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amour en musique

Nous étions là, donnant-donnant

Publié le par Plaisir d'écrire

Benoit… Mmmh… C'est… bon… Tes lèvres qui me caressent le téton… Tu peux… Donne-toi en à coeur joie… Je suis à toi, mon beau mystérieux. Oh oui! Toute à toi!

Elle me donnait le sein, en quelque sorte, dans cette situation. Ce n'était que du plaisir… Ça, c'était notre credo, notre modus operendi. De la sensualité, de la douceur. De l'audace,des coquineries. C'était toujours avec délicatesse, avec confiance. Elle a commencé à m'initier, petite touche par petite touche. Nous nous sommes donnés l'un à l'autre, donnant-donnant, jusqu'à présent. Elle m'avait laissé m'approprier son corps, lentement mais sûrement. Je l'avais laissée faire main basse sur moi. Je lui avais caressée les seins, je lui avais donnée un cunni. Elle m'avait effeuillé, elle m'avait donné la fessée.

Oui. Nous étions là, donnant-donnant.
Laura empoignait son sein. Le téton en était mis en avant. Il était tendu, dur. Laura ne résistait pas à mes caresses. Elles la faisaient fondre. C'était avec délicatesse. Avec douceur. Jamais avec sauvagerie. Trop de fleurs, trop de chocolats, ce n'étaient pas pour elle, elle avait dit. Soit. Mais là, nous étions au début de ce qui était, de ce qui continue d'être mon initiation. Je donnais libre cours à la sensualité naissante qui coulait dans mes veines. Mes lèvres sur son téton et Laura qui me donnait le sein… Laura qui avait décidé de se la jouer jouisseuse… Elle prenait inexorablement l'initiative. Oui… C'était MOI qui étais au service de son plaisir. Soit. C'était ELLE qui avait bel et bien les rênes en main.

Elle poussait des gémissements, plutôt courts.

Elle haletait surtout.

Ce devait être une torture… agréable pour elle… Je suis un homme, certes. Et pourtant… J'imaginais ce que ce devait être pour elle. Imaginons, alors.

Elle était avec l'homme qu'elle désirait.

Ils s'étaient rencontrés.

Ils avaient fait plus qu'échanger quelques mots.

Ils se sont plus aussitôt.

Ils ont brisé la glace, lentement mais sûrement.

Ils ont fait l'amour, crescendo.

Ils SE sont fait l'amour.

Ils ont fini, elle et lui, la tête sur l'oreiller.

Ils se sont souri, ils se sont câlinés.

Et là… Elle avait, non innocemment, sorti le grand jour. Elle se dévoilait, sans vergogne. C'était de son Benoit dont il était question, et seulement de Benoit. Par conséquent, rien d'autre n'avait d'importance et elle aimait tout particulièrement donner d'elle, entièrement, comme elle le faisait. Oh… oui. Avoir ENFIN Benoit rien que pour elle, désormais, ça n'avait pas de prix et elle comptait encore, toujours en profiter, Laura.

Moi aussi, je m'en donnais à cœur joie.

Nous étions l'un contre l'autre. Nous étions inséparables. Insatiables.

Je m'y prenais avec précaution. C'est vrai que les seins… Qu'ils soient petits ou gros, ils sont sensibles… Laura… J'avais envie que mes caresses restent agréables pour elle, qu'elle continue d'y prendre du plaisir. C'était aussi simple que ça.

– Be… noit… Aaaah… Tes caresses… Je m'en lasse pas… J'y prends goût… J'aime… Continue…

Gémissement.

Elle a les yeux revolver de Marc Lavoine…

Son sein était chaud. Tout simplement parce que la chaleur remplissait la pièce. Était-ce parce que le chauffage était en marche? Était-ce dû à tout le sexe entre nous? Je pense, avec le recul, là, sur l'oreiller, que c'était en fait dû à tout ça à la fois. Il faisait chaud. Oui, en effet. Mais il faisait surtout bon et c'était agréable. Rien n'avait d'importance, pour elle comme pour moi, si ce n'était la découverte mutuelle de nos corps. Délicate, en douceur. Crescendo, progressivement.

Un peu comme un nouveau-né à qui la mère donne le sein pour l'allaiter, je m'arrimais à ce beau sein. Je le prenais délicatement entre mes lèvres et mes caresses étaient précautionneuses. Ce n'était que du plaisir…

– Benoit… Aaaah… J'aime tout ce que tu me fais là… Tu t'y prends comme il faut… J'ai envie que tu… continues.

Rhoo… Mais c'était bel et bien mon intention! Et elle pouvait compter sur moi là-dessus! Et ni une, ni deux, j'ai repris là où je venais tout juste de m'interrompre. Ma bouche toujours en première ligne, son sein dans ma ligne de mire… Mes lèvres étaient humides, son téton était allongé. J'ai regardé Laura dans les yeux quelques secondes, je lui ai souri. Laura m'a rendu mon sourire et puis elle a posé tout doucement la paume de sa main sur l'arrière de ma tête. Le message était clair: elle réitérait son «invitation». Et j'ai reçu le message, cinq sur cinq. Je me suis remis à téter Laura.

Sa main me guidait.

Laura ne s'est jamais faite brusque.

– Mon chéri… C'est que du plaisir, ce que tu me donnes avec tes caresses… Elles sont délicates… Toi… Tu prends soin de moi… Continue…

J'embrassais son téton du bout des lèvres. Et puis l'instant d'après, je tirais la langue et je donnais de tout petits coups, avec la pointe.

– AH! Oooohhhh… Ooouuuhhh…

Laura a eu un bref mouvement de sursaut et elle a gémi juste après. C'était éloquent. J'en étais fier.

Je l'ai regardée, instantanément.

Elle avait les yeux clos, les lèvres entrouvertes, en forme de «O».

– C'est comme ça que tu dois t'y prendre, chéri… Tu t'y prends bien… Sache-le. Mes seins… Ils sont très sensibles… T'en tiens compte… J'aime ça… J'ai total' confiance en toi, mon cœur. N'en doutes jamais.

Ses mots m'ont touché. Au plus haut point

C'était à MOI qu'elle parlait. C'était MOI qu'elle guidait.

– Benoit… Mys… tér… ieux…

1, 2, 3, chanson de la comédie musicale Dracula, l'amour plus fort que la mort, interprétée par Anaïs Delva…

– Benoit… Je m'en remets à toi… Les yeux fermés… Littéralement… Tu le vois, je me trompe?

Laura avait ce cinquième as. J'en étais convaincu.

– Mon amour… Toi… Tu me caresses les seins… Je ne croyais… pas… que ce… serait… possible! Et là, nous partageons un lit, toi et moi… J'en… reviens… pas.

Une succion un tout petit plus intense sur son téton… Laura a poussé un long gémissement.

Je venais de lui couper le souffle, en réalité.

– Be… noit! Tu… oses? Je… veux! Con… ti… nue! OH!

Si tels étaient ses désirs, à Laura…

Des lèvres qui se voulaient douces…

Une langue qui se faisait le pendant de ces lèvres…

De la douceur…

De la salive…

De l'AMOUR.

– Ta bouche sur moi… Tes lèvres qui me tètent… J'avais tellement rêvé de ça… J'en avais follement envie si tu savais...

