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La fin (faim? ...) justifie les moyens

Publié le par Plaisir d'écrire

J'ai eu soudain le visage enserré par les deux jolis gros seins de Laura. Ma visibilité en était par conséquent réduite. Je devais me fier à mes oreilles pour me faire une certaine idée de l'état extatique de cette femme, à ce moment-là. Elle soupirait. Elle poussait des petits bruits, typiquement Laura. Elle avait son «petit» rire libidineux, là encore, caractéristique d'elle. Je n'avais même pas besoin, limite, qu'elle me touche, si ce n'est plus. De l'entendre m'émoustiller de la sorte, j'en bandais. J'étais toujours aussi dur. J'en étais baba.

– Oui, mon chéri… Ils sont contre ton visage, mes jolis nichons… et ils te caressent… Et… ils sont à toi, maintenant… Ne l'oublies pas, Benoit… Je veux que tu les aimes autant que tu en as envie…

Sans transition, sans cérémonie, elle s'est mise à s'agiter tout contre moi. C'était comme si elle était prise d'un accès de folie et qu'elle n'avait aucun moyen de se calmer. Oh… Connaissant Laura… Elle n'en avait pas envie. Je ne le savais que trop bien. De la sentir gigoter tout contre moi et qu'elle en jouait, ça a mis mon esprit tout entier en ébullition.

– Mon chéri… Tu sais pas à quel point tu mets mon cœur mon corps en fête…

Oh… si, Laura… J'en avais une «petite» idée. Tu te méprenais…. Je n'avais peut-être quasiment pas, peu d'expérience, soit. Mais je n'étais pas dupe, tu sais? Je n'étais pas idiot. J'étais tout sauf ça. Et là, tu pouvais compter sur moi pour marcher sur tes plates bandes, ma jolie rousse. Oh… oui.

– Et moi, je sais pourquoi tu es toute fofolle. Oui… Nous sommes collés l'un à l'autre… Et tu auras beau dire, Laura… Tu ne peux pas t'en passer… Non…

Peut-être, beau mystérieux… Hmmm…

– Pas… Plus de peut-êtres à présent, miss…

– Eh bien… Tu m'ensorcelles, ché… ri… J'ai plus peur de te le dire.

Sans se poser de question, Laura a associé les actes aux mots. Une fois de plus. Elle a passé ses bras autour de mon cou et, simultanément, elle s'est davantage collée à moi. Ses yeux brillaient d'un éclat alors inédit, ils étaient à la fois heureux et émus. Extatiques et sensibles. Laura, en fait, achevait sa métamorphose. Elle avait décidé de se mettre cent pour cent à nu. Tout ce qu'il se passait depuis à présent quelques heures avait fini de la conforter dans ses choix, dans ses décisions, dans ses pensées, dans ses actes. Et là, rue de Saragosse, à Montpellier, chez sa meilleure amie, c'était le seul endroit où elle était bien, se sentait bien, se savait bien.

– Eh oh…! Y'a quelqu'un sur Terre? Je peux savoir ce qu'il y a dans ta «p'tite» tête, mystérieux rousse?

C'était l'ironie de la situation! Ni plus, ni moins! C'était l'hôpital qui se foutait de la charité! Je lui montrais que moi aussi, j'avais du répondant. Et je le lui montrais par le biais de mon sens de l'humour. Eh oui! J'étais bel et bien en mesure de marcher sur ses plates bandes.

– A… tten… tion… C'est pas bien de jouer à ce jeu-là avec moi, tu sais, Benoit?

La Berlue, version de Etienne Daho…

– Et moi, je dis que… t'aimes que je m'y risque… Hein? Pas vrai, Laura? A… lors?

– Je peux plus lutter. Oh et puis zut, quoi! Tu veux savoir, Benoit? Oui, je pense à toi. Tu te donnes tout entier. Oui, tu es présent, dans mon corps et dans ma tête. Je veux me donner à toi. Y'a rien d'autre qui compte, là.

