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Rien qu'elle et moi

Publié le par Plaisir d'écrire

    On continuait de s’embrasser comme des fous, comme si on était des ados au collège et qu’on ne se lassait pas de ce plaisir que l’on venait de découvrir et qu’on en avait beaucoup. C’était ce qui était en train de se produire avec Laura.

    On avait pris le chemin de la chambre mais, à l’allure à laquelle on en prenait la direction vu qu’on s’embrassait sans arrêt, on y arriverait probablement pour la Saint-…

    – Hmmm… Benoit… Je m’en lasse pas de t’embrasser. J’aime ça…

    – Hmmm… Laura… Moi non plus, je m’en lasse pas. J’aime…

    Nous étions sur la même longueur d’onde, le temps d’une nuit. Nous étions si bien, rien que nous deux.

    C’était parfait pour les deux nouveaux amants que nous étions. Nous étions libres d’exprimer le désir que nous avions l’un pour l’autre comme bon nous semblait. Nous n’étions dévoués qu’à l’amour libre, sans nous poser la moindre question.

    Nous ne vivions que l’instant. Nous savourions l’instant. Nous ne vivions que pour le moment, rien que tous les deux.

    La jeune femme avait décidément de beaux yeux, et il me semblait que je pouvais y distinguer une certaine lueur.

    Quand je l’embrassais, soit Laura fermait les yeux comme si elle avait envie de tirer toute la quintessence de ce baiser pour y prendre le plus de plaisir possible, ou bien soit je remarquais que ses yeux étaient ouverts et dans ce cas, c’était comme si elle voulait capter un instantané de l’emprise qu’elle maintenait sur moi. Laura, comme d’autres femmes, je suppose, disposait d’un cinquième as : un je-ne-sais-quoi composé de tout et de rien, susceptible à tout moment de vous faire perdre la tête. Une parure de lingerie, sexy à souhait, de couleur bleu poudre, en dentelle… Un gloss à la cerise… Un flacon d’huile de massage à l’ylang-ylang… Un iPod rempli de chansons propices à l’amour et au sexe… Des manières qui étaient attentionnées par moments, directes à d’autres. Ce cinquième as m’avait d’abord fait plier puis avait finalement achevé de me faire rompre. Oui, rompre ! Je ne maîtrisais plus rien. Et de toute façon, je ne voulais pas.

    Laura me faisait craquer. Je ne voyais qu'une très belle jeune femme, et je me sentais bien en sa compagnie. Moi-même.

    Je ne pouvais pas me cacher. Je ne pouvais me dérober. Je ne le voulais pas.

    Je ne le voulais pas le moins du monde.

    Je me sentais bien avec Laura, et, pour ma part, je voulais que ce moment, sensuel à souhait, dure le plus longtemps possible. Je ne pensais à rien d'autre.

    Une voix m'a de nouveau interrompu dans mes pensées…

    – Benoit… Tu es tout le temps ailleurs ou presque… Tu es toujours en train de cogiter. Ne penses plus à rien. Juste… Savoure-toi… Savoure-moi… J'ai encore envie de ta bouche sur moi. J'ai encore envie que tu me la lèches, ma petite chatte…

    Nous avions monté un escalier, et nous venions d'arriver au niveau de la porte d'une chambre.

    – Tu es prêt, Benoit ?

    Elle a appuyé sur le clenche de la porte, et la porte s'est ouverte sur la chambre...

 

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