Sa main continuait sa progression vers le sud. Constance la posait sur son cœur : elle aimait le sentir battre. Son cœur est l’antre qui contient l’amour qu’elle a pour moi. Il est généreux, et même si le corps de Constance l’est moins que celui d’autres femmes, Constance est la femme la plus sensuelle du monde à mes yeux. Elle est la femme que j’aime. Nous ne nous disions rien. Nous nous observions. Nous nous regardions. J’étais aux premières loges, elle était dans ma ligne de mire. Constance savait l’effet qu’elle me faisait. Elle savait qu’elle m’excitait. Elle savait qu’elle pouvait compter sur moi si elle avait envie que je me rapproche d’elle… et que je la caresse. Que je sois artisan et instrument de son plaisir. A ce moment-là, elle n’avait pas encore de sextoys pour se donner du plaisir, alors… elle se servait de moi. J’en étais honoré. J’étais fier de la conduire au septième ciel.
A l’aise, et en sécurité, elle se laissait aller et céder au plaisir que lui procuraient ses caresses. Ses mains, elle les laissait dériver gentiment mais sûrement plus bas. Ça me faisait un je-ne-sais-quoi que de voir Constance aussi bien et en paix avec elle-même. Elle n’avait plus la moindre honte lorsqu’elle osait poser ses mains sur elle. Elle ne cherchait même plus à dissimuler le plaisir qu’elle y prenait, et pour être honnête, ça s’entendait mais ça décuplait mon excitation, à moi aussi. Au fur et à mesure que sa main descendait encore et toujours plus bas, Constance paraissait se laisser aller, lâcher prise. Par exemple, ça pouvait se voir quand ses yeux «jouaient» : ouverts… fermés… mi-clos. Elle avait désormais réussi à être amoureuse de son corps. A travers mon regard bienveillant… et toujours aussi amoureux, elle se lâchait et… ça me plaisait. J’étais fier d’être toujours amoureux de ce petit bout de femme.
Alors qu’elle continuait de se toucher, ses yeux glissèrent de temps à autre sur moi. Je pense qu’elle mourait d’envie de savoir si je jouissais du spectacle qu’elle était en train de mettre en scène, là, juste sous mes yeux. J’étais voyeur. Spectateur du show privé qu’elle m’offrait, et… j’aimais ça. Sa main au niveau de son pubis… Elle conservait un petit triangle de poils dont elle avait l’habitude de s’occuper avec soin. Elle y tenait à son maillot brésilien, et elle savait que je l’aimais également. Il devenait de plus en plus difficile pour elle de réprimer le désir et l’envie qui prenaient possession d’elle. Elle avait de plus en plus de mal à se calmer. La seule solution pour elle? Satisfaire son désir. Comment ? En cajolant et en câlinant son petit bouton de rose. Ce jour-là, ce matin-là, c’était une simple petite culotte en coton, d’un blanc virginal, qu’elle portait. Elle glissait un doigt ou deux dans sa bouche, pour les rendre humides. Puis, sa main se posait d’abord timidement sur le tissu du sous-vêtement. Je ne sais pas, mais je pense que Constance avait envie de sentir la douceur de ce morceau de lingerie sur sa peau, et de la faire frotter. D’ailleurs, sa respiration n’était déjà plus la même. Elle était plus saccadée. Constance ne me regardait plus. Elle regardait sa main passer sur sa culotte, et son regard… c’était comme si elle appréhendait la suite des évènements. Ça ne faisait pas longtemps qu’elle avait pris plaisir à se caresser. La douceur du contact du coton sur son abricot devait être exquise puisque je la voyais se cambrer. Sa tête partait en arrière. Elle émit un petit bruit de plaisir. Un petit bruit qui lui était propre et que je n’avais jamais entendu avant d’être avec elle. Elle savait, au même temps, que je ne perdais pas une miette du tableau pour lequel elle était en train de poser, juste pour moi. Mais je savais, moi, que c’est le plaisir qui faisait qu’elle se cambrait et qui la faisait bouger ainsi.