Je me suis mis à sucer son téton et à l'aspirer, de plus belle. Sa main a renforcé sa pression sur ma tête. Ça voulait tout dire: Laura m'encourageait.

Elle avait une totale confiance en moi.

– Benoit… Be… noit… Je ne peux rien faire… Je… suis… à… toi.

My Side of the Bed de Susanna Hoffs…

Mais…

Il y a toujours un «mais», dans la vie…

Ce serait trop facile, sinon, hein?

– Benoit… Oui… Je suis à toi… Mais toi aussi… Oublies jamais ça. Tu… es… à… moi.

Elle a un petit peu modifié la position qu'elle avait mais c'était rien du tout comme détail. Elle veillait à ce que sa poitrine reste en contact permanent avec mon visage, à ce que je maintienne mes caresses dans le but de lui donner encore du plaisir, toujours du plaisir.

– Continue de me caresser, Benoit… C'est trop… bon. C'est que du plaisir, avec toi…

Ses seins en avant, je tétais ma petite amie. J'étais ému. Ça me faisait un je-ne-sais-quoi, décidément. Je suçais, je suçotais, j'aspirais son téton rose tendu par l'excitation et le plaisir. Je tirais la langue et je donnais des lents et petits coups sensuels. Je m'y prenais avec douceur.

Nous étions tous les deux allongés. Nous étions confortablement installés. On-ne-peut-mieux. Il faisait chaud. C'était agréable de sentir les pétales de rose sur la couette. Certes, c'était désormais humide vu qu'on avait beaucoup transpiré. Mais ça ne nous empêchait en rien d'être bien. Oh… non.

– Ne bouge pas, mon Benoit… Tu… vas… aimer.

Sa main s'est déplacée et, tout en descendant plein sud, Laura me touchait. C'était… exquis, comme contact. Quand elle est arrivée sur mon sexe, elle s'en est saisi, décidée. Elle a mené des va-et-vient amples. Laura savait y faire… Rhoo… !

J'en ai juré tellement c'était trop… bon.


 


 


 


 


 


 

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La fin (faim? ...) justifie les moyens

Publié le par Plaisir d'écrire

J'ai eu soudain le visage enserré par les deux jolis gros seins de Laura. Ma visibilité en était par conséquent réduite. Je devais me fier à mes oreilles pour me faire une certaine idée de l'état extatique de cette femme, à ce moment-là. Elle soupirait. Elle poussait des petits bruits, typiquement Laura. Elle avait son «petit» rire libidineux, là encore, caractéristique d'elle. Je n'avais même pas besoin, limite, qu'elle me touche, si ce n'est plus. De l'entendre m'émoustiller de la sorte, j'en bandais. J'étais toujours aussi dur. J'en étais baba.

– Oui, mon chéri… Ils sont contre ton visage, mes jolis nichons… et ils te caressent… Et… ils sont à toi, maintenant… Ne l'oublies pas, Benoit… Je veux que tu les aimes autant que tu en as envie…

Sans transition, sans cérémonie, elle s'est mise à s'agiter tout contre moi. C'était comme si elle était prise d'un accès de folie et qu'elle n'avait aucun moyen de se calmer. Oh… Connaissant Laura… Elle n'en avait pas envie. Je ne le savais que trop bien. De la sentir gigoter tout contre moi et qu'elle en jouait, ça a mis mon esprit tout entier en ébullition.

– Mon chéri… Tu sais pas à quel point tu mets mon cœur mon corps en fête…

Oh… si, Laura… J'en avais une «petite» idée. Tu te méprenais…. Je n'avais peut-être quasiment pas, peu d'expérience, soit. Mais je n'étais pas dupe, tu sais? Je n'étais pas idiot. J'étais tout sauf ça. Et là, tu pouvais compter sur moi pour marcher sur tes plates bandes, ma jolie rousse. Oh… oui.

– Et moi, je sais pourquoi tu es toute fofolle. Oui… Nous sommes collés l'un à l'autre… Et tu auras beau dire, Laura… Tu ne peux pas t'en passer… Non…

Peut-être, beau mystérieux… Hmmm…

– Pas… Plus de peut-êtres à présent, miss…

– Eh bien… Tu m'ensorcelles, ché… ri… J'ai plus peur de te le dire.

Sans se poser de question, Laura a associé les actes aux mots. Une fois de plus. Elle a passé ses bras autour de mon cou et, simultanément, elle s'est davantage collée à moi. Ses yeux brillaient d'un éclat alors inédit, ils étaient à la fois heureux et émus. Extatiques et sensibles. Laura, en fait, achevait sa métamorphose. Elle avait décidé de se mettre cent pour cent à nu. Tout ce qu'il se passait depuis à présent quelques heures avait fini de la conforter dans ses choix, dans ses décisions, dans ses pensées, dans ses actes. Et là, rue de Saragosse, à Montpellier, chez sa meilleure amie, c'était le seul endroit où elle était bien, se sentait bien, se savait bien.

– Eh oh…! Y'a quelqu'un sur Terre? Je peux savoir ce qu'il y a dans ta «p'tite» tête, mystérieux rousse?

C'était l'ironie de la situation! Ni plus, ni moins! C'était l'hôpital qui se foutait de la charité! Je lui montrais que moi aussi, j'avais du répondant. Et je le lui montrais par le biais de mon sens de l'humour. Eh oui! J'étais bel et bien en mesure de marcher sur ses plates bandes.

– A… tten… tion… C'est pas bien de jouer à ce jeu-là avec moi, tu sais, Benoit?

La Berlue, version de Etienne Daho…

– Et moi, je dis que… t'aimes que je m'y risque… Hein? Pas vrai, Laura? A… lors?

– Je peux plus lutter. Oh et puis zut, quoi! Tu veux savoir, Benoit? Oui, je pense à toi. Tu te donnes tout entier. Oui, tu es présent, dans mon corps et dans ma tête. Je veux me donner à toi. Y'a rien d'autre qui compte, là.

– Moi non plus, je veux pas lutter. C'est fini, Benoit tout timide, Benoit timoré. Oui, Laura… Tu y as touché, à mon cul… Et à présent, c'est fini, Benoit ennuyeux, Benoit complexé. C'est TOI. Lau… ra.

– Be… noit.

Je notais que son grain de voix n'était plus tout à fait le même. Là, c'était clair. Laura se laissait submerger par l'émotion du moment. Elle n'était plus aussi sûre qu'elle n'avait voulu le montrer jusque-là. C'était comme si… plus rien n'avait d'importance et que laisser émerger sa partie immergée de l'iceberg, c'était ce dont elle avait envie. Laura perdait tout contrôle. Elle voulait ça, Laura; me donner son coeur, me donner son corps.

– Ché… ri… Tu en as conscience que, moi aussi, je joue avec toi? Tu en as conscience? J'aime ça.

Zero des Yeah Yeah Yeahs…

Laura s'est légèrement relevée. Oh… C'était un mouvement de rien du tout. C'était juste l'occasion pour elle de revenir à ses obsessions: être la plus audacieuse possible ET reprendre le dessus sur moi, aussi rapidement qu'elle le pouvait. Et là, mes pensées sont allées en plein dans le mille. Comme quoi, je commençais à connaître la jeune femme. De mieux en mieux.