– Moi non plus, je veux pas lutter. C'est fini, Benoit tout timide, Benoit timoré. Oui, Laura… Tu y as touché, à mon cul… Et à présent, c'est fini, Benoit ennuyeux, Benoit complexé. C'est TOI. Lau… ra.

– Be… noit.

Je notais que son grain de voix n'était plus tout à fait le même. Là, c'était clair. Laura se laissait submerger par l'émotion du moment. Elle n'était plus aussi sûre qu'elle n'avait voulu le montrer jusque-là. C'était comme si… plus rien n'avait d'importance et que laisser émerger sa partie immergée de l'iceberg, c'était ce dont elle avait envie. Laura perdait tout contrôle. Elle voulait ça, Laura; me donner son coeur, me donner son corps.

– Ché… ri… Tu en as conscience que, moi aussi, je joue avec toi? Tu en as conscience? J'aime ça.

Zero des Yeah Yeah Yeahs…

Laura s'est légèrement relevée. Oh… C'était un mouvement de rien du tout. C'était juste l'occasion pour elle de revenir à ses obsessions: être la plus audacieuse possible ET reprendre le dessus sur moi, aussi rapidement qu'elle le pouvait. Et là, mes pensées sont allées en plein dans le mille. Comme quoi, je commençais à connaître la jeune femme. De mieux en mieux.

Elle empaumait délicatement sa belle poitrine. Les deux monts d'amour aux larges aréoles rosées étaient collés l'un à l'autre.

– Benoit…

Les deux vallons plantureux me faisaient de l'oeil aussi bien qu'ils me taquinaient. Laura se donnait à moi, c'est vrai. Certes. Oui. Mais… et surtout… j'avais une fois encore, là, l'exemple concret qui faisait de l'attitude de Laura, un comportement qui ne dit rien ET qui ne fait rien au hasard. Non. Laura ne disait rien, ne faisait rien, comme ça. Elle… jouait, le cas échéant. Et ça avait l'air de lui plaire, à ce que j'entendais, à ce que je parvenais à voir. Car, oui. Laura se blottissait contre moi. Elle ne s'en privait pas le moins du monde. Elle en tirait du plaisir, allégrement.

– Oui… Benoit… Ché… ri. Je suis comme ça… Je joue… Et je ne compte pas m'arrêter, là… Tu m'entends?

Elle avait beau dire ça, ce n'était jamais sur un ton autoritaire, réprobateur, tout ce que vous voulez. Non. Simplement… Laura aimait bien garder cette désormais pseudo-emprise qu'elle semblait maintenir sur moi depuis le début et notre rencontre. C'était comme ça qu'elle était, Laura. Ni plus, ni moins. C'était sa nature profonde.

C'était ainsi qu'elle n'en faisait qu'à sa tête. C'était ainsi qu'elle m'avait séduit. C'était ainsi qu'elle me plaisait. C'était par conséquent comme ça que j'avais envie d'ELLE. LAU-RA.

Elle s'agitait, elle se dandinait. Elle ne calculait rien. Elle donnait juste libre cours à ses illuminations lubriques. Elle vivait le moment. Elle se donnait, corps et âme.

– Mon amour… Aaah…

Elle me regardait, dans le blanc des yeux. Ce n'était pas tant le geste qui l'excitait. Non… C'était le contexte. C'étaient les mots. C'étaient les attitudes respectives. Et… Sachant, au plus profond d'elle, que je n'opposais plus de résistance, que je me déclarais ville ouverte, ça, ça l'excitait. Benoit… Ce claviériste… Ce choriste… Cet homme… Ce mystérieux… Et là, ce bel amant que j'étais, quand j'étais avec elle.

– Benoit…

Mon prénom, elle le prononçait comme si c'était une mantra. Elle ne s'en lassait pas. Elle le répétait comme si c'était un radeau de sauvetage auquel elle s'accrochait, s'arrimait. C'était MOI. Et pas un autre que MOI. Et là, vu comment elle jouait avec moi, comme elle était fofolle, endiablée, déchaînée, elle me le faisait tout aussi bien comprendre de cette manière. Pour Laura, tous les moyens étaient bons pour me faire perdre définitivement la tête.

