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Désolés du retard...! (2/2)

Publié le par Plaisir d'écrire

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Nous avons pris notre petit-déjeuner en amoureux, l’un en face de l’autre. Pour Constance ? Un mug fumant de thé au jasmin et à la rose, deux tranches de brioche tressée qu’elle a tartinées de confiture d’abricot, et un verre d’eau. Pour moi ? Un mug fumant de café soluble instantané avec deux sucres, deux tranches de brioche tressée mais cette fois tartinées ou plutôt… barbouillées de Nutella, et un verre de jus d’orange.

Une fois le petit-déj’ terminé, j’ai dû faire des pieds et des mains pour que cette «petite» malicieuse de Constance me laisse faire le peu de vaisselle qu’il y avait dans l’évier. Il faut dire qu’elle a beau parfois, souvent, user et abuser de son cinquième as, elle en est jamais à court… Constance est une œuvre d’art, à mes yeux, qui ne demande qu’à être embellie à force de douches à base de gel douche à la vanille et de parfum aux senteurs délicates de poire. Cette fois… elle n’allait pas user de son cinquième as… J’ALLAIS faire la vaisselle pendant qu’elle se dorloterait, que ça lui plaise ou non. Point final, et pas de discussion.

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Il n’y avait eu trois fois rien à laver, et sachant que Constance était toujours dans la salle de bains, je m’étais même payé le luxe d’essuyer le peu de vaisselle. Puis, Constance étant toujours en train de prendre soin d’elle, je me suis décidé à me rallonger dans le lit. Je m’y suis détendu, confortablement, en attendant ma belle. Pendant qu’elle se faisait jolie dans la salle de bains, je feuilletais un livre consacré à l’un des plus grands guitaristes qui ait jamais existé, Eric Clapton, que j’avais emprunté à la bibliothèque municipale de la ville. Et je dis bien FEUILLETER car je lisais bien plus «en diagonale» qu’autre chose à vrai dire. Mes yeux étaient davantage braqués sur la porte de la salle de bains, et je m’attendais à ce que Constance en sorte, d’un moment à l’autre…

Constance est sortie de la salle de bains, les cheveux humides. Elle était nue. Elle était belle comme une Vénus, et ça, je m’en souviendrai pour le restant de mes jours. Mes yeux étaient braqués sur elle. De voir mon regard, comme ça, sur elle, elle en a souri. Je me suis levé du lit, et je suis allé embrasser ma chérie. Je n’ai pas pu résister. J’en ai profité pour… laisser une main glisser sur son corps. Son corps était mouillé, et avec un peu d’attention, je pouvais voir des gouttes d’eau glisser et descendre sur cette œuvre d’art. Elle sentait bon le lait-douche hydratant à la vanille. On enchaînait les baisers. Elle m’a pressé contre elle, et j’ai voulu, tant bien que mal, poser une main sur l’un de ses petits seins. J’ai pu juste laisser ma main glisser sur sa poitrine. De ce contact léger, je n’ai pu que sentir ses tétons qui pointaient toujours, durs.

Puis, sans aucun avertissement, elle s’est détachée de notre étreinte, et avec un sourire plein de malice, elle me glissa à l’oreille qu’elle devait, peut-être, s’essuyer et s’habiller, qu’il en serait peut-être temps, pour qu’on soit à l’heure chez ses parents.

J’avais du mal à émerger. Et, avant d’aller à mon tour dans la salle de bains, j’avais eu juste le temps de la voir s’orner d’un soutien-gorge en dentelle, rouge, avec des motifs floraux. Elle avait revêtu un shorty assorti à son soutif’. Hmmm, sexy girl… Je n’ai pas l’intention de te résister… Plus jamais. Sur ces pensées, je suis allé prendre ma douche…

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J’ai beaucoup pensé à la lingerie de Constance pendant que j’étais dans la salle de bains. Dire que c’en était une obsession est un euphémisme… Il n’y aurait même pas, à mon avis, de qualificatif pour décrire l’effet que ça me faisait. J’y ai pensé quand je me suis passé un peu de gel douche à la menthe glaciale partout sur le corps, puis quand je me suis rincé.

Un peu de parfum sur le corps… Je me suis brossé les dents… Je me suis lavé les oreilles…

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Constance étant dans la cuisine à faire je-ne-savais-quoi, j’en ai profité pour me rendre discrètement dans notre chambre, et je me suis habillé à mon tour. Un boxer bleu… Une chemise d’un blanc immaculé… Un jean taille skinny bleu… une paire de chaussettes noire… un pull-over bleu… Je me faisais tout beau parce que je voulais toujours être et rester le gendre idéal aux yeux des parents de Constance.

Pendant que je m’habillais, je pensais et repensais, sans arrêt, à la lingerie de Constance. Dieu seul savait ce que je voulais, quand on rentrerait à la maison…

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Constance rentra dans la chambre. Wouah ! Elle était ravissante. Elle portait un robe noire. Elle avait mis du rouge à lèvres, rouge intense… Hmmm, femme fatale…

Elle vint à ma hauteur, et m’embrassa. Nos baisers furent intenses, et nous y avons même mis la langue…

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C’était l’heure d’y aller… N’oubliant pas la bouteille de vin, un bon «petit» Minervois délicieux pour le palais, et ce même si Constance ne boit jamais… ou bien très très rarement, de l’alcool, et en vérifiant que nous n’avons rien oublié dans l’appartement, nous nous en allâmes.

Il nous fallait une demi-heure, trois quarts d’heure pour nous rendre chez les parents de Constance. Ils habitaient à proximité de Saint-Omer, en plein cœur du marais audomarois.

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Nous arrivâmes… légèrement en retard. Mais… seulement une petite dizaine de minutes… Pas de surprise, il fallait s’y attendre. Ah la la la, que vais-je faire de toi, Constance… ? Je plaide, cependant, volontiers, coupable, madame la juge ! Bien sûr que Mademoiselle Constance Moreau me plaît. Je vous jure !

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-«Eh bien, les jeunes, c’est pas trop tôt ! Mais qu’est-ce que vous avez bien pu faire pour être ne serait-ce que dix petites minutes en retard ?»

Autant les parents de Constance sont des gens qui sont à cheval sur les horaires, autant ce sont des gens que j’apprécie beaucoup. Ils sont un sens de l’humour… D’ailleurs, quand Olivier me l’ai dit en me serrant la main puis en faisant la bise à sa fille chérie, j’ai senti que c’était sur le ton de la plaisanterie. Luna, la petite sœur de Constance, elle aussi, était là. Elle me fit la bise, et prit sa sœur dans ses bras. Ah la la la, les sœurs Moreau. Fusionnelles... Inséparables...

-«Enfin bon… vous êtes là. C’est l’essentiel. Benoit, tu as de la chance, j’aurais sorti la pelle si vous étiez beaucoup plus en retard ou bien si vous nous aviez mis un lapin, tu sais...»

Toujours sur le ton de la taquinerie.

Si seulement il savait les raisons pour lesquels nous sommes arrivés un tout petit peu en retard…

Je regardais Constance, et ai pressé légèrement sa main tout en la caressant avec la pulpe d’un doigt.

Ah la la la, ce beau réveil… Constance a su rendre ce réveil… agréable… délicieux… meilleur… Je n’oublierai pas ce beau réveil de sitôt.

Quand je pense à la lingerie de Constance… j’avais déjà hâte d’être de retour à la maison.

Constance, tu es belle… et je t’aime.

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