Ça me faisait toujours autant un je-ne-sais-quoi que de sentir la volupté de ses seins contre ma peau.

    – Je suis si bien avec toi, Benoit...

    M’a murmuré de nouveau Laura à l’oreille…

    Rien. Absolument rien n’aurait pu briser le charme de ce moment.

    Fantasy de Earth, Wind and Fire…

    Dans un instant d’abandon de moi, j’ai retiré une main de la chute des reins de ma partenaire, là où elle était posée depuis un petit moment, et je l’ai déposée sur son sein gauche. Dès lors, la main en question a palpé ce sein et les doigts en effleuraient le téton.

    – Ah...

    Ah ?

    Laura avait soupiré.

    Elle prenait du plaisir quand je m’occupais de ses seins.

    – Benoit...

    Elle a prononcé mon prénom d’une voix aiguë. Comme si…

    – Benoit… Ah...

    Elle avait toujours son bras autour de mon cou.

    – Benoit… Benoit… Benoit...

    Elle prononçait mon prénom mais elle haletait. A croire que ma main, à elle seule, lui procurait des vagues quand je caressais son sein et que je titillais son téton.

    Moi, j’étais sous le charme de ses gros seins, bénis des dieux.

    – Tu les aimes, mes gros seins, Benoit ?

    J’ai regardé Laura, et j’ai hoché la tête. Ma main était toujours sur son sein, doucement.

    – Je crois que ça veut dire oui, ton mouvement de tête, là. Tu les aimes, hein ! N’essaie même pas de le cacher !

    Je me suis penché un petit peu vers le bas. Je m’abaissais un peu en fait, et ma bouche a alors quitté la sienne. Elle a longé successivement ses lèvres… son menton… sa gorge… son cou… son buste… la naissance de ses seins… son décolleté.

    De petits baisers tout fins… Comme si mes lèvres se posaient à peine sur la peau de la jeune femme et s’en allaient l’instant d’après. Toutefois, j’avais à cœur que Laura sente ma bouche sur elle, quand même, à chaque fois.

    Je savais qu’elle raffolait de mes caresses, quelles qu’elles soient.

    Moi… Je me délectais de pouvoir la toucher, quelque soit la manière à laquelle je m’y prenais.

    Nous en tirions du plaisir, tous les deux. Et… ça nous plaisait.

    Je couvrais Laura de baisers, et je ne pouvais pas m’en empêcher. Je n’avais pas envie de m’arrêter là. Oh non…

    Strictly Physical du girls band allemand Monrose…

    Laura et moi, nous nous faisions la cour de la sorte.

    Laura et moi, nous faisions l’amour…

    Nous nous dévorions des yeux. Nous nous dévorions tout court.

    Partout où ma bouche était passée, je m’étais assuré qu’elle embrasse la peau de ma partenaire… et qu’elle la goûte ainsi. Et, justement, chaque fois que j’ai honoré cette peau de mes lèvres, je me suis rendu compte, à chaque fois, que Laura appréciait ces baisers parce que : elle avait émis un petit gémissement… je sentais une sorte de tremblement quand je la touchais, avec ma bouche… sa peau avait la chair de poule…

    Et d’ailleurs…

    – Benoit… Benoit… Embrasse-moi encore ! S’il te plaît...

    C’était demandé si gentiment… Je n’allais, dès lors, pas me faire prier ! Et ni une, ni deux, j’ai reporté mon attention… et mes lèvres sur la belle peau rose pâle de cette jeune femme que j’étais en train de faire mienne, petit à petit.

    – Où, Laura ?

    Je voulais entendre de sa propre bouche ce dont elle avait envie. Il fallait qu’elle me le dise clairement. Il fallait que je le sache, noir sur blanc.

    – Rhoo, Benoit… Tu sais bien où...

    – Où, Laura ?

    Moi, ce que je voulais, c’était lui donner le plus de plaisir possible. Et pour être en mesure de lui en donner du mieux possible, il fallait qu’elle me dise tout de ses désirs. C’était comme ça.

    – Où, Laura ? Dis-moi !

   Je le lui répétais une nouvelle fois.

    Elle voulait que je la caresse et que je lui donne du plaisir ? Soit. Mais, il fallait qu’elle soit claire et qu’elle me dise ce qu’elle voulait.

    – Benoit… Benoit...

    Je la regardais, droit dans les yeux. Je la fixais du regard. J’espérais y trouver une réponse.

 

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"Tu es à moi, et je compte bien en profiter..."

