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xv

Les tentacules du calmar géant

Publié le par Plaisir d'écrire

Centre névralgique de cette fosse plus que profonde,

Seuls les plus braves s'aventurent dans ces eaux troubles

Et seuls ceux au sang froid reviennent du périple ;

Ces étrangers et moi : zéro longueur d'onde.

 

Calmar géant je suis, qui-vive chaque seconde,

En danger je suis, se propulsent mes tentacules,

L'océan est un vide bleu où je suis en exil;

Les calmars sont plus forts quand ils sont en bande.

 

Thon contre pieuvre ? Cachalot contre calmar ? Même combat.

Une pieuvre a trois cœurs. Nous, chaque instant, le nôtre bat ;

Fosse des Mariannes... Fosse à Hawaii : c'est du pareil

 

Au même. Que l'on fasse une vingtaine de mètres de long,

Tentacules compris : ces derniers sont de renom :

Des prix de premier choix, plus que des merveilles.

 

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Tomber des nues

Publié le par Plaisir d'écrire

Kelly... Je suis tombé des nues, la première fois

Où tu t'es approchée de ma table, sourire

Aux lèvres. Ces lèvres que tu as remué : plaisir

Dont je ne me lasse plus une fois que je te vois.

 

Kelly... Je tombe des nues chaque fois où je revois

Tes lèvres remuer et/où ton visage rougir,

Ce visage où j'ai pu capter ta peau rosir

Parce que je te faisais un compliment à toi.

 

Kelly... Dans mon rêve, c'est toi qui tombes des nues,

Kelly... Jolie Kelly... Loins sont ces inconnus

Que nous avons été ; brisons la glace, pitié !

 

Kelly... Dans mon rêve, c'est toi qui prends les rênes,

Kelly... Émoustillante Kelly... Tu m'entraînes

Et c'est donc chez toi que se fait LA vérité...

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Ce n'est pas un cataclysme si...

Publié le par Plaisir d'écrire

Ce n'est pas un cataclysme si notre relation

Évolue vers l'amitié. Tels étaient tes mots

Que tu as prononcé, et le temps loin d'être beau,

Quand tu es arrivée, sans une hésitation.

 

Ce n'est pas un cataclysme si la solution,

C'est que toi et moi, on se sépare sans bobo.

Qu'il est loin, le temps où j'étais ton bel héros...

Il n'y a qu'un pas entre cataclysme et annihilation.

 

Ce n'est pas un cataclysme si je te dis là...

Si je te dis que j'ai assez de l'entrelacs 

Dans lequel tu restes alors que moi, j'avance.

 

Ce n'est pas un cataclysme si j'ose revenir

Alors que l'an dernier, je voulais te bannir;

Comme quoi les actes... et les mots pèsent dans la balance.

​​​

 

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Il y en a qui disent... Il y en a qui font.

Publié le par Plaisir d'écrire

Il y en a qui disent... et il y en a d'autres qui font,

Que l'on me fasse une promesse maintenant et ici,

Que l'on me fasse un discours pour que je sourie,

Que l'on me dise des choses fortes, ici et maintenant.

 

Des festins sensuels, charnels auquel je dis non:

Ce n'était pas possible, ça. Soumis à l'envie,

J'ai été, et inexorablement, dire oui,

Ca a fait que je ne serai plus comme avant.

 

Il y en a qui disent... Il y en a qui concrétisent,

Une petite amie qui se dérobe par traitrise

Puis qui dit qu'elle ne voyait donc pas pourquoi dire;

 

Il y en a qui ne font pas... Alors tout s'en va,

Un gars qui se disait "ami': il ne l'était pas,

Vous comprenez qu'il a osé vous mentir.

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La villa des plaisirs

Publié le par Plaisir d'écrire

Cher Adonis. MON cher Adonis.', bienvenue.

Je suis la princesse. La Villa des plaisirs

Ou... Comme j'aime l'appeler... La Maison du jouir,

Sache d'abord et déjà que tu es là.

 

"L'homme est faible", j'aime dire... Hannah, Hestia sont venues,

Phalanstère moderne, harem où se réjouir,

Des putains mâles et des orgies à venir,

Adonis... Mets-toi complètement nu.

 

C'est moi qui décide, c'est moi qui te fais l'amour,

C'est moi qui te fais venir, c'est moi qui suis pour,

C'est moi dont tu as envie, c'est moi qui te bouleverse.

