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Le calme pendant la tempête

Publié le par Plaisir d'écrire

La vie est belle. Elle est ponctuée de jolies choses et de surprises, il n’empêche. C’étaient Laura et moi, au lit et nous vivions le moment présent.

– Benoit… Mon amour… Je vais continuer de m’occuper de toi… Je te le promets. Mais… Ces moments-là…. Toi et moi… On discute… On pose la première pierre de notre couple, là… Profitons…

Être à ses côtés, ça m’avait manqué, je devais dire. Oui, ça me plaisait, ça m’excitait, bien sûr. J’adorais la facette sensuelle, coquine, libidineuse de Laura. Ça ne faisait même pas l’ombre d’un doute. Mais moi aussi, j’appréciais ce calme après la tempête.

– Laura… Moi aussi, je veux profiter de tous ces moments qu’on vit là. Chaque moment… On en a parlé tout à l’heure… Tu es tellement mignonne. Ta sensibilité… Et que dire de ta sensualité… Quand je te disais que c’est toi, la femme dont j’ai toujours rêvé.

Nous étions à fleur de peau, aussi bien au sens propre qu’au sens figuré. On était côte-à-côte, corps-à-corps. On se parlait de tout et de rien. On se parlait de notre histoire, de notre amour naissant.

– Benoit… Ces moments où l’on se parle… Ça aussi, j’en ai rêvé. Et là, tu me parles. Tu te révèles, tu te mets à nu. Tu es de plus en plus transparent. Je lis en toi comme dans un livre ouvert.

La voix de la jeune femme était douce. Elle était calme, caressante. C’était agréable… Plaisant. C’était indéniable, le fait que Laura continuait de me faire du charme. Pourtant, quand elle faisait ça, quand ça lui prenait comme ça d’un coup, j’aimais.

– Toi aussi, tu es transparente, Laura. Tu te dévoiles, tu te mets à nu et j’aime ça, te découvrir petit à petit, MA jolie rousse. Toi aussi, tu es transparente, Laura. Quand je te disais tout à l’heure que t’as plus à jouer les «grosses dures»…

La respiration de Laura est une jolie musique à écouter lorsque la jeune femme se détend et qu’elle est apaisée. Pour le musicien et mélomane que je suis, c’est une sonorité intéressante. Agréable.

C’était électrique comme intensité. Palpable. Notre premier rapport sexuel, notre première nuit teintée d’amour et d’ivresse, de passion et de sensualité… Nous allons longtemps nous en souvenir.

I Can Dream about You de Dan Hartman...

La vie est belle et quand deux personnes se rencontrent, quand elles accrochent et qu’elles s’attirent, la magie naît. Dès lors, ces deux personnes se plaisent et ont du plaisir à être ensemble.

– Hmmm… Chéri… Quand tu parles… Quand tu ME parles… C’est sûr que je suis… transparente… Et tu sais pourquoi, Benoit? Tu me mets à nu, toi aussi. T’auras peut-être beau dire… Toi aussi, tu lis en moi comme dans un livre ouvert.

Au plus profond de moi, il me paraissait évident que Laura ne se contenterait pas, ne se satisferait pas de ce câlin, de ce calme pendant la tempête. La jeune femme rousse est comme elle est… Elle frapperait, repasserait à l’action tôt ou tard.

– Laura… Un cœur tendre bat en toi. Là…

J’ai… osé poser la main sur son corps, là, sur sa peau. Non loin du creux de ses deux beaux gros seins aux larges aréoles roses. Laura s’est laissée faire. Elle ne me quittait pas des yeux.

– Jolie rousse… Ton cœur bat… Un cœur bat en toi, il est tendre. Laura… Regarde-moi. Regarde-moi bien dans les yeux. Un cœur tendre et généreux bat en toi. Tu me plais. Je suis bien avec toi. Je le sais. Et je t’aime, Laura.

Laura m’a alors regardé. Ses yeux ne me quittaient pas. Non… Elle n’avait pas du tout envie de me quitter du regard. Ce que je venais de dire, là, était planté bien profondément en elle. Mes paroles… la touchaient.

– Benoit… Aah… T’entendre dire tout ça… Ces mots trop mignons… Que tu ME les dises… Rien qu’à moi… T’es… chou, chéri. Autant j’a-dore faire l’amour, autant… j’aime être en phase avec mon petit copain.

Laura s’est interrompue. Bien entendu, je l’ai regardée. Et quand je l’ai observée attentivement, je comprenais pourquoi sa phrase était laissée en suspens. Ses yeux était brillants. Elle ne disait pas un mot. Elle me regardait. Et puis…

– Benoit… Mon amour… Mon unique amour… Je suis complètement en phase avec toi. Je le sais. Ça s’explique pas. Ou peut-être que si. C’est écrit bien profondément ET bien lisiblement en moi, c’est tout. Toi… À… mon avis…

Elle m’a regardé.

Je l’ai regardée instantanément en retour.

Elle m’a souri et m’a tendu le bout de ses lèvres.

Je lui ai souri et j’ai posé mes lèvres sur les siennes.

