Lingerie et intentions...
-«Tu n’en perds pas une miette de moi, mon amour?»
Constance ne fait que dire tout haut ce que je pensais tout bas.
-«Tu te régales, hein! Tu as vu ce que ce que je porte?»
Ah ça… Tu m’étonnes que je me régale en te voyant porter toute cette lingerie qui te va bien, ma belle. On dirait bien que tu y as pris goût depuis qu’on est ensemble.
-«Ça te plaît? Ça t’excite, hein! Avoue!»
Je plaide coupable, madame la juge! Bien sûr que tu me plais, ma belle Constance A MOI. Il n’y a que toi qui m’excites, ma belle.
-«Je me suis faite toute belle et sexy pour toi. Rien que pour toi.»
Si tu me réveilles comme ça chaque matin, en portant de la lingerie sexy, je me lèverai du bon pied et je penserai à elle et à toi, à longueur de journée.
Je n’avais pas une actrice porno en face de moi. C’était MA Constance. MA Constance à MOI, en chair et en os, et elle était debout. Elle me faisait face. Elle avait pris une pose lascive. Elle avait les yeux braqués sur moi. Constance est belle, et je l’aime.
-«Hmmm… Constance… Tu y as pris goût à la lingerie, dis-moi!»
Elle laissa parcourir ses mains le long de son corps.
-«Je me rappelle du bon vieux temps, quand on était en licence pro… Tu étais toujours avec Marie, Valentin, Nicolas, Pauline etc. Tu me plaisais, mais j’osais pas venir te parler. Ils étaient toujours avec toi. Tu sais à quel point j’ai pris sur moi pour te parler… Ça n’a pas été facile, mais j’ai voulu apprendre à te connaître. Et puis, un beau jour, je t’ai ouvert mon cœur, et mon cœur, il est aujourd’hui à toi.»
Elle avait les yeux pétillants, et je me demandais s’ils n’étaient pas humides, par hasard… Quand une émotion prend possession d’elle, Constance laisse ses émotions ressortir. Moi, du temps où on était étudiant, je pensais qu’elle était froide et qu’elle ne laissait ressortir ses émotions, mais ça, ce n’était qu’au tout début. J’ai appris à la connaître, et elle n’est pas du tout comme ça. Constance est un trésor, une femme intelligente. Certes, elle ne parle pas pour rien dire, mais quand elle vous apprécie, elle se livre volontiers à vous. Elle s’est livrée corps et âme à moi.
-«Je dois t’avouer que… je ne connaissais pas cette facette de toi, Constance. Mais voilà, ça me plaît. TU me plais. N’aies pas peur de te faire sexy pour moi, le matin. Tu ne fais rien de mal, tu sais!
Constance se mordit la lèvre pour toute réponse.
-«Tu le fais d’exprès de me torturer, avec toute ta lingerie, et que tu me fais face? Avoue!»
Constance se rapprocha du lit. Elle se mit à quatre pattes, et rampe vers moi, d’une démarche féline.
Puis, elle me dit, en plaçant à califourchon sur moi:
-«Peut-être...»
Elle m’embrassa. Encore. Encore, et encore, et encore.
Puis, elle éloigna sa bouche de la mienne, et posa ses mains sur mon torse nu. Elle flatta ma poitrine puis mes abdominaux, et enfin mon bas-ventre. Elle eut soudain un sourire diabolique que je ne lui connaissais pas.
J’ignorais ce qu’elle avait en tête...