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"Tu te souviens?" 14

Publié le par Plaisir d'écrire

Mon a… mour… Mon a… mour ! J'en revenais pas. Je venais d'avoir mon tout premier orgasme et c'était toi qui me l'avais donné. Là encore, je comprenais pourquoi on en fait tout un plat. Mon corps était en sueur. J'avais l'impression que ma poitrine déjà lourde avait pris du volume. Je sentais que mon sexe était beaucoup mouillé. Je me connais… je devais avoir de petits yeux. N'est-ce pas, Théo ?

Tu haletais, ma chérie. Tu avais besoin de retrouver ton second souffle. Il faut dire que je t'avais plus ménagée, avec ma langue et mes deux doigts en toi ? Moi, là encore, tu pouvais compter sur moi pour que je te quitte pas des yeux. Tu inspirais, tu expirais. Ta poitrine lourde se soulevait à chacune de tes respirations. Bérénice… tu étais bel et bien en sueur et quand je passais mes doigts tout doucement sur ton sexe, je peux te dire que tu l'étais, trempée. Ça présageait une suite intéressante, émoustillante. Et… oui… Bérénice… tu les avais, tes jolis petits yeux. Mais là, c'étaient pas des petits yeux du matin. Non… c'est parce que tu venais de jouir, ma chérie. Et moi, j'étais fier de l'avoir donné, ce sacro-saint premier orgasme. Le premier d'une longue… très longue série, Bérénice et j'y comptais bien. Ma jolie coccinelle… C'était tout pour toi, rien que pour toi et j'avais bien l'intention de continuer. Oh… oui.

Mon amour… Je te voyais, tu sais ? Je te quittais pas des yeux, moi non plus. Tes yeux… c'étaient les yeux d'un homme qui est fou amoureux de la femme qui partage sa vie. Et là… tu me regardais. Il n'y avait que moi. Oui, Théo… C'était à moi que tes regards doux, amoureux étaient destinés. Ça me faisait un… je-ne-sais-quoi. Je sais pas pourquoi mais je me disais dans ma tête que j'étais la seule, la dernière femme sur Terre. J'étais Vénus, la déesse de l'amour et de la séduction. J'étais Bérénice, ta petite amie, ta déesse du sexe. Et à ta façon de me regarder… moi aussi, je me sentais bel et bien follement amoureuse. Oh… oui. À ta façon de me regarder, Théo… c'était tout pour moi, rien que pour moi. Tu te tenais au-dessus de moi et tes yeux étaient pétillants. Thé… o… tu peux pas le nier, même aujourd'hui.

Comment j'aurais pas pu les avoir comme ça ? Bérénice… Béré', Béré', Béré'… Dis-moi… Tu étais nue et toi aussi, tu me quittais pas des yeux. Avec tes petits yeux… avec tes longs cheveux lâchés… sans tes lunettes… tu faisais un petit peu plus jeune encore que tu l'étais. Tu me souriais. Et toi non plus, ne le cache pas. Ne mens pas. Tes yeux à toi, eux aussi, ils l'étaient, pétillants. Et même si tu avais les traits déjà marqués parce que le plaisir te fatiguait, tu n'attendais plus que moi, tout entier.

Ché… ri… J'avais beau être allongée, j'arrivais à le voir, ton sexe. Je savais quel goût il avait. Je t'avais masturbé, je t'avais sucé. À présent, je savais aussi sa taille et sa grosseur. Mais… Mais il me restait une inconnue. Oui… je mourais d'envie de te sentir tout entier en moi. J'étais curieuse de découvrir ce que je pourrais ressentir une fois que tu me pénétrerais. Ces sensations… cette taille… cette grosseur… Y'avait quelque chose qui me manquait. Des informations essentielles. C'est alors que je t'ai regardé. Je me suis mordue la lèvre. J'en pouvais plus d'attendre. Je te voulais, Théo.

Toi… tu voulais me faire craquer. Avoue, Bérénice ! Tes yeux… ils me suppliaient. J'avais beau être au-dessus de toi… ça t'empêchait pas le moins du monde de gigoter. C'étaient le désir et l'excitation qui te faisaient faire ça. Tout ça… je le voyais. J'étais pas dupe, tu sais ? J'étais pas idiot. J'étais tout sauf ça. Je savais que tu n'attendais plus qu'une seule chose. Tu mourais d'envie d'avoir… de recevoir… d'accueillir mon pénis en toi. Il faut dire qu'on en avait parlé de ce moment-là. On l'avait envisagé sous toutes les coutures. Avec ou sans préservatif ? Toi sur moi, et tu me chevauchais ? Moi sur toi ou bien moi derrière toi ? Nous deux, l'un contre l'autre, enlacés, en «petites cuillères» ? Là… je sais pas pour toi mais moi, ça avait peu d'importance au final.

Toi aussi, tu en mourais d'envie d'introduire ta queue dans mon vagin et de me pénétrer, mon chat. Et tu sais comment j'en étais sûre ? Tu bandais comme ce n'était pas permis. Elle était grosse, ta queue. J'avais beau appréhender parce que c'était la première fois… Ton beau sexe… il était en érection et il me donnait l'appétit. Oh… oui. Il était gros. Quand je t'avais branlé avec mes mains… avec mes seins… je t'avais décalotté ton gland. Et là, à mesure que tu étais excité et que t'avais envie de moi, ton gland… il était brillant. Mon a… mour ! Je te donnais vraiment envie, ça voulait dire ! Désolé si j'ai pas pu réprimer un gloussement mais…

Bérénice… Je te comprends. J'étais au-dessus de toi et tu me voyais. Je portais plus rien pour cacher l'envie que j'avais de toi. J'en étais fier de cette érection que j'avais À CE MOMENT-LÀ, tu sais ? Elle traduisait avec fidélité l'amour, la tendresse, l'envie, le désir, la passion que je ressentais pour toi, jolie coccinelle. On se disait rien. Nos yeux parlaient pour nous. On se mangeait des yeux. On se souriait. Ché… rie… j'avais tellement envie de toi. Tu l'as compris. «Mon a… mour… Fais-moi l'amour… Ton sexe dans le mien… J'en rêve depuis longtemps… Viens…» Je t'ai embrassée, princesse. Je me suis couché sur toi et tu m'as serré très fort. Avec ma main droite, je me suis guidé jusqu'à l'entrée de ton vagin. Je me suis glissé tout doucement en toi. Nous y étions. Nous faisions l'amour.


 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

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