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"Où, Laura ?"

Publié le par Plaisir d'écrire

    Laura avait fini de me retirer mon pantalon, et je lisais facilement sur son visage une expression de jubilation. Mon pantalon enlevé, c’était symbolique à ses yeux : elle jouissait de ce moment parce que de par ce geste anodin, j’avais exprimé mon désir et mon consentement. J’avais exprimé mon envie de faire l’amour, moi aussi. De faire l’amour avec elle. De lui faire l’amour.

    Je t’aime de Michel Polnareff…

    Nous nous appartenions, l’un et l’autre. L’un à l’autre.

    Elle ne portait plus que son tanga en dentelle, couleur bleu poudre…

    Je ne portais plus qu’un boxer noir. Et à l’intérieur se dessinait… une bosse proéminente, prononcée. Prometteuse. Symbole de ma virilité, de mon excitation… et de mon désir. De mon désir de lui faire l’amour. Je ne pouvais plus la cacher, cette bosse à l’intérieur de mon sous-vêtement. Je ne le voulais pas. J’en étais fier. J’en étais tout ému.

    Nous étions désormais à égalité, et nous jouissions d’être sur la même longueur d’onde. Ça nous permettait de nous savourer encore plus. Toujours plus.

    Nos visages étaient collés l’un contre l’autre, et nous nous embrassions et nous nous roulions des pelles, comme bon nous semblait. Personne n’allait nous en empêcher. Et nous ne nous faisions pas prier.

    – Je t’aime, Benoit…

    M’a murmuré Laura à l’oreille…

    Elle avait toujours les bras pendus à mon cou et c’était ainsi qu’elle s’agrippait à moi et aussi qu’elle me retenait prisonnier.

    Nous étions l’un contre l’autre, et nos corps se frottaient. Ainsi, je pouvais aisément sentir la magnifique poitrine de Laura contre mon torse. Ça me faisait toujours autant un je-ne-sais-quoi que de sentir la volupté de ses seins contre ma peau.

    – Je suis si bien avec toi, Benoit...

    M’a murmuré de nouveau Laura à l’oreille…

    Rien. Absolument rien n’aurait pu briser le charme de ce moment.

    Fantasy de Earth, Wind and Fire…

    Dans un instant d’abandon de moi, j’ai retiré une main de la chute des reins de ma partenaire, là où elle était posée depuis un petit moment, et je l’ai déposée sur son sein gauche. Dès lors, la main en question a palpé ce sein et les doigts en effleuraient le téton.

    – Ah...

    Ah ?

    Laura avait soupiré.

    Elle prenait du plaisir quand je m’occupais de ses seins.

    – Benoit...

    Elle a prononcé mon prénom d’une voix aiguë. Comme si…

    – Benoit… Ah...

    Elle avait toujours son bras autour de mon cou.

    – Benoit… Benoit… Benoit...

    Elle prononçait mon prénom mais elle haletait. A croire que ma main, à elle seule, lui procurait des vagues quand je caressais son sein et que je titillais son téton.

    Moi, j’étais sous le charme de ses gros seins, bénis des dieux.

    – Tu les aimes, mes gros seins, Benoit ?

    J’ai regardé Laura, et j’ai hoché la tête. Ma main était toujours sur son sein, doucement.

    – Je crois que ça veut dire oui, ton mouvement de tête, là. Tu les aimes, hein ! N’essaie même pas de le cacher !

    Je me suis penché un petit peu vers le bas. Je m’abaissais un peu en fait, et ma bouche a alors quitté la sienne. Elle a longé successivement ses lèvres… son menton… sa gorge… son cou… son buste… la naissance de ses seins… son décolleté.

    De petits baisers tout fins… Comme si mes lèvres se posaient à peine sur la peau de la jeune femme et s’en allaient l’instant d’après. Toutefois, j’avais à cœur que Laura sente ma bouche sur elle, quand même, à chaque fois.

    Je savais qu’elle raffolait de mes caresses, quelles qu’elles soient.

    Moi… Je me délectais de pouvoir la toucher, quelque soit la manière à laquelle je m’y prenais.

    Nous en tirions du plaisir, tous les deux. Et… ça nous plaisait.

    Je couvrais Laura de baisers, et je ne pouvais pas m’en empêcher. Je n’avais pas envie de m’arrêter là. Oh non…

    Strictly Physical du girls band allemand Monrose…

    Laura et moi, nous nous faisions la cour de la sorte.

    Laura et moi, nous faisions l’amour…

    Nous nous dévorions des yeux. Nous nous dévorions tout court.

    Partout où ma bouche était passée, je m’étais assuré qu’elle embrasse la peau de ma partenaire… et qu’elle la goûte ainsi. Et, justement, chaque fois que j’ai honoré cette peau de mes lèvres, je me suis rendu compte, à chaque fois, que Laura appréciait ces baisers parce que : elle avait émis un petit gémissement… je sentais une sorte de tremblement quand je la touchais, avec ma bouche… sa peau avait la chair de poule…

    Et d’ailleurs…

    – Benoit… Benoit… Embrasse-moi encore ! S’il te plaît...

    C’était demandé si gentiment… Je n’allais, dès lors, pas me faire prier ! Et ni une, ni deux, j’ai reporté mon attention… et mes lèvres sur la belle peau rose pâle de cette jeune femme que j’étais en train de faire mienne, petit à petit.

    – Où, Laura ?

    Je voulais entendre de sa propre bouche ce dont elle avait envie. Il fallait qu’elle me le dise clairement. Il fallait que je le sache, noir sur blanc.

    – Rhoo, Benoit… Tu sais bien où...

    – Où, Laura ?

    Moi, ce que je voulais, c’était lui donner le plus de plaisir possible. Et pour être en mesure de lui en donner du mieux possible, il fallait qu’elle me dise tout de ses désirs. C’était comme ça.

    – Où, Laura ? Dis-moi !

   Je le lui répétais une nouvelle fois.

    Elle voulait que je la caresse et que je lui donne du plaisir ? Soit. Mais, il fallait qu’elle soit claire et qu’elle me dise ce qu’elle voulait.

    – Benoit… Benoit...

    Je la regardais, droit dans les yeux. Je la fixais du regard. J’espérais y trouver une réponse.

 

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