Out of My Mind de Duran Duran…

La vie est belle et quand deux personnes sont en phase l’une avec l’autre et qu’il y a de l’amour dans l’air, les dégâts sont perpétrés. Et dès lors, il ne leur reste plus qu’à se laisser aller, qu’à savourer cet amour et ce désir naissants.

– Mmmh… Moi aussi, je suis bien à tes côtés, ma jolie rousse. Et tu le vois, n’est-ce pas, que je suis on-ne-peut-mieux, Laura? Tu le vois? Je pense que… ça te fait… quelque chose.

Pour étayer mes propos, j’ai relevé un sourcil et je ne l’ai pas lâchée du regard. Elle, elle me regardait de la même manière. Elle, elle avait les yeux brillants. Mais… Surtout…. Le sourire aux lèvres…

– Je le vois, que tu es bien, mon ange. C’est grâce à moi. À mon contact, tu deviens toi. Ça prendra le temps que ça prendra mais je t’aiderai à faire émerger ton véritable toi, chéri. Je tiens à toi comme à la prunelle de mes yeux, Benoit. Mmmh, oui… Je t’aime, mon mystérieux.

Rhoo… Que Laura est belle quand elle a le sourire aux lèvres. Les dégâts sont perpétrés et il n’y a plus rien que je puisse faire, alors. Les dégâts sont perpétrés et je ne réponds plus de rien.

– Moi aussi, je tiens tout autant à toi, Laura. Que tu parles, que tu sois comme ça avec moi, ça me fait quelque chose. Et petit à petit, je sais qui tu es, comment tu es.

En quelques heures, c’était fou comment la jeune femme m’avait mis en confiance. J’étais bien à ses côtés et je me laissais aller. C’était aussi simple que ça. C’était une nuit des plus agréables qu’on vivait là. Notre toute première nuit d’amour…

– Mon amour… Mais j’aime ça, le fait que tu apprennes à me connaître! Que tu me découvres, que tu m’apprivoises… Ché… ri… Mystérieux… Joli mystérieux… Mais moi aussi, je te découvre… et te cerne de plus en plus… De mieux en mieux, même…

On se mangeait des yeux.

Les yeux dans les yeux, on renforçait l’amour… et le désir que l’on avait l’un pour l’autre.

Ces moments-là… Le calme pendant la tempête, si l’on peut dire… Et nous comptions bien en profiter.

Leave the Door Open de Bruno Mars…

La vie est belle et quand les deux amoureux se mangent des yeux et qu’ils sont très vite inséparables, c’est un véritable feu d’artifice d’amour et de passion où ils sont à la fois actifs ET spectateurs.

– Benoit… Je… Tu le sais. Je n’ai… Je ne veux plus rien cacher. Ma boîte de Pandore… Tu l’as ouverte… TOI! Ne la refermes pas, beau mystérieux. Plus jamais… Et toi… J’ai encore bien des choses à découvrir sur toi, ce que tu caches… Et t’as bien des choses à découvrir avec moi, a… mour. Je te le promets.

Affectueuse et amoureuse comme elle l’est, Laura s’est blottie contre moi et m’a déposé un tendre petit baiser sur le front.

Moi aussi, je voulais les découvrir justement, ces choses! Laura me mettait tellement en confiance. Et comment elle s’y prenait… J’étais tout cuit, tout rôti. Tels que nous étions là, elle et moi sur l’oreiller, c’étaient des moments inoubliables.

– Si tu continues comme ça, Laura… C’est sûr que j’en ai l’eau à la bouche, de les découvrir, toutes ces choses. A… vec toi. Continue de m’initier comme tu le fais, de me dévergonder. Tu fais ça tellement bien, mon cœur. J’ai confiance.

Le calme pendant la tempête, ça a du bon. Ça ne fait pas de mal. J’avais chaud et j’avais le cœur qui battait la chamade. Elle, ses yeux étaient vifs. Ils étincelaient tellement.

– Laura… Tends-moi tes lèvres… Elles sont bien dessinées. Elles ont ce bon goût de cerise… T’es tellement jolie, Laura. Mais c’est pas qu’une question de physique. Je veux dire… Oui, ton corps est magnifique. Mais non, tu es bien plus que ça. Regarde-moi et écoute-moi, Laura. Tu… es… belle.

Laura me regardait. Par contre, elle ne disait pas un mot. Elle se contentait de braquer ses yeux dans les miens. L’expression de son regard était quelque peu… indéchiffrable. Comme si elle cherchait à savoir si c’était sincère.

– Je ne suis pas parfaite, Benoit. Ça, je le sais. Je pense que mon corps a des défauts, comme tout le monde. Ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Pourtant… Quand tu me regardes, quand tu me parles, je sais au fond de moi que je le suis. Belle…

Son visage s’est avancé et s’est approché du mien.

– Benoit…

Les yeux dans les yeux, je lui ai souri.

– Mmmh… Oui, Laura?

Sa main droite s’est posée sur ma joue. Laura m’a caressé lentement, tendrement ma barbe de trois jours.

– J’ai envie de t’embrasser… Oui, je sais… Encore… Je m’en lasse pas.