Publié le par Plaisir d'écrire

    Il aurait fallu que quelqu’un nous sépare pour que Laura et moi nous arrêtions de nous comporter comme des ados qui découvrent, non seulement l’amour, mais aussi les plaisirs charnels. Nous étions montés à bord du bateau de la sensualité. C’était trop tard pour demander à en être débarqués. C’était trop tard pour vouloir en descendre. De toute façon, nous n’en avions aucune envie. Nous y étions tellement bien.

    Laura avait tiré la clenche de la porte vers le bas, et la porte s’était ouverte. Laura avait ensuite appuyé sur l’interrupteur situé tout près de la porte. Elle semblait bien connaître cette maison… Elle avait dû y être allée au moins une fois… C’était ce que je me disais. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais, ça, c’était secondaire, comparé à la magie du moment. Cependant, j’avais encore en tête, ce moment où Laura m’avait demandé de «rester sage» et qu’elle m’avait bandé les yeux, le temps qu’elle se déshabille et qu’elle se pare de cette excitante parure de lingerie en dentelle, couleur bleu poudre.

    Laura était comme chez elle… sauf qu’elle ne l’était pas. Nous étions en train de nous donner en spectacle, en toute intimité, dans la maison de ses amis. Nous avions occulté depuis longtemps ce détail. Nous étions, nous le savions au plus profond de nous, sur la même longueur d’onde. Ça en était une certitude à présent, et nous ne nous posions plus la moindre question. Nous savourions juste le moment.

    À peine avait-elle appuyé sur le bouton de l’interrupteur qu’elle m’avait déjà pris d’assaut. Je ne m’y attendais pas. Elle m’a pris par surprise : elle a passé ses bras autour de mon cou et elle m’a donné un doux baiser. D’instinct, j’ai serré Laura contre moi et j’ai posé mes mains sur la chute de ses reins. Elle s’est mise à se frotter contre moi. Elle en haletait déjà…

    Elle me maintenait fermement contre elle et me retenait prisonnier. Le désir l’embrasait définitivement et avait pris possession d’elle. Elle ne calculait plus les gestes qu’elle fais ait. Elle m’embrassait… Elle m’embrassait et elle ne semblait pas vouloir s’en lasser.

    – Hmmmm… Benoit… Hmmm… Tu es à moi, et je compte bien en profiter… J’aime t’embrasser, je le veux. Je TE veux.

   Ses bras étaient restés autour de mon cou, et, ainsi, elle me maintenait près d’elle. Elle me présentait sa langue, et en retour, je lui ai présenté la mienne. Nos langues se sont de nouveau rencontrées et se sont mises à danser toutes les deux. Laura et moi avons émis des râles pour nous signifier à l’un et l’autre que ça nous faisait du bien et que nous en tirions du plaisir. Nous laissions le désir… NOTRE désir s’exprimer, ni plus ni moins. Nous nous roulions une pelle, et rien ni personne n’allait nous empêcher de nous donner en ébats. Nous étions en train de mettre en scène notre désir… sauf que ce n’était que pour nous. Nous étions les réalisateurs, les acteurs et les spectateurs de ce film que nous tournions, sans pellicule ni numérique.

    – Benoit…

    Je revenais sur Terre, et j’avais à présent conscience que Laura avait posé ses deux mains sur mon torse. Mon torse était nu depuis qu’on était rentré dans cette maison et que Laura avait soudainement laissé son désir éclater au grand jour. Le désir s’embrasait en elle, et elle n’avait plus la moindre envie de lutter. Son désir, c’était que je la fasse mienne et que je sois à elle en retour. Ça, elle s’en souciait. Le reste…

    Elle explorait mes pectoraux avec ses mains : ces pectoraux dont je m’étais occupé, comme mes épaules, pendant des heures, à la salle de gym, avec soin. Ses doigts se promenaient sur moi et je la laissais faire en toute impunité. Je n’y voyais pas la moindre objection. Bien au contraire…

    Quand soudain…

    – Tu as vu comment je suis, Benoit ? Je suis presque à poil ! Et toi, tu es encore en pantalon ! C’est pas juste, quoi ! Nous devons être à égalité ! Tu vas me faire le plaisir d’enlever ce jean sur le champ, ou bien c’est moi qui me ferai un plaisir de le faire, et crois-moi… ce sera tout sauf une tâche désagréable. Hmmm...

    Son «hmmm...» avait fini de m’achever et de me mettre à genoux, à ses pieds. Cependant, même si je savais que c’était cuit pour moi, je voulais bluffer et jouer encore un petit peu avec elle.

