Plaisir d'écrire

*Déboutonne-moi... Sois diablesse... Je n'attends que ça,

Pose tes mains... N'aies pas peur... Tu peux me toucher!

Sois curieuse... Étonne-moi... C'est avec toi que je veux coucher,

Je suis à toi... Je t'appartiens... Ne le vois-tu pas?

*Gros plan sur toi: tes doigts sont prêts à être sur moi,

Tu marches sur des œufs, tu n'oses pas t'approcher,

S'il te plaît... Tu n'as rien du tout à te reprocher,

Tu me découvres, tu découvres mon corps, ici... là,

*Et je n'ai pas envie que tu t'arrêtes

Parce que ton cœur et ton corps sont en fête,

J'aime voir et sentir que je t'appartiens.

*C'est une révélation pour toi, là... maintenant,

Et je veux que tu lâches prise, lentement,

Je veux que tes yeux se noient dans les miens.

*Il était une fois une jeune femme, quelque part,

Je vais vous raconter son histoire

Telle que je l'ai entendue de sa bouche-

Parce que son histoire me touche...

Jeune fille devenue jeune femme,

La joie fait place au drame.

*Il était donc une fois une jeune fille

Jolie, heureuse et souriante,

Bien dans sa peau, insouciante,

Elle se promenait dans les rues de sa ville.

*Un embryon d'amour voyait le jour,

Agréable et douloureux,

Elle prenait soin de son cœur, elle prenait soin de ses cheveux;

Y aurait-il un gentil jeune homme pour venir à son secours?

*Il y a une femme, dans ma vie,

Je pense à son histoire, au soleil, sous la pluie,

Elle est la femme à côté de qui je rêve de me réveiller-

La femme que je veux connaître mieux que personne et protéger...

Jeune fille devenue jeune femme,

Le sourire a fait place aux larmes.

*C'était la première fois qu'elle aimait le garçon,

Il était beau, il était l'égal des dieux bellâtres,

Il lui procurait des papillons dans le ventre,

Elle lui a demandé de lui donner des leçons-

*Elle voulait savoir comment se donner,

Qu'elle ne l'oublie jamais, même après la rupture,

Qu'il soit son amant dans les moments durs;

Comment pourrait-elle NOUS pardonner?

*Je fais souvent le même rêve lancinant,

Dans son histoire, elle voyait la princesse et le prince charmant,

J'aurais aimé me battre avec quelqu'un pour elle-

Être dans tous mes états quand elle m'appelle...

Jeune fille devenue jeune femme,

Elle est dégoûtée par les hommes.

*C'était la première fois qu'elle baissait sa garde,

Elle lui a donné ce qu'il y a de plus beau,

Elle n'aurait jamais cru un mot

De leur pacte machiavélique s'il ne lui avait pas avoué par mégarde.

*Prenez un verre, et éclatez-le contre le sol,

Faites la cour à une femme, et dites-lui qu'elle ne comptera pas,

Ne vous préoccupez pas de son cœur froid;

"Mal accompagnée? Je préfère mourir seule."

*Jamais une histoire ne m'avait remis en question,

A l'avenir, je ferai attention

Pour ne pas meurtrir un cœur pur-

Raviver d'immortelles blessures...

Jeune fille devenue jeune femme,

Elle sent l'amour comme le couteau et sa lame.

*L'embryon d'amour qui était né de ses entrailles

Est mort après qu'elle lui ait donné la vie;

Elle aurait pu devenir mère de son amour, à l'infini,

A cause de lui, elle devra livrer bataille après bataille.

*Quand un gentil jeune homme est différent,

Elle n'est plus la même femme à priori invincible,

Quand un gentil jeune homme ne veut pas faire d'elle une cible,

Elle repense avec amertume à ce crapaud de prince charmant.

