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Moment câlin 2

Publié le par Plaisir d'écrire

Ah les papouilles et les mamours... Avant de rencontrer Laura, je n'avais jamais connu ça. Je réalise aujourd'hui à quel point on peut en tirer du plaisir. Ça en procure à quelqu'un autant qu'on en reçoit. Avec Laura, je suis bien. Il n'y a rien de plus à dire. Ce qu'on vit là, dans ce lit, ça ne s'est pas passé hier et ce ne sera pas pareil demain. Nos corps sont nus et nos cœurs le sont tout autant. Ce n'est pas plus mal de faire des pauses, pendant l'amour. Ça permet de reprendre son souffle. Et puis ne dit-on pas que le plaisir est encore meilleur lorsqu'on retarde le moment crucial, celui où l'on tutoie les étoiles et qu'on atteint le septième ciel ?

 

 

Laura, elle, n'a visiblement pas envie d'une trêve. Voilà qu'elle est passée de nouveau à l'attaque, avec mon sexe dans son poing.

 

- Laura..

- Benoit...

 

Nos voix sont douces. Nous nous bouffons des yeux. Ceux de Laura, eux, continuent de briller. Ils sont beaux à regarder. Je m'y plonge. Je m'y noie. J'aime ce sentiment.

 

- Laura...

- Oui, Benoit ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien. Juste... Tu es belle. Je suis bien, avec toi. C'est... bon, ce que tu me fais. Continue...

- Mon amour...

 

La voix de Laura est légère comme une plume. C'est un délice de l'écouter. 

 

- Mon mystérieux... Tu aimes comment je te masturbe ? Ça te plaît ?

 

Je regarde Laura. Je hoche la tête. J'approche mon visage du sien.

 

 

- Toi, tu veux m'embrasser. Dis-moi. Tu peux. Tu le sais, bébé. Et tu sais que j'aime ça. Tu t'y prends bien.

 

Je ne me fais pas prier car je reçois le message cinq sur cinq. Quel plaisir, ces moments ! Je ne reste pas de marbre car je ne sens que trop bien l'étau que le poing de Laura forme autour de mon érection. La main de ma belle s'agite. Crescendo, le tempo s'accélère et l'effet de fait irrémédiablement ressentir. C'est limite si ça me laisse sans voix. Tout ce que Laura me fait, j'aime ça et j'en redemande. Elle sait s'y prendre, il n'empêche, lorsqu'il s'agit de plaisir et de sexe. Impossible d'être indifférent. Impossible de ne rien ressentir. Nos lèvres se touchent. Elles se collent. Elles se moulent. J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est Laura qui en est la responsable, quoi !

 

- Tu m'as manqué, Laura. Je sais... Tu t'es pas absentée longtemps. Mais voilà. Je me suis senti seul. Ça a fait bizarre.

- C'est pas idiot du tout, tu sais, ce que tu dis, Benoit. Et tu sais quoi ? Moi aussi, j'ai ressenti la même chose. Depuis que j'ai pénétré dans votre loge, je me suis habituée à ta présence. Et là, j'étais seule. Pas pour longtemps, soit. Mais voilà. Tu m'as manqué. Je n'avais qu'une envie, c'était de revenir ici. Pour que tu me prennes dans tes bras.

 

 

 

À l'écoute de ces mots, ça fait immédiatement tilt dans ma tête. Ça rentre par une oreille mais il ne faut surtout pas que ça ressorte par l'autre. Nous sommes tous les deux dans le plus simple appareil. La différence, c'est que Laura vient de sortir temporairement de la chambre pour aller récupérer le lubrifiant qui se trouvait au rez-de-chaussée de la maison, dans son sac à main. Je plaide coupable sans hésiter, les deux mains levées. C'est moi qui ai fait mon caprice, si je puis dire, et qui ai insisté pour qu'elle descende le chercher. À présent, elle se réchauffe dans mes bras. Pendant son absence momentanée, je me suis installé à sa place afin qu'elle s'imprègne de la chaleur de mon corps.

C'était la moindre des choses que je puisse faire. Laura est câline. Laura est gentille. Elle est un amour, cette nana. Quand elle a les yeux qui brillent, quand elle a le sourire aux lèvres, j'accepte de déposer les armes. Quand elle prononce mon prénom, quand elle me dit qu'elle est on-ne-peut-mieux auprès de moi, je prends chaud et j'aimerais limite faire un arrêt sur image. Je fais main basse sur la bouche de Laura et j'y reste. Pour rien au monde j'ai envie de m'en retirer. Moi aussi, je suis bien. L'émotion s'empare de moi et m'étreint. Sans réfléchir, je presse mon corps contre celui de Laura. Je veux retrouver la douceur de sa peau. Je veux retrouver sa chaleur et son humidité.