Invisible de Duran Duran…

La vie est belle et quand ces deux amoureux sont dans le feu de l’action et qu’ils sont ravagés par les flammes de la passion, il ne leur reste plus qu’à aiguiser… et à en jouir. Et quand ils sont rassasiés, leur amour n’en ressort que plus fort. La tête sur l’oreiller, ils savourent leur amour à sa juste valeur.

– Laura… J’ai encore beaucoup à apprendre à tes côtés, je sais. Ce n’est que notre première nuit d’amour… Jamais je ne me suis senti aussi bien. Et tu sais pourquoi? Toi aussi, tu prends ton temps. Tu n’es pas brusque. Ce sont la douceur et le rythme parfaits. Oui, je sais… La perfection n’existe pas. Mais…

Nous n’arrêtions pas de nous regarder. Quand je disais que l’intensité était palpable et que l’atmosphère était électrique entre nous… Le calme pendant la tempête était des plus agréables mais j’avais toutefois conscience que ça n’allait pas durer. Elle me l’avait dit, Laura… Tant que je n’aurais pas tout donné, elle ne me lâcherait pas. Je ne jouirais pas totalement…

– En effet, Benoit. La perfection n’existe pas. J’ai beau être la femme de tes rêves, comme tu l’as dit tout à l’heure… Je ne suis pas parfaite. Loin de là. Toi, mystérieux… C’est pareil. Tu es l’homme auquel je rêvais, sur lequel je fantasmais… L’homme avec qui je mourais d’envie de faire l’amour… Tu n’es pas parfait. Soit. Mais tu es l’homme que j’aime, Benoit et ça, c’est plus important que tout.

Laura s’est mise à me tendre de nouveau ses lèvres. Un petit coup d’œil à ses seins, j’ai juste après refocalisé mon attention sur le visage de la jeune femme? Ses seins, je leur ai jeté un coup d’œil furtif, oui… Je savais qu’ils ballottaient quand Laura faisait le moindre mouvement. Et je n’étais pas insensible à ce spectacle des plus émoustillants.

– Tu peux décidément pas t’en empêcher, chéri. Tu les aimes, mes seins. Je t’ai vu, tu sais? Tu n’es… pas discret, mystérieux.

(Petit rire coquin.)

– Mais je te comprends… Tu n’y es pas insensible. Te caches pas, Benoit. Ça me touche, qu’ils te plaisent. Tu sais ce que je pense, ché… ri… Je veux que tu les aimes autant que tu en as envie. Mais là, Benoit… Mmmh… Tes… lèvres.

You de Tate McRae…

La vie est belle et quand les deux amoureux savourent leur amour et que leur sensualité s’aiguise petit à petit, au fur et à mesure qu’ils apprennent à se connaître, ils ont beau ne dire que quelques mots… En réalité, leur instinct parle pour eux. La vie est belle et les deux amoureux sont on-ne-peut-mieux. Ils se font du bien.

– Je ne le nie pas, Laura. Tes seins sont beaux. Tu m’as laissé les toucher, tout à l’heure… Tu m’as masturbé avec… Et tu les as agités contre mon visage. Je les ai tétés, tes seins… Jolie rousse… Ils sont beaux. Comment leur être indifférent? Comment ne pas être émoustillé? Laura… Je n’ai rien pu faire…

Laura me caressait avec ses yeux. Décidément, ils étaient expressifs. Ils étaient beaux, eux aussi. Leur éclat était remarquable et j’étais d’ors et déjà persuadé qu’en fonction des situations que nous allions rencontrer dans un avenir proche, Laura n’aurait même pas besoin de s’exprimer, parfois. Ses yeux en diraient long. D’ailleurs… En y repensant… J’en avais déjà eu un aperçu, lors de certaines séquences de cette nuit.

– Hmmm… Benoit… Je te regarde. Et tu les vois, mes yeux. Ils pétillent… Je le sais. Je suis persuadée même que je rougis. Mais c’est parce que tu me rends tellement heureuse. C’est aussi simple que ça. C’est toi… C’est TOI qui fais que je suis comme ça. TOI. Pas un autre mais TOI. Et ce même si les autres tournent autour de moi. Benoit… J’aime ces moments-là autant que le sexe.

Je buvais les paroles de la jeune femme. Non seulement elle était belle et elle avait tout pour elle, tout pour plaire, mais elle n’était pas moins intelligente et le charme qu’elle exerçait n’était pas que physique. Non. Ça allait au-delà. Le résultat en était que je la mangeais des yeux… parce que je ne m’en lassais pas.

– Benoit… Continues de me regarder comme ça et… Et je te promets que je ne me gênerai pas pour me jeter sur toi…

A Matter of Feeling de Duran Duran…

– Et si… c’était ce que j’attendais, jolie rousse? Parce que là… Tu vois… Toi aussi, tu es un plat de premier choix, Laura…

Laura m’a regardé. Elle avait les yeux ronds. Puis elle haussa un sourcil. Oh… Je… venais de dire quelque chose qui… ne lui plaisait pas?

J’étais confus. Laura était libidineuse, coquine, non? Oh… Et… si?


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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