Elle empaumait délicatement sa belle poitrine. Les deux monts d'amour aux larges aréoles rosées étaient collés l'un à l'autre.

– Benoit…

Les deux vallons plantureux me faisaient de l'oeil aussi bien qu'ils me taquinaient. Laura se donnait à moi, c'est vrai. Certes. Oui. Mais… et surtout… j'avais une fois encore, là, l'exemple concret qui faisait de l'attitude de Laura, un comportement qui ne dit rien ET qui ne fait rien au hasard. Non. Laura ne disait rien, ne faisait rien, comme ça. Elle… jouait, le cas échéant. Et ça avait l'air de lui plaire, à ce que j'entendais, à ce que je parvenais à voir. Car, oui. Laura se blottissait contre moi. Elle ne s'en privait pas le moins du monde. Elle en tirait du plaisir, allégrement.

– Oui… Benoit… Ché… ri. Je suis comme ça… Je joue… Et je ne compte pas m'arrêter, là… Tu m'entends?

Elle avait beau dire ça, ce n'était jamais sur un ton autoritaire, réprobateur, tout ce que vous voulez. Non. Simplement… Laura aimait bien garder cette désormais pseudo-emprise qu'elle semblait maintenir sur moi depuis le début et notre rencontre. C'était comme ça qu'elle était, Laura. Ni plus, ni moins. C'était sa nature profonde.

C'était ainsi qu'elle n'en faisait qu'à sa tête. C'était ainsi qu'elle m'avait séduit. C'était ainsi qu'elle me plaisait. C'était par conséquent comme ça que j'avais envie d'ELLE. LAU-RA.

Elle s'agitait, elle se dandinait. Elle ne calculait rien. Elle donnait juste libre cours à ses illuminations lubriques. Elle vivait le moment. Elle se donnait, corps et âme.

– Mon amour… Aaah…

Elle me regardait, dans le blanc des yeux. Ce n'était pas tant le geste qui l'excitait. Non… C'était le contexte. C'étaient les mots. C'étaient les attitudes respectives. Et… Sachant, au plus profond d'elle, que je n'opposais plus de résistance, que je me déclarais ville ouverte, ça, ça l'excitait. Benoit… Ce claviériste… Ce choriste… Cet homme… Ce mystérieux… Et là, ce bel amant que j'étais, quand j'étais avec elle.

– Benoit…

Mon prénom, elle le prononçait comme si c'était une mantra. Elle ne s'en lassait pas. Elle le répétait comme si c'était un radeau de sauvetage auquel elle s'accrochait, s'arrimait. C'était MOI. Et pas un autre que MOI. Et là, vu comment elle jouait avec moi, comme elle était fofolle, endiablée, déchaînée, elle me le faisait tout aussi bien comprendre de cette manière. Pour Laura, tous les moyens étaient bons pour me faire perdre définitivement la tête.

Woman de John Lennon…

– Tu vois, Benoit? Je suis toute fofolle et je compte pas m'arrêter là! Ce serait mal me connaître, tu crois pas?

Je n'ai pas réagi sur le coup. Je ne savais que trop bien que l'ouragan Laura allait de nouveau faire des siennes, incessamment sous peu. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne…

La fin justifiait les moyens.

C'était ce que se disait Laura, au plus profond d'elle.

Si elle faisait des siennes, ainsi… Si elle se montrait sous une nuit joueuse, coquine, libidineuse, ce n'était pas pour rien. Non. Elle n'en oubliait pas ses obsessions. Et là, ses pulsions s'apprêtaient à rejaillir. Elles étaient aux aguets. Laura allait de nouveau passer à l'offensive, sa nature profonde allait reprendre le dessus.

Elle frottait, une nouvelle fois, sa magnifique poitrine contre mon visage. Et dieu sait que je les sentais, ressentais, ses beaux gros nichons. Mais la caresse était douce, légère comme une plume. Non appuyée. Tout sauf brusque.

Ses seins étaient lourds. Chauds.

Ils étaient humides. De sueur, d'huile de massage, de salive.

Ils me faisaient de l'oeil. Rhoo…! Les deux larges aréoles étaient comme deux yeux, les tétons étant comme des cristallins. Et alors que Laura n'en faisait qu'à sa tête et qu'elle maintenait cette étreinte particulière… avoir ces seins et en être caressé faisait que je les avais en gros plan, sans faire de jeu de mots.

C'était moi ou j'avais l'impression qu'ils me fixaient? C'était moi ou… plus je les regardais, plus ils me faisaient un effet d'hypnose? Mmmh… Oui… Ce devait être ça… Je ne les lâchais plus du regard.

Laura en a d'autant plus renforcé son étreinte. Elle avait les bras pendus à mon cou. Elle me tenait, me retenait et ne me lâchait plus.

Black Burning Heart du groupe Keane…

– Entrouvre… tes lèvres, Benoit…

J'ai fermé les yeux, en guise de réponse immédiate. C'était automatique. Je me laissais aller. Sa voix étant douce, charmeuse, caressante, il ne pouvait pas en être autrement. Elle susurrait, elle minaudait. Comment ne pas y être sensible? Comment ne pas lâcher du lest, alors? Pas possible.

– N'oublies pas… N'oublies ja… mais, mon Benoit… Ils sont autant à moi qu'à toi, mes seins… Et là, je veux… que tu me les caresses…

Puis, il y a eu un silence. Un silence qui ne pouvait, bien évidemment, pas durer éternellement, nous connaissant un peu mieux, sans cesse, tous les deux. Et ça a été Laura qui a frappé la première, ça allait de soi.

– Tu as fermé les yeux, a… mour… C'est bien. C'est comme ça que je te veux… Je veux que tu les aimes, mes beaux… seins…

J'avais les yeux bien clos. Et j'attendais…

C'est alors que j'ai senti quelque chose d'arrondi, de dur… et de plutôt pointu entre mes lèvres. C'était tiède. Ça avait un goût indescriptible. Inédit. Mains, néanmoins… curieux, gourmand, amoureux des petits plaisirs de la vie comme je l'étais, dans ma plus stricte intimité… j'y ai davantage concentré mes pensées, mes envies. Mes pulsions de l'instant. Je me suis mis à entourer davantage ce pic pointu de mes lèvres.

Laura s'est mise à soupirer, à grogner de satisfaction. Et puis ça a été au tour d'un gémissement éloquent, long. C'était implicite. Tellement excitant. Encourageant.

– Hmmmm… Mes beaux gros seins… Mes gros tétons… Vas-y, beau mystérieux… Donne-moi ce plaisir que j'aime, dont j'ai envie… Je… suis… à… toi.

Laura… m'avait donc fourré l'un de ces tétons exquis dans la bouche… et j'étais en train de la téter!


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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Typiquement Laura, quoi!

Publié le par Plaisir d'écrire

J'étais bouche bée, une fois encore. C'était un spectacle émoustillant ET de premier choix que m'offrait Laura, là. Dieu sait qu'elle était particulièrement belle, à ce moment précis. Ses cheveux se déversaient dans son dos et des mèches lui caressaient le visage dans le même temps. Nos yeux ne se quittaient pas. Un regard attentif, approfondi, et je voyais les dents blanches de la demoiselle avec laquelle je sortais depuis peu. De la voir ainsi, moi aussi, j'en avais le cœur qui battait la chamade.