 

 

 

Laura a son fameux petit rictus coquin dont je commence à avoir l'habitude. L'instant d'après, je capte un soupir.

 

- Benoit... Si seulement tu sentais battre mon coeur contre ton oreille... Sous tes doigts... Je... Je ne rêve que de ça.

 

En guise de réponse, je presse davantage mes lèvres sur celles de la chérie. S'entendre dire qu'on est la personne qui compte le plus pour quelqu'un, ça fait chaud au cœur. Là, j'ai juste envie d'être bien auprès de Laura. Tout contre Laura. 

 

 

 

Plus Laura me branle, plus j'ai le souffle court. Je ressens le besoin de trouver un second souffle. Du coup, je me retire momentanément de la bouche de ma petite amie. Laura ne perd pas de temps pour se rendre compte de ce qu'il se passe.

 

- Il faut peut-être que je te ménage, chéri. 

 

Laura se met alors à glousser.

 

- Tu aimes le sexe, mon amour. T'es comme moi. J'aime que tu sois comme ça. Mais plus ça va, plus t'es épuisé à force.

 

Je regarde Laura. Non... Non! Qu'elle ne me ménage pas ! Oui, en effet, j'ai besoin de reprendre des forces. Mais non, cependant, je n'ai pas du tout envie que ça se calme entre nous. 

 

- Laura... Oui, je l'avoue. Je suis un peu fatigué. Mais voilà. Tu aimes le sexe, toi aussi. Et je suis bien, avec toi. J'aime que tu sois comme ça. J'ai tout sauf envie de m'endormir. S'il te plaît. Continue, jolie rousse.

- Hmm, mystérieux... Mais moi aussi, j'ai envie de continuer, tu sais ? On continue, alors ? 

- Mais bien sûr qu'on continue, chérie! Quelle question !

- Be... noit ! Tu es à moi et je compte continuer d'en profiter. Oh... oui.

- Un baiser, Laura.

- Un baiser, Benoit.

 

On reprend notre partie de baisers. C'est grisant de sentir l'haleine d'une personne quand on l'embrasse. Et si on touche son corps dans le même temps, ça rend le baiser encore meilleur. Enfin... C'est ce que je pense.

 

- Aaah...

 

Et revoilà Laura qui soupire.

 

- Laisse-moi deviner, Laura. Je... crois savoir ce qui te fait soupirer comme ça.

- Ah... oui, mystérieux ?

- Ouais.

- Et qu'est-ce qui me fait soupirer comme ça, alors ? Tu peux me le dire ?

- Hmm... Peut-être que c'est parce que j'ai mes mains posées sur toi. À toi de me dire, ma jolie...

 

Sans répondre, Laura repose ses lèvres sur les miennes. Elle les presse. C'est un baiser fougueux qui me prend de court.

 

 

 

J'ai le souffle coupé. Dites-moi comment je suis censé retrouver une respiration normale si Laura s'amuse à jouer à ce jeu-là. Je sais bien que c'est sa nature et que c'est quelque chose de naturel chez elle. Ça me plaît et pour rien au monde je veux que ce trait de personnalité la quitte.

 

 

- Benoit...

- Oui, Laura ? Qu'est-ce qu'il y a ? 

- Tes mains et ta bouche sur ma poitrine me manquent. Je sais que tu les aimes, mes gros seins. J'ai envie que tu saches à présent que je ne peux pas m'en passer, désormais, de tes mains et de ta bouche sur mon corps. Voilà. C'est dit.

 

Ces mots me touchent. Je la regarde, Laura. Quand elle se met à nu, quand elle ne joue plus les grosses dures, ça me fait particulièrement quelque chose.

 

- Laura...

- Benoit...

 

Décidément, nos yeux ne se quittent pas et n'y parviendront pas, si nous continuons de nous bouffer du regard comme nous le faisons.

 

- Moi aussi, vois-tu, je ne peux rien faire quand tu me manges des yeux comme tu le fais et quand tu me parles.

- Benoit...

- Je vais continuer, Laura. Je suis inspiré.

- Continue, alors. J'aime que tu le sois, inspiré. Surtout quand c'est moi, ta muse.

- Tout ce que tu voudras, je te le donnerai, jolie rousse.

- Alors, tout ce dont tu auras envie, je suis prête à faire en sorte que ce soit à toi, mon mystérieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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