    Je lui ai tiré la langue, délibérément. Je savais parfaitement ce que je faisais, et j’espérais, un petit peu, la piquer au vif. Lui faire comprendre que moi aussi, je pouvais jouer, en dépit de mon inexpérience.

    – Alors, comme ça… tu veux jouer, Benoit ? C’est pas bien de jouer avec moi, tu sais ?

    Elle a accompagné ces mots d’une moue. Elle faisait semblant de faire la moue, je le savais.

    – Ta bouche, Laura...

    – Même pas en rêve, Benoit.

    – Je voulais juste te donner un baiser pour me faire pardonner d’avoir osé jouer avec toi, Laura. Mais bon… Vu que c’est «même pas en rêve», comme tu dis...

    C’était à mon tour de faire semblant de faire la moue.

    – Pas de bisou, pas de pantalon en moins… C’est comme ça.

    Laura me regarda avec des yeux ronds.

    – Tu veux vraiment jouer à ça avec moi, Benoit ? T’es sérieux ? Je te rappelle que je suis juste en petite culotte et que toi, t’es que torse nu.

    – Dis comme ça, Laura… Hmmm...

    Je voulais vraiment me donner les moyens de tenter et de séduire cette jeune femme, à mon tour. Je voulais être un Adam, beau comme un dieu, toutes proportions gardées, et qui tenterait sa Eve. Même pas besoin d’un fruit défendu. Laura avait révélé au grand jour ce que j’avais de beau en moi.

    – Dis, Benoit… Tu veux bien enlever ton pantalon, s’il te plaît ? Pour moi...

    On n’entendait plus de musique depuis un petit moment, et là, à CE moment, un musique sortit d’une enceinte. Pourtant, Laura était toujours tout contre moi. Bizarre...

    Love at First Sight de Kylie Minogue...

    – J’ai craqué pour toi, Benoit. Je n’ai rien pu faire...

    La voix de Laura se brisa soudainement en un sanglot. J’ai alors regardé Laura dans les yeux et j’ai constaté que ses yeux étaient humides. De toutes fines larmes s’y formaient. Laura était en train de rendre les armes. Cette jeune femme, on en mangerait, venait de laisser tomber ce qui avait semblé être une armure, et, à présent, elle était à nu. Cent pour cent à nu…

    – Benoit...

    Elle sanglotait. Laura était à nu, et laissait voir sa face cachée, sa fragilité, sa faille, sa fosse des Mariannes insoupçonnée.

    C’était bouleversant. Elle mettait mes tripes à nu. Les larmes coulaient à présent. J’avais soudainement mes couilles à nu. J’étais tout nu, à mon tour. J’étais bouleversé. Un peu pas mal, mal à l’aise.

    – Laura… Laura… Laura… Je… Je… Je… Je ne voulais pas...

   Laura me regarda et me sourit, même si ce n’était qu’un vague sourire. L’émotion et les larmes dominaient ce sourire.

    – Je suis amoureuse de toi, Benoit. Depuis un certain temps, maintenant. Ne me demande pas… Ça ne s’explique pas. Ou peut-être que si… Je le sais au plus profond de moi, c’est tout.

    J’ai posé ma main sur sa joue et je l’ai regardée dans les yeux. J’ai posé mon front contre son front. Je lui ai souri. Nous étions tellement proches. Ça me prenait aux tripes.

    Whataya Want from Me d’Adam Lambert...

    Ça n’avait rien d’un duel. Nous n’étions plus que deux âmes, deux bouches, deux corps, deux cœurs, deux sexes, au service d’une seule et unique sensualité, d’un seul et unique amour naissant. Nous nous laissions aller. Nous étions nous.

    Je me suis alors détaché de notre étreinte. Laura m’a de nouveau regardé avec des yeux ronds :

    – Qu’est-ce que tu fais, Benoit ? Pourquoi tu te détaches alors que je viens de t’avouer mon amour ? Je te plais plus, c’est ça ???

    La voix de Laura est devenue aiguë parce que Laura semblait avoir été blessée. C’était comme si elle avait hurlé en disant ça.

   – Chut, Laura… Chut…

   J’ai posé le bout d’un doigt sur sa bouche, pour lui faire comprendre qu’elle se taise et qu’elle me laisse parler. J’ai caressé ses lèvres du bout de ce doigt. J’ai regardé Laura à la dérobée et j’ai remarqué que Laura avait fermé les yeux. Elle aimait que je caresse ses lèvres pêche de cette manière.