– Chéri… Tu me regardes… Je te vois… J'a-dore quand tu prends le temps de m'observer, comme ça… Aah…

Elle a poussé un long soupir éloquent. Elle avait des petits yeux. Ça ne l'empêchait pas le moins du monde de rester charmante. Désirable. Oui… Moi, je ne pouvais pas me passer d'être en sa compagnie. J'étais transparent, à nu. J'avais le sourire béat, je la mangeais des yeux. J'étais fanatique d'elle, j'étais subjugué. A-mou-reux.

Elle a eu un petit rire. Léger. Badin. Typiquement Laura, quoi.

– Benoit… (Petit éclat de rire.) Te voir me bouffer des yeux comme t'es en train de le faire… Ça me donne chaud… Je me demande comme je fais pour pas te re-sauter dessus… Tu peux me le dire? Hein?

Laura, je m'y habituais de plus en plus… elle ne disait pas les choses à la légère. Je devais me préparer, pendant que je le pouvais encore, à ce que l'ouragan Laura se déchaîne de nouveau, plus fort… plus violent… plus sensuel… plus coquin… plus imprévisible… que jamais.

Et puis en fait…

La tempête Laura s'est estompée. Elle s'est transformée en tentatrice apaisée mais non moins aguicheuse. Elle me souriait. J'avais des frissons qui me parcouraient et qui me prenaient au corps. J'étais… sous le charme.

– Chéri… Mes seins… Mes beaux gros seins… Tu les vois… Ils te plaisent énormément… Je le sais… Ils sont à toi...

Ah… Laura et son cinquième as… Encore une fois, elle me prenait au dépourvu. Elle avait les seins nus et elle les mettait on-ne-peut-plus en valeur en les prenant ainsi dans la paume de ses mains. C'était un joli «petit» 90D aux larges aréoles rose pâle, qu'elle me présentait là… À sa manière de les empoigner, de les exhiber et de les tendre vers moi… de me regarder avec intensité et de me sourire, je comprenais à quel point Laura les aimait, ses deux lourds monts d'amour. Elle en était fière.

– Ché… ri… Oui… Tu les vois… Ils attendent plus que toi...

Pour confronter ses paroles aux actes, Laura a tendu les bras dans ma direction.

– Laisse-toi faire, mon mystérieux… Laisse-MOI faire… Et… Souviens-toi… Je veux que tu les aimes autant que tu en as envie, mes seins...

Elle m'a adressé un clin d’œil couplé à l'un de ces sourires rayonnants dont elle avait le secret. Ça voulait tout dire, ce qu'elle venait de faire. Elle avait toute confiance en moi et ce n'était que pur délice pour elle de me laisser la toucher. Ses bras, ses yeux et sa bouche étaient à la fois acteurs et témoins. Laura me donnait son consentement, ni plus, ni moins.

I'm Not the Man I Used to Be des Fine Young Cannibals…

– Viens, Benoit… Mes seins sont gros, et tu les aimes…

Je la regardais, alors, d'autant plus. Je la mettais en face des mots qu'elle venait de dire. Je voulais qu'elle les assume, jusqu'à la moelle. Qu'ils deviennent réalité, et pas juste de simples mots jetés comme ça sur le papier. En fait, j'étais à des années-lumière de ce que Laura mijotait, tout chaud, dans sa tête.

– «Tu n'es plus l'homme que tu as été...»

Laura osait pousser la chansonnette le temps d'un instant. Les paroles qu'elle improvisait en français, c'était en fait la traduction de la chanson. Elle avait des petits yeux. Sa voix était toute douce, caressante. Je voyais distinctement ses lèvres remuer. C'était beau. C'était émouvant. Ça me prenait aux tripes.

La musique s'est arrêtée. Laura reprenait son souffle. Je le voyais, ça. Elle inspirait puis elle expirait. De mon côté, j'avais le souffle coupé. Pour certains, ce serait simple, normal, facile. Pour moi, c'était beaucoup et les paroles qu'elle venait d'improviser étaient lourdes de sens. Elles étaient pour moi et Laura les avaient chantées en ne me quittant une nanoseconde des yeux.

Nous nous sommes regardés, et, comme prise d'un accès soudain de folie, Laura a plaqué ses mains sur mon visage et elle a approché sa tête de la mienne. Ses lèvres cerise se sont écrasées sur les miennes mais cette fois, Laura n'a pas eu de mouvement de recul. Elle était clairement sous l'effet de la passion et dès lors, c'était tout bonnement impossible pour elle de calmer ses ardeurs. Et là, elle donnait libre cours à son instinct. Elle ne se posait pas de question. Elle faisait.

Elle avait une faim insatiable de moi, Laura. Du coup, vu qu'à présent, elle me savait sur la même longueur d'onde qu'elle, elle prenait moins de gants et elle osait un un peu plus. Elle venait de relâcher l'étreinte qu'elle avait eu sur sa poitrine et elle avait jeté son dévolu de nouveau sur moi. Elle ne se lassait pas de me toucher, de me sentir tout contre elle. C'était MOI, et pas un autre. MOI et pas un autre que MOI, et ce même si les autres hommes avaient l'habitude de tourner autour d'elle. De ça, moi aussi, j'en jouissais.

– Tu vois comme j'aime t'embrasser, Benoit? Tu le vois, que tu me rends folle de toi? Je n'y peux rien. Je peux plus rien faire. J'ai plus envie de lutter. J'ai juste envie de m'abandonner à tes côtés, mon chéri...

Elle a repris là où elle s'était interrompue, à savoir qu'elle m'embrassait. Mais là, elle a varié les plaisirs et c'était cette fois avec douceur qu'elle s'y prenait. Ses lèvres ont brièvement glissé mais Laura n'a pas tenu à me faire mariner. Plaquant toujours ses mains sur mes joues, la jeune femme m'a regardé façon vierge effarouchée qui s'apprête à recevoir et/ou à donner son tout premier baiser et elle a collé ses lèvres.

– Be… noit…

Elle a glissé ou plutôt… enfoncé ses doigts dans mes cheveux. Elle me les a tirés. Et même si ça a été un tout petit peu douloureux, je savais que ça ne durerait pas et qu'elle reviendrait la petite amie à la fois audacieuse ET. Et la suite allait me donner raison, je dois dire…

– Tu peux me dire pourquoi je suis tellement folle de toi? Hein? Tu peux me l'expliquer?

Pour toute réponse, je lui ai souri, non mécontent de l'entendre me dire, noir sur blanc, que MOI, je mettais son cœur sans dessus dessous. Ce n'était pas de la provocation, ma réaction, mon sourire. Pas du tout. Seulement… Ça me faisait un je-ne-sais-quoi qu'elle me le dise, une bonne fois pour toutes.

Revenge is Sweeter (Than You Ever Were) de The Veronicas…

Elle a maintenu encore un petit peu la pression de ses doigts à l'intérieur de mon cuir chevelu. Elle avait fait semblant d’adopter un ton hargneux, je le savais. Je m'étais pris au jeu, et je l'avais laissée faire. J'étais persuadé qu'elle jouait momentanément la comédie et que, subitement, elle cesserait et qu'elle redeviendrait la petite amie attendrissante qu'elle était, au plus profond d'elle. C'était simplement une question de temps.

