Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Corps et âme... et sexe

Publié le par Plaisir d'écrire

    Laura m’avait pris par la main et m’avait entraîné jusqu’à la porte de la chambre. Ça n’avait pas été de tout repos parce qu’on s’était embrassé, caressé, peloté tout en montant les escaliers. Il a fallu qu’on reprenne notre souffle.

    Reprendre notre souffle, oui. Que nos ébats cessent ou perdent juste en intensité, ça, certainement pas. Même pas en rêve !

    Nous n’avions pas cessé de nous embrasser, même lorsque nous montions les marches de cet escalier. Nous nous en sommes donnés à cœur joie. On se sentait un peu comme deux ados qui découvrent l’amour et qui en tirent beaucoup, beaucoup de plaisir, et que ça leur fait du bien.

    Nous étions finalement arrivés devant une chambre située à l’étage de la jolie petite maison des amis de Laura, et, tout en reprenant notre souffle, lentement mais sûrement, nous nous mangions des yeux et nous nous regardions sans jamais détourner le regard.

    La jolie jeune femme rousse avait tendu la main en direction de la clenche de la porte de la chambre, et de ce mouvement, la porte s’est ouverte, et ça nous a donné accès à cette chambre, enfin.

    Laura, la belle rousse, coquine, sensuelle, sexy à souhait, m’a alors tendu la main, et elle m’a adressé l’un de ces sourires radieux dont elle a le secret.

    – Tu es prêt, Benoit ? Est-ce que tu as envie qu’on continue ? Est-ce que tu es toujours okay pour qu’on aille plus loin, tous les deux ? As-tu toujours envie de coucher avec moi ?

    J’ai alors fixé Laura et j’ai braqué mes yeux dans les siens intensément.

    – Oui, Laura. Je suis prêt et j’en ai envie. Autant que toi. J’ai envie de toi, Laura. Si fort.

    Laura m’a alors regardé intensément à son tour. Ses yeux étaient brillants : il était clair pour moi qu’elle était émue. En réalité, Laura, au plus profond d’elle, réalisait à peine que le moment dont elle avait rêvé depuis des mois et des mois, jour et nuit, se produisait. Je n’étais plus fantasme. Je n’étais plus rêve érotique. J’étais là, corps, âme et sexe, avec elle.

    Moi, je lui ai pris la main et, en posant mes lèvres sur le revers de sa main, je lui ai fait un baise-main.

    – Oh Benoit… Toi aussi, tu as envie de moi autant que moi, j’ai envie de toi !

    – Laura… C’est à toi que je veux offrir ma virginité. Je suis à toi, Laura.

    Ce que je disais, je le pensais au plus profond de moi. C’était ancré en moi.

    – Laura… Je suis à toi. Corps… et âme… et sexe.

    Laura braqua ses yeux dans les miens au moment où je lui dis ça. Il y avait beaucoup d’intensité dans son regard, à ce moment-là. Beaucoup d’émotion et de sensibilité, aussi. Ses yeux étaient de nouveau brillants, un peu comme quelques instants auparavant. Là, c’était sûr et certain : elle était émue. Il ne pouvait pas en être autrement… ou bien je ne savais plus rien de rien !

    – Benoit… Benoit… Ce que tu viens de dire là, je ne rêvais que de ça depuis la première fois où je vous ai vus en concert. Et là… ça devient réalité…

   – Chut, Laura, chut…

    Là, et ça, c’était l’ironie de la situation, si l’on pouvait dire : ça bouleversait Laura à tel point que c’était LAURA, à ce moment-là, qui n’en revenait pas qu’on en soit là.

   – Benoit… Tu étais l’objet de mes fantasmes, et même si c’était mon vibro ou mon gode préféré qui étaient en moi, c’était toi que j’imaginais en train de me faire l’amour. Je devais me contenter de fantasmes et de mes orgasmes, seule, parce que moi je pense, la probabilité de chances qu’on se retrouve intimes, un jour, était… infime.

    Là, sur ce point, Laura ne disait peut-être pas complètement la vérité, elle qui était tombée sous mon charme et qui était prête à tout pour me tenter, pour me séduire… et pour me conquérir.

    Elle y était parvenue, très nettement.

    J’étais à elle, corps et âme, et à présent… sexe, aussi.

    Nous aiguisions notre sensualité, pas à pas. Nous avions cédé à la tentation depuis longtemps, et nous n’avions pas, le moins du monde, envie de nous arrêter là, en si délicieux et savoureux chemin.

 

Commenter cet article