 

Oh, Adonis... C'est moi qui offre à eux, elles,

C'est moi qui déployes tes ailes,

Mon bel Adonis... Fais de moi TA perverse.

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Maximus

Publié le par Plaisir d'écrire

Tu te montres avec ta cuirasse, tu es fier,

Rien ne peut te tuer, même pas le charme d'une femme,

'Baby Olga'... 'Parure'... Les belles courtisanes

Ne doivent pas te séduire: reste sur tes arrières.

 

Bois une coupe. Les courtisanes sont là. La guerre

Contre les Germains est le seul objet de ton âme:

Leurs "Forêts Noires" ne sont donc pas si infâmes...

Maximus... Ne reviens donc pas en arrière.

 

À la tête de tes légions et de tes soldats,

Tu montes majestueusement ton cheval dans ces bois

Où le sang a coulé, et pas qu'un peu, en neuf.

 

Il fait froid mais tu es rompu à toute ruse,

À toute embuscade et à toutes ces mauvaises

Surprises, surtout depuis que toi, tu es veuf.

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C'était trop

Publié le par Plaisir d'écrire

C'était trop pour toi, ces attentions destinées

À la femme à qui j'offrais mon cœur, mon corps

Et d'ailleurs... Ne m'avais-tu pas dit encore

Que rien ne changerait, d'amour en amitié ?

 

C'était trop pour moi, ces allées-venues sans arrêt

Vers cet homme dont la valeur dépasse celle de l'or,

Pris au dépourvu, je n'ai pas compris, alors:

Notre histoire venait déjà de se terminer.

 

C'était trop pour nous : un amour trop beau, rose,

Mis devant le fait accompli, la surprise

Que tu m'as plus ou moins réservé m'a fait mal ;

 

Aujourd'hui, je renais de mes cendres, et tu vois?

J'oserais même te dire que tout est bien grâce à toi

Parce que... Parce qu'avec elle, c'est l'amour total.

 

 

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Il est permis de rêver

Publié le par Plaisir d'écrire

Il est permis de rêver quand une jeune femme

S'assied à la table d'un bar plein centre-ville,

Lunettes de soleil aux yeux, elle est tranquille,

Le garçon vient lui demander: "Que voulez-vous, Madame?"

 

Il est permis de rêver quand une belle dame

Marche dans la ville, sous le beau soleil qui brille,

Je souris, elle sourit, ses yeux étincellent

Et puis elle s'en va: que ça reste dans mon âme...

 

Il est permis de rêver quand je marche ici,

Quand je me dis que la vie enfin me sourit,

Le nuage le plus noir va enfanter bientôt

 

Un rayon de soleil: je porte mon sourire

D'un jour optimal et je sais que le pire

Est déjà derrière moi et qu'il me tourne le dos.

 

 

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LUI

Publié le par Plaisir d'écrire

Nous nous sommes donnés rendez-vous pour la soirée

Et j'ai donc voulu me mettre sur mon trente-et-un,

Une belle chemise, un beau sourire... et mon parfum;

J'ai conscience qu'il ne pourra pas me résister.

 

Dans quelques secondes, il va ouvrir, je vais entrer,

Pendant ce temps, c'est mon souffle que je retiens,

Pendant ce temps, c'est sa voix que j'entends au loin;

J'ai déjà conscience que je vais très vite plier...

 

Une musique funky, un sifflement: le voilà.

C'est LUI. Pas un autre que LUI. La porte s'ouvrira,

Poupée de chiffon je serai, résistance

 

Inutile quand il remuera les lèvres, je sais

Que je plierai et romprai quand, la clenche baissée,

Je serai faible une fois criée la jouissance.

 

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Je ne dirai plus

Publié le par Plaisir d'écrire

Je ne dirai plus que je voudrais plus que tout

Faire plus ample connaissance, nous rencontrer enfin,

Je ne dirai plus ces jolis mots à la fin;

Plus une femme n'aura le droit de me rendre trop fou.

 

Je ne dirai plus que je vous aime jusqu'au cou,

Ne plus rien à voir avec l'amour enfantin,

Je ne dirai plus à cette femme que je suis sien,

Elle et elle, elles m'ont fait perdre les couleurs, le goût

 

De l'amour à leur manière et... mais à chaque fois,

C'était né, ça grandissait... Au final, voilà

Que j'avais le poignard dans le dos, enfoncé

 

Et pour retirer la lame, le sang doit jaillir;

Voilà pourquoi je ne dirai plus, sourire

Aux lèvres ému, que je suis prêt à me damner.

 

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