Et puis elle a retiré ses doigts enfoncés de mon dégradé et elle a reposé ses mains sur mes joues. Ni une, ni deux, elle a pressé à la fois ses lèvres sur les miennes ET son corps contre le mien.

Tu es tellement élégant, mon Benoit. Je n'ai rien pu faire. Tu m'as plu dès l'instant où je suis allée à mon premier concert de vous. Tes tenues… Ta posture en retrait des trois autres… Ta voix, bah… androgyne et cristalline mais tellement agréable à écouter… Il ne pouvait pas en être autrement. Non. Je suis tombée sous ton charme, mon beau mystérieux. Et je le suis toujours. Plus… que jamais.

Elle a fait une pause et elle en a profité pour reprendre son souffle. Je n'ai pas cessé, pendant cet interlude, de la fixer. De la manger des yeux. Rhoo… Qu'est-ce que j'aimais ça, la regarder… Je m'en lassais tout simplement pas.

I'm Good, I'm Gone de Lykke Li…

Voilà. C'est dit. Ça sert plus à rien que je me voile la face. Je suis amoureuse de toi, Benoit. Tu veux que je te dise? Je t'ai dans la peau. C'était pas facile quand j'étais avec mon copain, au moment où je vous ai découverts. C'était le train-train quotidien avec lui. C'était réglé comme du papier millimétré. Y'avait pas, peu de fantaisie. Oui, il était gentil, attentionné avec moi. Respectueux. Mais… Je crois que tu commences bien à me connaître, déjà, Benoit chéri…. J'aime… quand il y a du goût et de la couleur. J'aime… quand on me coupe le souffle et que je sois sur le cul. Et avec lui, oui, ça se passait bien. Oui, j'étais en sécurité. Mais non, je me retrouvais justement pas dans notre histoire.

– Toi, tu as besoin qu'on te tienne tête, même si ce n'est que le temps d'un jeu. Tu aimes les surprises, quand l'inattendu se présente. Si ça pétille pas, tu ne t'y reconnais pas. N'est-ce pas, Laura?

– Toi… Tu me comprends, Benoit. Et le fait qu'on en est là, cette nuit, dans ce lit, ça veut dire quelque chose. T'étais puceau, t'avais tes désirs refoulés, tout ça, tout ça. Mais curieux comme tu l'es en fait, tu es allé au-delà de ça. Et… je peux te faire un aveu, amour?

– Hmm… J'aime ça, quand toi aussi, tu te mets à nu, Laura… Je t'écoute.

– Si je me suis séparée de mon mec, avant toi, c'est parce que… parce que t'es entré dans ma vie sans t'en rendre compte, Benoit. Ça a tout changé. J'ai compris que je pensais de plus en plus à toi. Il fallait que je fasse quelque chose, alors…

Elle s'est arrêtée de parler. Elle m'a fixé. J'étais bouche bée, le souffle coupé. Soudain, j'avais du mal à respirer, j'étais au bord du vertige. C'était comme si j'avais pris un gros coup de poing dans le ventre.

– Tu… Tu as cassé… à cause… à cause… de… moi, Laura???

Laura n'a rien répondu sur le coup. Et puis, elle a pris une longue respiration.

– Je suis fidèle en amour alors que je suis légère quand je suis célibataire. Soit. C'est comme ça. Ça a été tout sauf agréable, tu sais, quand j'ai réalisé que notre couple n'y survivrait pas. Mais, par respect pour lui, je me devais d'être honnête. C'est là que je lui ai annoncé… tout du moins, que j'ai essayé, avec tact, que c'était fini et que je m'en allais. C'était pas beau à voir mais je me devais de le faire. Je ne suis pas une garce. Faire du mal… c'est tout ce que je déteste. Le pauvre, quand j'y repense… Mais ça pouvait pas continuer comme ça. C'était pas tenable. Surtout avec toi qui es apparu dans ma vie. Benoit… A-tten-tion… Il faut surtout pas que tu te sentes coupable de quoique ce soit, hein? Sache-le. Y'avaient d'autres paramètres qui avaient fait que ça collait plus entre lui et moi. En fait, c'est TOI qui as fait que j'ai réalisé que je devais mettre un terme à ça avant que la situation devienne merdique. Je voulais donner une chance avec toi, Benoit. Tu comprends ça?

Du revers de la main, elle m'a caressé le front et elle en a profité pour me déposer malicieusement un petit baiser… sur le nez, alors que je ne m'y attendais pas le moins du monde. Typiquement Laura, quoi. Elle en a rajouté une couche en se tenant un peu plus droite et ça a particulièrement mis en valeur la rondeur et la générosité de sa poitrine. Ni une, ni deux, elle s'est mise à frotter ses seins contre mon visage...


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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Bien plus qu'un piège d'amour et de sexe...