A un moment donné, elle s’est mise à jouer avec sa culotte et à la faire coulisser sur l’entrée de sa fente. De là où j’étais et où j’avais une vue privilégiée, il était impossible de fermer les yeux sur sa grotte d’amour qui se dilatait et qui commençait gentiment mais sûrement à mouiller. Elle en est venue ensuite à dénuder un petit peu son minou tout en conservant le petit morceau de coton qui couvrait encore son intimité dans sa majorité. Elle fit glisser un doigt sur l’entrée de sa fente, de haut en bas, de bas en haut. Cela eut pour effet de lui faire donner de la voix. Elle a émis un autre petit son plaintif quand le bout de ses doigts a fait connaissance avec le miel qui commençait à lubrifier sa minette. Elle a ainsi commencé à effectuer de doux petits mouvements circulaires. L’une de ses mains était préposée à lui titiller le minou. Son autre main, elle avait décidé de la poser sur son sein. Deux de ses doigts en profitèrent pour pincer doucement ce téton. Elle était possédée par le désir, et succombait au plaisir qu’elle commençait à se donner.
Elle délaissa ses deux beaux petits seins tout mignons, et se lança, à corps perdu, à la quête du plaisir, celui qui fait tout oublier (ou presque) aux femmes. D’une voix proche de la supplique, elle me demanda de m’approcher d’elle. Entre deux halètements, soupirs ou gémissements, elle me supplia de m’occuper du haut de son corps pendant qu’elle continuait de se faire menotte. D’un mignon petit doigt, elle se pénétra. Elle en poussa un cri de plaisir. Ce premier cri fut suivi d’autres excitants bruits de la part de ma petite amie aux cheveux blonds et aux petits seins. Sa fente était déjà humide, mais ce fut une toute autre histoire lorsqu’elle en vint à se doigter. L’humidité de son sexe s’entendait comme si celui-ci produisait un bruit de clapotis. Elle prenait son pied, et je partageais un peu de son plaisir car je tétais ses seins qui pointaient et qui devenaient de plus en plus fermes. J’étais admiratif de l’érection de ses tétons.
Elle, elle n’en avait rien à faire du monde qui l’entourait, à ce moment précis. Elle se donnait du plaisir comme bon lui semblait. Ses doigts ne faisaient qu’un avec son sexe éclos. Elle n’avait pas besoin de sextoy. Ses doigts étaient son sextoy. Deux d’entre eux la pénétraient tandis que son pouce s’occupait avec attention de son clitoris.
Elle réussit finalement à obtenir son tout premier orgasme : elle avait trouvé le rythme idéal, et la combinaison de ses doigts en elle et de celui sur son bouton de rose la propulsa au septième ciel. Au moment où le plaisir intense la submergea, Constance se blottit contre moi et me serra contre elle. Elle fit un bruit de tous les diables, mais qui était le témoignage de la jouissance suprême à laquelle elle goûtait pour la première fois en se caressant, seule. Son corps s’était convulsé, et ses yeux s’étaient révulsés brièvement. De par les contractions violentes de son vagin, semblables à des décharges électriques, son corps s’était cambré et elle s’était au final laissée retomber, le dos collé au matelas de notre lit.
Elle en sanglotait, et en a même versé quelques larmes. J’étais fier d’elle. Heureux et comblé de joie pour elle. Elle devait être fière parce que c’était la première fois qu’elle venait de se faire jouir. Pour la féliciter, je me suis collé à elle, et je l’ai gratifiée d’un doux baiser. Puis, je lui ai souri. Je lui témoignais ma tendresse, mon admiration. Mon amour, et… mon désir. Mais… j’avais envie qu’elle me fasse partager un peu de sa jouissance. Alors, j’ai brièvement abandonné notre étreinte, et me suis placé entre ses jambes. Ma tête entre ses jambes… Les yeux encore embués suite à son orgasme dont elle peinait à émerger, elle ne voyait pas où je voulais en venir. J’ai posé mes mains sur ses gambettes, comme pour empêcher ma chérie de serrer les cuisses, et j’ai déposé un baiser sur les lèvres intimes, encore écartées, de Constance. Au contact de ma bouche sur elle, elle gémit longuement, bruyamment. Elle posa l’un de ses mains sur le sommet de mon crâne et se mit à caresser mes cheveux, comme pour me faire comprendre qu’elle aimait. Constance était fatiguée, et ce, même si nous étions le matin et que nous venions de gémit de nouveau. Hmmm… J’aimais son goût : un liquide doux et chaud, salin. La saveur intime de MA Constance à moi.
Nous nous embrassâmes longuement. Nous nous sourîmes. Nous étions heureux. Deux amoureux ET amants, seuls au monde.