Woman de John Lennon…

– Tu vois, Benoit? Je suis toute fofolle et je compte pas m'arrêter là! Ce serait mal me connaître, tu crois pas?

Je n'ai pas réagi sur le coup. Je ne savais que trop bien que l'ouragan Laura allait de nouveau faire des siennes, incessamment sous peu. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne…

La fin justifiait les moyens.

C'était ce que se disait Laura, au plus profond d'elle.

Si elle faisait des siennes, ainsi… Si elle se montrait sous une nuit joueuse, coquine, libidineuse, ce n'était pas pour rien. Non. Elle n'en oubliait pas ses obsessions. Et là, ses pulsions s'apprêtaient à rejaillir. Elles étaient aux aguets. Laura allait de nouveau passer à l'offensive, sa nature profonde allait reprendre le dessus.

Elle frottait, une nouvelle fois, sa magnifique poitrine contre mon visage. Et dieu sait que je les sentais, ressentais, ses beaux gros nichons. Mais la caresse était douce, légère comme une plume. Non appuyée. Tout sauf brusque.

Ses seins étaient lourds. Chauds.

Ils étaient humides. De sueur, d'huile de massage, de salive.

Ils me faisaient de l'oeil. Rhoo…! Les deux larges aréoles étaient comme deux yeux, les tétons étant comme des cristallins. Et alors que Laura n'en faisait qu'à sa tête et qu'elle maintenait cette étreinte particulière… avoir ces seins et en être caressé faisait que je les avais en gros plan, sans faire de jeu de mots.

C'était moi ou j'avais l'impression qu'ils me fixaient? C'était moi ou… plus je les regardais, plus ils me faisaient un effet d'hypnose? Mmmh… Oui… Ce devait être ça… Je ne les lâchais plus du regard.

Laura en a d'autant plus renforcé son étreinte. Elle avait les bras pendus à mon cou. Elle me tenait, me retenait et ne me lâchait plus.

Black Burning Heart du groupe Keane…

– Entrouvre… tes lèvres, Benoit…

J'ai fermé les yeux, en guise de réponse immédiate. C'était automatique. Je me laissais aller. Sa voix étant douce, charmeuse, caressante, il ne pouvait pas en être autrement. Elle susurrait, elle minaudait. Comment ne pas y être sensible? Comment ne pas lâcher du lest, alors? Pas possible.

– N'oublies pas… N'oublies ja… mais, mon Benoit… Ils sont autant à moi qu'à toi, mes seins… Et là, je veux… que tu me les caresses…

Puis, il y a eu un silence. Un silence qui ne pouvait, bien évidemment, pas durer éternellement, nous connaissant un peu mieux, sans cesse, tous les deux. Et ça a été Laura qui a frappé la première, ça allait de soi.

– Tu as fermé les yeux, a… mour… C'est bien. C'est comme ça que je te veux… Je veux que tu les aimes, mes beaux… seins…

J'avais les yeux bien clos. Et j'attendais…

C'est alors que j'ai senti quelque chose d'arrondi, de dur… et de plutôt pointu entre mes lèvres. C'était tiède. Ça avait un goût indescriptible. Inédit. Mains, néanmoins… curieux, gourmand, amoureux des petits plaisirs de la vie comme je l'étais, dans ma plus stricte intimité… j'y ai davantage concentré mes pensées, mes envies. Mes pulsions de l'instant. Je me suis mis à entourer davantage ce pic pointu de mes lèvres.

Laura s'est mise à soupirer, à grogner de satisfaction. Et puis ça a été au tour d'un gémissement éloquent, long. C'était implicite. Tellement excitant. Encourageant.

– Hmmmm… Mes beaux gros seins… Mes gros tétons… Vas-y, beau mystérieux… Donne-moi ce plaisir que j'aime, dont j'ai envie… Je… suis… à… toi.

Laura… m'avait donc fourré l'un de ces tétons exquis dans la bouche… et j'étais en train de la téter!


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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