Publié le par Plaisir d'écrire

J'étais à quatre pattes et je m'offrais désormais ouvertement à cette jeune femme rousse qui était officiellement ma petite amie depuis peu. Ça faisait depuis belle lurette que j'avais laissé mon conscient sur le bas-côté de la route. Mon moi plus intime parlait. C'était lui qui s'exprimait pour moi. Et là, toute raison me quittait. Les algorithmes des matheux et autres scientifiques étaient bien trop complexes pour moi, en pleins ébats. Mes composants, mes ingrédients à moi, c'étaient la complicité, le désir, le lâcher-prise. Laura… Mon amour… 
    Des attractions désastre de Étienne Daho… 
    Peu importe ce qu'il se passait, je savais que j'étais en sécurité aux côtés de Laura. La clé de tout ce que nous vivions jusqu'à présent, c'était le consentement. C'était la réciprocité. Laura et moi étions corps et âme, l'un et l'autre. L'un à l'autre. Laura était extravertie, excentrique sur les bords. Sa sensualité était exacerbée à présent qu'elle avait fait main basse sur moi. Qu'elle ne change rien. Qu'elle maintienne le cap. C'était ce qu'il me plaisait chez elle. Oh… oui. Que Laura reste elle-même. Qu'elle ne soit plus tout à fait elle, qu'elle ne soit pas une autre non plus. Laura était LA femme pour qui les hommes tueraient, pour laquelle ils se battraient. J'avais déposé mon libre-arbitre sur l'autel de l'amour, naissant qui plus est. 
    – Chéri! Tu es un plat de choix, là! Si seulement tu savais à quel point tu me donnes envie… Ma main sur ta queue… toute dure… Mes fluides… sur ton anus… Ils y rentrent… Je te marque… de mon empreinte… Tu… es… à… moi. Mais à double sens, mystérieux… Moi aussi, je suis à toi… N'oublies… jamais… ça, bébé…
     J'ai gémi. Il ne pouvait pas en être autrement. Laura, aussi sensuelle et audacieuse soit-elle, était d'abord et avant tout délicate. La chaleur humaine, c'était un concept qui lui parlait.
    Comme c'est bon de la chanteuse français Jenifer… 
    – Chéri… J'ai jamais été aussi bien… Et ça, c'est parce que toi et moi… On est sur la même longueur d'onde… On se comprend… Et là, tu te laisses faire… Tu ME laisses faire parce que t'as confiance en moi, mon mystérieux… Tu peux…
    J'ai poussé un long soupir. J'étais en total abandon. En PLS comme on dit de plus en plus, à notre époque. J'aimais cette sensation. Je voulais y goûter, encore et encore. Je brûlais de me donner entièrement , définitivement à Laura. Cette rouquine, lubrique à souhait, avait réussi de main de maître à ce que nous en arrivions là. Elle avait fait main basse sur moi, subtilement et voilà que nous en étions là, désormais, on-ne-peut-plus intimes.
    J'ai débranché la partie consciente de mon cerveau. Les notions de bien et de mal ne m'importaient plus. Mon cœur pulsait. Des parties de mon corps étaient en contact direct avec les draps à présent humides. Ça n'avait pas d'importance, comme détail. Non. C'était le contexte idéal. Une mise en scène des plus romantiques et osées simultanément. J'en étais reconnaissant à Laura. Ce n'était pas pour rien que j'étais subjugué et dès lors, je la regardais avec amour, avec désir, avec admiration. Avec vénération, même, à certains égards.
    Trop de chocolats et trop de délicatesse, ce n'étaient pas pour elle, m'avait-elle dit, au tout début… J'en suis sûr, désormais… Ça avait été une armure, une façade qu'elle avait revêtu au préalable. Les circonstances ont fait que son amour pour moi et sa sensibilité à fleur de peau l'avaient trahie. Elle transpirait l'amour et le désir, Laura. Désormais, c'était juste impossible qu'elle se mente à elle-même. Mais… à mon avis… la glace était brisée depuis longtemps, à ce moment-là. Laura se laissait aller et elle était tout aussi à nu que moi. Oui.
    Don't Fight It, Feel It des Primal Scream...
    – Benoit… Redresse-toi. Quitte ta position. Tu n'es pas mon soumis. Oui… Tu es mon petit copain. Je VEUX que l'on s'embrasse. 
    – Mais… Laura… Je croyais… que… 
    – Benoit… On s'amuse… et j'a-dore ça… Mais… tu es bien plus que ça. Et puis… C'est bien plus qu'un piège d'amour et de sexe… dans lequel tu es… 
    – C'est joli, ce que tu viens de dire là, ma jolie rousse. Ça sonnerait bien dans une chanson… 
    – Quand je te disais que tu me rendrais heureuse si tu m'écrivais une chanson… Dis: tu le ferais pour moi?
    – Pour toi, je ferais beaucoup de choses, Lau… ra… Regarde-moi.
    – Je te regarde, mon Benoit.
    Elle me souriait. Ses yeux brillaient particulièrement. J'aimais leur éclat. Laura me faisait fondre. Elle me rendait fou. Elle seule.
    J'ai pris la liberté de me relever et de m'accroupir sur le lit à la couette tout humide de nos fluides divers. Laura n'a pas semblé réfléchir un instant et elle en a fait de même. Je me suis tourné légèrement pour lui faire face. J'ai  planté mon regard dans le sien. Elle, elle était dans l'expectatif. Elle se mordait la lèvre. Je mourais d'envie de l'embrasser. Mais… en même temps… moi aussi, je me rendais compte que j'aimais jouer. J'ai fait alors des miennes et je m'en suis donné à coeur joie.
    – Benoit… Tu joues avec moi… C'est pas bien de jouer comme ça, tu sais?
    Elle avait donc ce cinquième as. C'était donc comme tout à l'heure, quand elle m'avait demandé d'enlever mon jean et que j'avais un peu joué avec ses nerfs. Oui… je la soupçonnais de l'avoir, ce cinquième as. Mais c'était ainsi qu'elle me plaisait, Laura. Oui. Elle n'était pas dupe, elle n'était pas idiote. Elle est tout sauf ça.
    – Tes lèvres, Laura.
    – Mmmh, oui, chéri… Ça me dit bien… Viens… Elles sont à toi… 
    Nous n'avions pas besoin de nous parler plus. C'étaient des choses où toute raison nous quittait et où l'on se mettait en mode «pilotage automatique». On se laissait aller, alors.
    Tu boca de Cabas… 
    C'était un petit baiser, au départ, où l'on prenait le temps de savourer nos lèvres qui se touchaient. Laura… C'étaient des détails auxquels elle était particulièrement sensible. Ça aussi, ça me plaisait. Nous nous regardions. Laura avait décidément les yeux éclatants. De bonheur, de désir. Ils étaient dilatés. Ils étaient beaux. Ils étaient expressifs. De la voir ainsi, tout en joie, ça faisait de moi l'homme le plus heureux sur Terre. Car c'était précisément ce qui me préoccupait: la savoir avec le sourire, les yeux brillants, fofolle. Oui. Je voulais faire arrêt sur image et que Laura reste comme ça.
    Elle m'a tendu le bout de ses lèvres et j'ai pris ça comme une invitation à ne surtout pas différer. Je n'ai pas laissé passer l'occasion. J'ai approché mes lèvres et nous avons échangé un nouveau baiser. C'était grisant, à chaque fois. Nous nous embrassions… parce que nous aimions ça, tout simplement. Nous nous embrassions… parce que nous en tirions du plaisir, et ça nous plaisait. Nous nous embrassions… parce que nous étions insatiables l'un de l'autre, c'était impossible de nous séparer. Pour tout dire, nous n'en avions pas la moindre envie, de ça.
    – Benoit… Quand tu m'embrasses… Je calcule rien, d'autant plus… Tu es tellement doux avec toi… Si gentil… J'arrive pas à y croire… On est là… Dans un lit… Je… Je… 
    Elle n'a pas terminé sa phrase. Elle n'a pas pris la peine de réprimer les sanglots qu'elle a eu, de nouveau. Je l'ai observée, attentivement. Elle semblait incrédule. Subjuguée. Bouche bée. Je la regardais, d'autant plus, et je la confrontais à la réalité de la situation. J'ai lâché ses yeux, l'espace d'un instant. Mes yeux se sont posés sur les bougies et sur les lumières qui étaient réglées de telle sorte qu'elles soient tamisées. Mes yeux se sont arrêtés sur les pétales de rose et sur la couette désormais froissée. Et puis ils sont revenus sur Laura. Je lui ai souri et j'avais bien conscience que je devais avoir l'air idiot. Je m'en fichais.
    Madame Rêve de Alain Bashung… 
    – J'aime la mise en scène que tu as créé, ma jolie rousse. Ton piège d'amour et de sexe… Tu t'es donnée les moyens de me séduire, chérie. Là, c'est moi qui suis sur le cul. Parce que t'as fait tout ça. Parce que t'es si jolie. Lau… ra… 
    – Be… noit… 
    – Lau… ra… 
    – Je t'aime.
    – Moi aussi, je t'aime. 
    Nous nous sommes remis à nous embrasser. Nous ne pouvions pas nous en empêcher, c'était aussi simple que ça. Qui a dit que les mises en bouche ne devaient être que des entrées en matière, juste un apéritif? Embrasser, c'est tellement… bon. 
    J'ai pris le visage de Laura entre mes mains et je lui ai tendue mes lèvres. Je lui ai caressée les joues du bout des doigts, délicatement. Mes yeux se sont fixés dans les siens. J'ai rencontré deux prunelles fermées. Je savais ce que ça signifiait. Elle, elle avait confiance, elle se laissait aller. Elle, elle aimait ça, elle y prenait du plaisir.
    – Benoit… J'ai le cœur qui bat la chamade. Si fort… Trop vite… Si tu ne fais rien, je… 
    Elle a tout de suite après fait semblant de faire la moue. Je le savais.
    – Benoit… Je voudrais… que tu sentes mon cœur battre sous tes doigts, contre ton oreille… Ferme les yeux, joli mystérieux…
    Encore une excentricité typiquement Laura, ça… Néanmoins… Émoustillé… Titillé…. Je me laissais volontiers prendre au jeu. J'ai fermé les yeux.
    – Là… Tu peux les rouvrir, mon cœur.  
    J'ai ouvert doucement les yeux. Je leur ai laissés le temps de se dilater. Et là… j'ai perdu la raison. Laura empaumait ses seins et elle les pressait, l'un contre l'autre. Elle me souriait. Rhoo… 
 