     Quand elle dort, que Bérénice est belle. Une belle endormie. Irrésistible. Ses cheveux longs sont lâchés, comme elle en a, en général, l’habitude. La nuit, elle ne dort pas avec ses lunettes. Quand elle m’embrasse, ses beaux yeux couleur chocolat sont fermés, ou mi-clos. Et quand elle les ouvre de nouveau, ils sont pétillants. De jolis yeux d’une femme amoureuse. Heureuse. Je veille à ce qu’elle le soit. Dans n’importe quelle circonstance. Et quand elle ouvre ses magnifiques prunelles, au petit matin, je me dis que je suis l’homme le plus chanceux de la Terre. Le plus verni. Un homme béni des dieux, mais aussi un homme à la mer… parce que je ne peux pas résister à Bérénice. Et elle le sait, cette petite coquine, elle le sait ! Non seulement elle me plaît, de jour comme de nuit, mais elle me donne carrément envie, dès notre premier regard de la journée, alors que le jour ne s’est pas encore levé, et que nos rideaux sont encore fermés. Bérénice, ELLE, et ELLE SEULE, fait que le jour se lève encore. J’aime Bérénice...

*O chambre à coucher,

O lit à baldaquin,

O oreillers,

O draps…

*O pétales de roses rouges,

O lumière tamisée,

O encens,

O musique sensuelle…

*O petites douceurs,

O champagne,

O glaçons,

O nuit réparatrice…

*O nos corps,

O nos baisers,

O nos caresses,

O toi et moi,

O moi en toi…

*O gémissements,

O soupirs,

O cris,

O larmes…

*O orgasme(s)s…

*O jouissance…

*O nous deux.

     Que Bérénice est mignonne et… irrésistible quand elle dort. Cependant, je voulais m’occuper d’elle, si je puis dire, avant qu’elle prenne son petit-déjeuner et qu’elle se prépare pour une nouvelle journée à s’occuper d’enfants. Souffler un tout petit vent sur son visage… Poser ma main sur sa joue, et caresser son visage… La voir esquisser un tout petit beau sourire… Que ce sourire me donne envie de goûter à ses mignonnes lèvres roses, si ce n’est plus… La regarder, les yeux dans les yeux, et que ça lui en dise long sur l’amour que je ressens pour elle, le plaisir que j’ai à passer des nuits et des nuits rien qu’avec elle, dans ce lit qui n’appartient qu’à nous, le désir qui bouillonne en moi, et qui me donne envie, déjà ce matin, au petit matin, de lui faire l’amour… Oh oui, j’ai envie d’elle, de bon matin !

Verse 1

We're making plans

More and more,

As time goes by

And I'm not afraid of the future

But I hope I'll be

Faithful about the promises

I made to you

Chorus

The guys say words in the air,

They say love is in the air,

The girl looks at him,

No one else,

I don't wanna be like them,

Promises, but not only !

Verse 2

This is the most beautiful smile

I ever saw

And I take a look at you,

I don't want my promises

To bite the dust,

I'm so in love with you

And I wish I was

Faithful about the promises

I made to you

Chorus

Break

I can make promises,

I can make plans

But the only thing that matters to me,

I wanna make you feel happy

Verse 3

I look into your eyes

And you make me feel,

And you make me feel,

And you make me feel,

You make me feel like

A brand-new man on Earth;

I don't want my promises

To bite the dust

And I don't want to disappoint you,

I wish I didn't disappoint you,

My love...

*Soirée de fin septembre, pub irlandais, centre-ville,

Je m'en souviens encore, comme si c'était hier,

J'avais été entraîné par mes colocataires,

Mon intention était de rester tranquille.

*Nous sommes trois garçons, et il y a déjà trois filles

Qui rient et sourient, heureuses, légères,

Ce n'est pas aujourd'hui que l'été fait place à l'hiver,

Alors, nous allons à leur rencontre: risques et périls?

*Le tube du moment passe à la radio,

C'est une chanson d'amour rythmée, électro:

Elle donne envie de prendre quelques risques...