    J’ai alors ouvert le bouton de mon jean. Puis, j’ai abaissé la fermeture éclair. Je voulais faire en sorte que Laura entende le bruit de cette fermeture éclair que j’abaissais. Cette fermeture éclair, abaissée, qui était, toutes proportions gardées, une frontière qui volait en éclats. Une frontière qui n’existait plus, soudain.

    Il ne devait plus y avoir de frontières. Les frontières ne servaient plus à rien entre nous deux. Nous nous désirions. Nous avions envie, l’un comme l’autre. Nous avions envie, l’un de l’autre. C’était tout ce qui comptait. Le reste…

    J’ai regardé Laura et je lui ai souri. Elle m’a souri en retour. Même si je ne pouvais pas le voir, je sentais mes yeux briller. Ma jolie rousse continuait de me sourire, et a posé une main sur ma joue. C’était comme si c’était le plus beau jour de sa vie.

    – Benoit ! Tu es à moi, et je compte bien en profiter...

    Elle m’a saisi les fesses et m’a rapproché d’elle. Elle a descendu le pantalon le long de mes jambes. Je l’ai enjambé. Moi aussi, j’étais presque tout nu. Je ne portais plus que mon boxer...

 

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Corps et âme... et sexe

Publié le par Plaisir d'écrire

    Laura m’avait pris par la main et m’avait entraîné jusqu’à la porte de la chambre. Ça n’avait pas été de tout repos parce qu’on s’était embrassé, caressé, peloté tout en montant les escaliers. Il a fallu qu’on reprenne notre souffle.

    Reprendre notre souffle, oui. Que nos ébats cessent ou perdent juste en intensité, ça, certainement pas. Même pas en rêve !

    Nous n’avions pas cessé de nous embrasser, même lorsque nous montions les marches de cet escalier. Nous nous en sommes donnés à cœur joie. On se sentait un peu comme deux ados qui découvrent l’amour et qui en tirent beaucoup, beaucoup de plaisir, et que ça leur fait du bien.

    Nous étions finalement arrivés devant une chambre située à l’étage de la jolie petite maison des amis de Laura, et, tout en reprenant notre souffle, lentement mais sûrement, nous nous mangions des yeux et nous nous regardions sans jamais détourner le regard.

    La jolie jeune femme rousse avait tendu la main en direction de la clenche de la porte de la chambre, et de ce mouvement, la porte s’est ouverte, et ça nous a donné accès à cette chambre, enfin.

    Laura, la belle rousse, coquine, sensuelle, sexy à souhait, m’a alors tendu la main, et elle m’a adressé l’un de ces sourires radieux dont elle a le secret.

    – Tu es prêt, Benoit ? Est-ce que tu as envie qu’on continue ? Est-ce que tu es toujours okay pour qu’on aille plus loin, tous les deux ? As-tu toujours envie de coucher avec moi ?

    J’ai alors fixé Laura et j’ai braqué mes yeux dans les siens intensément.

    – Oui, Laura. Je suis prêt et j’en ai envie. Autant que toi. J’ai envie de toi, Laura. Si fort.

    Laura m’a alors regardé intensément à son tour. Ses yeux étaient brillants : il était clair pour moi qu’elle était émue. En réalité, Laura, au plus profond d’elle, réalisait à peine que le moment dont elle avait rêvé depuis des mois et des mois, jour et nuit, se produisait. Je n’étais plus fantasme. Je n’étais plus rêve érotique. J’étais là, corps, âme et sexe, avec elle.

    Moi, je lui ai pris la main et, en posant mes lèvres sur le revers de sa main, je lui ai fait un baise-main.

    – Oh Benoit… Toi aussi, tu as envie de moi autant que moi, j’ai envie de toi !

    – Laura… C’est à toi que je veux offrir ma virginité. Je suis à toi, Laura.

    Ce que je disais, je le pensais au plus profond de moi. C’était ancré en moi.

    – Laura… Je suis à toi. Corps… et âme… et sexe.

    Laura braqua ses yeux dans les miens au moment où je lui dis ça. Il y avait beaucoup d’intensité dans son regard, à ce moment-là. Beaucoup d’émotion et de sensibilité, aussi. Ses yeux étaient de nouveau brillants, un peu comme quelques instants auparavant. Là, c’était sûr et certain : elle était émue. Il ne pouvait pas en être autrement… ou bien je ne savais plus rien de rien !