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"Ce n'est que du plaisir..."

Publié le par Plaisir d'écrire

Principles of Lust de groupe new age Enigma…

Les caresses que Laura me prodiguait étaient à la fois tendres et fermes. À la fois douces et sûres. Elle s'y connaissait bien en matière de baisers et de caresses,cette petite. C'était ma première fois et elle gardait toujours cet aspect en considération dans un coin de sa tête. Cependant… Oui, cependant… elle aussi, ne l'oublions pas : j'étais sa chasse gardée, elle avait tellement attendu ce moment et à présent que LE moment… CE moment était arrivé, elle avait encore et toujours l'intention d'en profiter et ce, jusqu'à la dernière seconde. Le reste n'avait pas d'importance.

Laura avait le visage posé contre ma fesse gauche. De sa main droite, elle menait des va-et-vient langoureux, amples sur mon érection toute dure, gorgée de sang à l'extrême. Elle me tenait par la hampe et elle faisait attention à ne pas être soudainement brusque dans ses mouvements. C'est fragile, le sexe masculin, et elle n'aurait pas supporté de me blesser, je le sais. «Je ne vais pas te faire de mal, mon Benoit… Laisse-toi aller… Ce n'est que du plaisir...»: c'était ce qu'elle m'avait dit un tout petit peu avant en m'adressant l'un de ces regards intenses dont elle avait le secret.

Benoit… J'ai le coeur qui bat si fort dans ma poitrine… Tu sais pas à quel point…

Oh que si, j'en avais plus ou moins conscience… Laura avait beau être maîtresse des débats, de nos ébats… ça ne l'empêchait pas de garder cette touche sensible qui faisait que je lui faisais confiance, que je me laissais aller… que j'aimais tout ce que nous faisions, tous les deux. Oh… oui, j'aimais ça. Elle m'initiait aux plaisirs de la chair, à cette belle chose qu'est le sexe, gentiment mais sûrement.

Ta queue est dure, Benoit! Elle l'est tout le temps… J'aime ça… Elle… est… à… moi. Oui… Rien qu'à moi.

Dieu sait que Laura, la jolie rousse, ma petite amie lubrique, ne se contentait pas de paroles osées, suffisantes. Ce qu'elle appréciait par-dessus tout, Laura, c'était d'associer les actes aux paroles. Que les paroles soient concrètes, qu'elles ne soient pas juste des lettres jetées sur papiers et puis voilà. Les paroles dans le vent, ça ne l'intéressait pas.

Ma main va et vient doucement, chéri… Je m'occupe de toi… C'est si sensible, un pénis… Alors… mes va-et-vient sont lents sur ta queue… Ce n'est que du plaisir…

Je n'étais pas en position de force, je n'avais pas à prendre de décision. J'étais à quatre pattes, je n'avais pas à réfléchir. La femme avait pris les devants, ce n'était que du plaisir et je me laissais aller.

Mes lèvres sur ta peau… Elles sont douces… Elles sont chaudes… Elles sont mouillées… Je t'embrasse, joli mystérieux… Je sors ma langue… Elle aussi, elle est humide… Elle aussi, elle a envie…

Les mots se transformaient en actes.

Ce n'est que du plaisir, mon Benoit… Du… plaisir...

Voix aguicheuse, émoustillante. Lèvres pulpeuses, mouillées.

J'ai envie que tu… jouisses… de ma sensualité, mon cœur… Et là, je te préviens… Je ne compte pas m'arrêter...

Aussitôt dit, aussitôt fait… J'avais de nouveau les fesses écartées. De la salive coulait sur ma raie. Ma croupe était outrageusement mise en évidence. Je n'étais pas en mesure de dire, d'exiger quoique ce soit. C'était Laura qui disait et qui faisait. Un point c'était tout.

Ce n'est que du plaisir… Ne l'oublies pas, Benoit...

Un puis deux puis trois et puis tout pleins de coups de langue… Elle me les distillait avec parcimonie parce qu'elle était soucieuse de mon confort… et de mon plaisir.

Sa langue était, elle aussi, humide. Elle butinait autour de ma corolle anale, elle multipliait les allers-retours entre mon anus et mes testicules, et c'était toujours agréable. À travers les caresses, j'apprenais au fur et à mesure que mon corps y était sensible, à ces caresses. Mes tétons réagissaient à la moindre succion, au moindre coup de langue, au moindre pincement, à la moindre morsure, aussi légère fusse t-elle. J'étais sensible du cul tout autant et quand on s'occupait de moi dans cette zone, je réalisais que ça m'excitait… et que j'y prenais bien du plaisir. Ce n'était donc que du plaisir… Oui.

Ma main qui te prend, mon Benoit… Ma langue qui va et qui vient… Tu me donnes faim, chéri… Alors je… continue...

Que pouvais-je faire d'autant que gémir en réaction, alors? Ses caresses étaient légères, subtiles, dosées. Tout ce que je pouvais faire, c'était justement de me laisser faire. C'était de prendre les sensations telles qu'elles me venaient et de les faire miennes. C'était de prendre le plaisir quand il se présentait. J'ai poussé un gémissement bruyant, éloquent.

C'est ça… C'est ça! Oui, mon amour! C'est comme ça que j'ai envie de t'entendre! Alors je… continue…

Lèvres rose cerise, langue joueuse… Salive tiède, caresses douces mais assurées… Il n'y avait pas de doute possible. Laura s'y connaissait en matière de caresses, quelles qu'elles fussent. Oui. Elle savait quelle intensité, quelle douceur, quelle légèreté, quelle fermeté elle devait y mettre. C'était un équilibre délicat, instable et si le moindre ingrédient était sur-dosé ou, à l'inverse, soupesé, cet équilibre du plaisir n'était plus le même. Autant Laura aimait se faire coquine, elle aimait oser… Autant les sensations et le plaisir devaient être divers et variés mais ils devaient rester tout autant jouissifs. Ça, c'est fortement ancré en elle.

Oui, mon chéri… Je te lèche le cul parce que je sais que… tu aimes ça… Si l'on m'avait dit… Non… Je veux pas y penser. Je ne pense qu'à toi et tu… es… à… moi.

