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"Tu te souviens?" 19

Publié le par Plaisir d'écrire

Mon amour… Mon bel amour… Mon unique amour...Tu étais très mignonne. Ah… Ce mot… «Mignonne»… C'était comme ça que je t'avais considérée, Bérénice. Tu m'avais envoyé un jour une photo de toi. Tu m'avais demandé comment je te trouvais. Jusqu'alors, on s'était contentés des e-mails, des appels et des SMS. Mais… déjà… j'avais craqué pour toi. Ça en était fait de moi car je savais que j'avais un faible pour toi, Béré'. J'avais aucun doute là-dessus. Oh… non. Et là, quand j'ai reçu cette photo où tu portais la robe bleue et où tu avais ce sourire timide à tes lèvres, j'ai été ensorcelé. Tout simplement.

Mon amour… Mon bel amour… Mon unique amour… J'avais espéré que tu dises que j'étais belle. Ni plus, ni moins. Et quand j'ai ouvert ton SMS et que je l'ai lu, ce mot… «Mignonne»… sur le coup, je te cache pas que j'ai été déçue. Parce que… effectivement… je voulais que tu me dises que j'étais belle. Tout simplement. Carrément. Et là, tu m'écrivais que j'étais… mignonne. Pour moi, ça avait beau être positif comme qualificatif de beauté, bien sûr… c'était quand même… comment te dire, mon chat… un peu moins fort, un peu moins émoustillant que «belle». Mais là, et c'est quelque chose que j'aime chez toi, mon amour… tu m'as rassurée et tu m'as dit que «mignonne», à tes yeux… c'était beaucoup beaucoup. Tu as même ajouté que tu n'avais d'yeux que pour moi.

Mon cœur… Effectivement… j'avais senti dans ta réponse que tu avais espéré davantage. Mais… et là, je te rejoins, princesse… je pouvais plus détacher mes yeux de cette photo, cette toute première photo que tu m'envoyais. Je te voyais pour la première fois. Cette robe bleue t'allait bien. Elle te le mettait en valeur, ton joli «petit» corps. M'en veux pas, a… mour mais je les ai toute de suite remarqués, tes seins lourds. Oh… oui. Comment il aurait été possible de ne pas les voir, Béré' ? Impossible. Tes cheveux étaient lâchés et ils t'arrivaient aux épaules à ce moment-là. Je m'en souviens, Béré'. Je me souviens de tout. Et pendant que je te parle, c'est comme un film qui passe dans ma tête…

Un film érotique, mon cœur… Un film X dont nous étions à la fois les réalisateurs et les acteurs. J'espère qu'il te plaît toujours, mon chat… Que vois-tu au moment où l'on se parle ? Moi je pense que… hmmm… tu en es au moment où tu as repris les choses en main. Si c'est le cas… hmmm… moi aussi, c'est ce qu'il est en train de passer dans mon esprit. Tu me saisissais fermement les fesses et c'était comme ça que tu t'arrimais à moi. Moi ? J'aimais ça. Dans mon corps, dans ma tête, j'étais à toi. Je me laissais faire parce que j'avais confiance en toi. Pour rien au monde j'aurais voulu que le rythme diminue, Théo.

On regarde la même scène alors, jolie coccinelle. Ce moment-là, mais c'était… Je sais pas s'il y a des qualificatifs, pupuce. Ce dont je suis sûr par contre, c'est que tu m'excitais. De te voir encore et toujours sur moi, ça me… Bérénice… On en avait parlé de nombreuses fois, quand on faisait l'amour via le téléphone rose. Mais là, encore une fois, c'était pour de vrai. Tu étais à califourchon et tu me chevauchais. Tes seins ballottaient et ils s'agitaient comme bon leur semblait parce que je te prenais. Je te prenais. Oh… oui. Et j'allais plus fort, plus vite en toi, mon cœur. Et tu sais pourquoi ?

Hmm… Laisse-moi devenir, joli oiseau… Toi aussi, tu prenais autant ton pied que moi, je le prenais. Et je peux te dire que je le prenais, mon pied. Et pas seulement à l'intérieur de mon corps ou carrément dans mon vagin… Non… De te voir comme ça alors que tu me mangeais des yeux et que ton regard était posé sur moi… De te sentir particulièrement bien en moi pendant que tu allais et que tu venais plus vite, plus fort… Moi aussi, ça me… , tu sais, Théo ? Si tu avais continué comme ça, sur ce rythme, j'aurais répondu de rien au moment où je jouirais comme une folle. Et… si tu te souviens bien, a… mour… C'est ce qu'il s'est passé. Ni plus, ni moins. J'ai joui une nouvelle fois.

Tu m'étonnes que tu as joui, ma belle… Forcément, vu que je te prenais à présent plus vite, plus fort… Je te pilonnais même, désormais. C'était plus fort que moi. J'avais le diable au corps à mon tour et je me laissais aller. C'était aussi simple que ça. Je m'abandonnais au plaisir. À ce plaisir que l'on se donnait et que l'on se partageait, toi et moi, Bérénice. J'avais toujours autant envie de toi. C'était si fort. Et pour tout te dire, pour être honnête avec toi… quand je pensais à toi, des fois, je me mettais à bander alors même que j'étais au boulot, là-bas… ça en devenait presque… comment te dire… inconfortable.

Tu… bandais au travail ??? Mon a… mour… Mon a… mour ! Oh mon cœur… Si j'avais su… Petit… cachottier ! Petit coquin, Théo ! Si j'avais été présente… on se serait consacrés un petit moment à nous et je me serais occupée de toi. Dis… Qu'est-ce que tu en penses, mon chat ? Je t'aurais plaqué contre un mur et j'aurais posé un doigt sur tes lèvres… Je t'aurais demandé de te laisser faire… J'aurais sorti ta chemise de ton pantalon… Ton pantalon, je l'aurais déboutonné et j'en aurais abaissé la braguette… Ni une, ni deux, ton caleçon aurait subi le même sort… Je me serais agenouillée et je t'aurais sucé et pompé jusqu'à ce que tu gicles dans ma bouche ou sur mon visage… Thé… o… Et si c'était à ça que tu pensais pendant que tu me baisais ? Dis-moi...

 

 

 

 

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