    – Benoit… Benoit… Ce que tu viens de dire là, je ne rêvais que de ça depuis la première fois où je vous ai vus en concert. Et là… ça devient réalité…

   – Chut, Laura, chut…

    Là, et ça, c’était l’ironie de la situation, si l’on pouvait dire : ça bouleversait Laura à tel point que c’était LAURA, à ce moment-là, qui n’en revenait pas qu’on en soit là.

   – Benoit… Tu étais l’objet de mes fantasmes, et même si c’était mon vibro ou mon gode préféré qui étaient en moi, c’était toi que j’imaginais en train de me faire l’amour. Je devais me contenter de fantasmes et de mes orgasmes, seule, parce que moi je pense, la probabilité de chances qu’on se retrouve intimes, un jour, était… infime.

    Là, sur ce point, Laura ne disait peut-être pas complètement la vérité, elle qui était tombée sous mon charme et qui était prête à tout pour me tenter, pour me séduire… et pour me conquérir.

    Elle y était parvenue, très nettement.

    J’étais à elle, corps et âme, et à présent… sexe, aussi.

    Nous aiguisions notre sensualité, pas à pas. Nous avions cédé à la tentation depuis longtemps, et nous n’avions pas, le moins du monde, envie de nous arrêter là, en si délicieux et savoureux chemin.

 

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Rien qu'elle et moi

Publié le par Plaisir d'écrire

    On continuait de s’embrasser comme des fous, comme si on était des ados au collège et qu’on ne se lassait pas de ce plaisir que l’on venait de découvrir et qu’on en avait beaucoup. C’était ce qui était en train de se produire avec Laura.

    On avait pris le chemin de la chambre mais, à l’allure à laquelle on en prenait la direction vu qu’on s’embrassait sans arrêt, on y arriverait probablement pour la Saint-…

    – Hmmm… Benoit… Je m’en lasse pas de t’embrasser. J’aime ça…

    – Hmmm… Laura… Moi non plus, je m’en lasse pas. J’aime…

    Nous étions sur la même longueur d’onde, le temps d’une nuit. Nous étions si bien, rien que nous deux.

    C’était parfait pour les deux nouveaux amants que nous étions. Nous étions libres d’exprimer le désir que nous avions l’un pour l’autre comme bon nous semblait. Nous n’étions dévoués qu’à l’amour libre, sans nous poser la moindre question.

    Nous ne vivions que l’instant. Nous savourions l’instant. Nous ne vivions que pour le moment, rien que tous les deux.

    La jeune femme avait décidément de beaux yeux, et il me semblait que je pouvais y distinguer une certaine lueur.

    Quand je l’embrassais, soit Laura fermait les yeux comme si elle avait envie de tirer toute la quintessence de ce baiser pour y prendre le plus de plaisir possible, ou bien soit je remarquais que ses yeux étaient ouverts et dans ce cas, c’était comme si elle voulait capter un instantané de l’emprise qu’elle maintenait sur moi. Laura, comme d’autres femmes, je suppose, disposait d’un cinquième as : un je-ne-sais-quoi composé de tout et de rien, susceptible à tout moment de vous faire perdre la tête. Une parure de lingerie, sexy à souhait, de couleur bleu poudre, en dentelle… Un gloss à la cerise… Un flacon d’huile de massage à l’ylang-ylang… Un iPod rempli de chansons propices à l’amour et au sexe… Des manières qui étaient attentionnées par moments, directes à d’autres. Ce cinquième as m’avait d’abord fait plier puis avait finalement achevé de me faire rompre. Oui, rompre ! Je ne maîtrisais plus rien. Et de toute façon, je ne voulais pas.

    Laura me faisait craquer. Je ne voyais qu'une très belle jeune femme, et je me sentais bien en sa compagnie. Moi-même.

    Je ne pouvais pas me cacher. Je ne pouvais me dérober. Je ne le voulais pas.

    Je ne le voulais pas le moins du monde.

    Je me sentais bien avec Laura, et, pour ma part, je voulais que ce moment, sensuel à souhait, dure le plus longtemps possible. Je ne pensais à rien d'autre.

    Une voix m'a de nouveau interrompu dans mes pensées…

    – Benoit… Tu es tout le temps ailleurs ou presque… Tu es toujours en train de cogiter. Ne penses plus à rien. Juste… Savoure-toi… Savoure-moi… J'ai encore envie de ta bouche sur moi. J'ai encore envie que tu me la lèches, ma petite chatte…

    Nous avions monté un escalier, et nous venions d'arriver au niveau de la porte d'une chambre.

    – Tu es prêt, Benoit ?

    Elle a appuyé sur le clenche de la porte, et la porte s'est ouverte sur la chambre...

 

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