*C'est un titre sucré salé, un tube de l'été

Et ça me donne envie de l'inviter à danser,

Quitte à ce que ça devienne électrique... érotique.

     Bérénice fronce les sourcils. Elle sent l’air qui frôle la peau de son visage et qui la chatouille. Nous sommes un couple tout récent, tout beau, tout neuf. Un couple qui sent bon l’été, la chaleur, le soleil, l’amour. Le sexe ? Pour le moment, oui. Il suffirait de demander à Bérénice! Une main posée sur le visage, je caresse Bérénice. Je sais qu’elle se sent privilégiée et… aimée, désirée, quand je lui fais ça. Peut-être se décidera-t-elle d’ouvrir ses beaux yeux. Parce que moi… j’ai bien deux ou trois idées en tête… Des idées qui la satisferaient, à mon avis…

Regarde-moi... Exécute-moi de tes yeux,

Je suis allongé, tête sur l’oreiller

Tu es sur moi- sexy, sublime- à me chevaucher,

Tu ne portes que du rouge, sur tes bas savoureux

Et je mate le tableau de ton désir impérieux;

Ta bouche cherche la mienne: tu as envie de m'embrasser,

Embrasse-moi encore! : Donne-moi l'un de ces baisers

Que tu gardes secrets et qui me rendent amoureux.

Et maintenant, tu soupires, tu gémis

Alors que je suis en toi: halète...! Crie...!

Ferme les yeux ou garde-les mi-clos...

Je veux qu'il y ait cinquante nuances dans ton regard:

Dis-moi que tu es contente ou supplies-moi, ce soir:

Je te désire, que tu sois sur le ventre ou sur le dos...

     Son sommeil n’est plus profond. Il est tout de même encore paisible, agréable. Délicieux. Et, je peux supposer… savoureux. Je suppose qu’elle doit en train de rêver et de se faire des films dont nous sommes les acteurs principaux. Elle doit être en train de rentrer à la maison après sa journée de travail où elle a gardé des enfants. Une journée longue, certes, mais elle a pris soin d’enfants, en bas âge ou bien un peu plus âgés. Leur donner à manger, jouer avec eux, leur raconter des histoires, et plein d’autres choses. J’aime l’imaginer, à n’importe quel moment de la journée. J’aime l’imaginer rentrer. Elle doit être impatiente de rentrer, pour me retrouver, moi l’homme de sa vie. Je dois être impatient, moi aussi, songe-t-elle. J’aurai les bras, grands ouverts, quand elle aura franchi la porte de notre appartement. Je l’accueillerais avec un bouquet de fleurs, une table bien dressée, une atmosphère pour deux amoureux, éperdument fous l’un de l’autre. Nous osons, je pense, à peine imaginer le reste de la soirée.

     Que Bérénice est craquante quand elle se fait belle endormie, dans notre lit. Ce premier lit qui n’appartient qu’à nous. Elle comme moi, avons dû parcourir un long chemin, semé de bien d’embuches qu’il nous a fallu franchir avant de nous trouver. Nous nous sommes trouvés, et même si nous ne sommes pas ensemble depuis très longtemps, il existe une longueur d’onde réciproque entre nous. Au début de notre histoire, nous avons su faire bon usage de la technologie et des réseaux sociaux que nous avons à disposition : Skype… Facebook… Visio-conférence… SMS… Appels. C’est ainsi, en majeure partie, que j’ai fait la connaissance de Bérénice et que j’ai pu l’apprivoiser, avec le temps.

     Pour espérer vivre un réveil délicieux (l’un de nos premiers réveils au lit, ensemble…), j’ai décidé de souffler un tout petit filet d’air sur son visage. Ses cheveux se sont soulevés, puis sont retombés. Un réveil riche de promesses… en perspective… J’attendais que Bérénice ouvre ses mignonnes prunelles marron.