Sitôt ces paroles prononcées, Laura s'est tout de suite remise à l’œuvre. Deux mains douces et qui ne portaient pas les traces du temps qui passe… Des lèvres pulpeuses et qui étaient humides, juste à souhait… Une langue qui était audacieuse et qui savait distiller des caresses riches en plaisir, dévastatrices.

Mon amour… Ma main sur ta queue… Ma bouche sur ton cul… Je veux que tu jouisses, ché… ri… J'ai envie de ton sperme… Je veux te sentir sur moi… S'il te plaît.

Les mouvements de sa main étaient plus… amples. Je me laissais faire. J'étais son partenaire… sa victime consentante. Son petit ami, par contre, d'abord et avant tout. Mes fesses écartées, mon dos cambré, mes bras et mes coudes à même la couette… Mes mouvements étaient limités et c'était un euphémisme.

Mon Benoit… Mon amour… Tu es à moi… Je ne m'en lasse pas… Et ce n'est que du plaisir… Ce n'est que du plaisir… Ne l'oublies pas, ça, mon mystérieux...

Dès lors, tout en me masturbant de sa main droite, Laura a, cette fois, jeté son dévolu sur mon trou du cul. De la salive qui coulait… Des lèvres qui embrassaient mes fesses, l'une après l'autre, goulûment… Une langue qui a compris que son heure était venue et qu'elle devait distiller ses coups avec plus… d'expression.

Lo-Hi de The Black Keys...

Haaan… Oh oui! Vas-y! Vas-y! Oh ma jolie… rousse! Tu vas...

Je sais, mon chéri… Tu as du plaisir… Tu n'y résistes pas… Tu… vas… aimer. Tu vas voir… Tu vas jouir...


 


 

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La fessée

Publié le par Plaisir d'écrire

Je retenais mon souffle. J'étais subjugué. J'étais excité. Les mots de Laura, leur crudité, m'excitaient. Au plus haut point.

 
La fessée qu'elle m'avait donné était toute récente, toute chaude. Elle aussi, elle m'avait excité. Ça n'avait pas été une humiliation. Oh... non. Je l'avais ressentie comme un plaisir au plus profond de moi. Je me suis rendu compte... que j'aimais. C'était jouer. C'était passer un moment agréable mais aussi des plus coquins, à deux. C'était mettre du piment à la sensualité déjà ambiante de nos ébats. C'était... faire l'amour. Ni plus, ni moins.
 
- Benoit... Mon Benoit... Ça... va?
 
J'avais déjà entendu ça quelque part ! Ça avait été quand j'allais et venais dans son vagin, en missionnaire et que je la prenais de plus en plus vite, de plus en plus fort, sans l'épargner ni lui laisser le moindre répit. Mon sexe dans son vagin tout mouillé et deux doigts sur son clitoris... Ça l'avais faite jouir fort. Ça avait été un bel orgasme qu'elle avait eu. C'était MOI qui le lui avait donné. Quant à moi, l'intensité de nos efforts mêlée au plaisir et au rythme et enfin à l'orgasme de Laura, j'en avais... perdu connaissance. Quand j'ai retrouvé mes esprits, Laura avait été câline et m'avait demandé comment je me sentais. Là, c'était un tout autre contexte. Là, c'était elle qui avait le dessus sur moi.
 
"Give Me More" de Tara McDonald...
 
- Hmmm... Oui, ma belle... Je dis pas ça pour te faire plaisir. Je me sens vraiment bien. Et pour tout te dire... ça m'a surpris, cette fessée... Mais... curieusement... j'ai aimé... Je m'y attendais pas une seconde... Mais voilà... Ça m'a plu.
 
Soupir.
Gémissement.
Sanglot.
 
- Chéri... Ce que tu me dis là... c'est pile-poil la réaction dont j'ai rêvé, que j'attendais de toi. Mais je pensais une nouvelle fois pas que mes fantasmes, mes désirs deviendraient un jour réalité... Mon amour... Mon Benoit... Tu... vas... aimer...
 
Là, c'était comme si elle avait laissé sa phrase en suspens. Comme si, à plusieurs reprises déjà, elle laissait pleinement s'exprimer son côté plus... sensuel, énigmatique. C'était comme si elle m'encourageait à ce que je me laisse faire, à ce que je la laisse continuer dans cette voie, à ce qu'on aille plus loin, elle et moi. Ensemble.
 
- Ma belle... Tu es douce et pourtant... tu es audacieuse. Tu oses et pourtant... tu restes sexy. C'est ce que j'aime chez toi, ma jolie rousse. Ça aurait pu me faire peur... J'aurais pu ne pas aimer ça... Mais non. Je découvre... que j'aime... Si tu veux me redonner la fessée... moi... je veux...
 
- Benoit ? Je suis sur le cul, là... T'aimes ça ?
 
- Hmm... Hmm...
 
"La Tortura" de Shakira et Alejandro Sanz...
 
- Be... noit! Tu cachais donc bien ton jeu, petit coquin ! Je savais que tu n'étais pas lisse, que tu étais curieux... J'en ai pas fini avec toi, mon amour ! Je finirai par révéler TOUT ce que tu caches, Benoit... C'est comme ça.
 
Et dieu sait qu'elle en était capable, Laura! Quand elle disait quelque chose, ce n'était pas par hasard, ce n'était pas pour ne rien en faire. Quand elle disait quelque chose, elle en faisait toujours quelque chose, Laura, c'était toujours quelque chose qui finissait par se produire, tôt ou tard.
 
- Be... noit! Je pensais que mes mains sur tes fesses... mes lèvres sur tes fesses... ce serait déjà beaucoup... Et là... toi? Tu... Tu me dis que si l'envie me prend de t'en redonner, des fessées... je... peux? Oh! Mon Be... noit! Tu m'excites encore un peu plus, là ! Je bous à l'intérieur ! Crois-moi ! Pu... tain!
 
Laura se lâchait. Elle était peut-être crue, salace mais... en ce qui me concernait... c'était comme ça que je la voulais, dont avais envie d'elle. Rappelons-nous que j'étais corps et âme et sexe à elle... Et ses mots... son tempérament... son comportement... J'étais tombé pour elle. C'était aussi simple que ça. Je me demande si, par hasard, je n'éxagerais rien quand je me cambrais, quand je faisais se dandiner mes fesses...
 
Et puis, un nouveau bruit sonore, audible s'est fait entendre dans la chambre. Le bruit a été un peu plus retentissant que le précédent de ce type que j'avais entendu. Et puis j'ai réalisé...
 
- Chhhhh...
 
Laura venait de me donner la fessée, une nouvelle fois. À l'exception près que celle-là a été un peu plus forte. Bien sûr, sur le coup, c'est de la douleur que j'ai ressenti. Ça avait été cuisant. J'ai senti ma peau comme être mordue. Ma peau s'est réchauffée. Et puis bah non, en fait. La douleur a laissé sa place et c'était de l'excitation... et du plaisir que j'ai ressenti peu de temps après seulement.
 
"Master and Servant" de Depeche Mode...
 
- Ce n'est que du plaisir, mon Benoit... N'oublie pas...
 
Ses mains étaient posées sur mes fesses dodues. Elles étaient chaudes. À leur contact, mes fesses, elles aussi, s'étaient soudainement réchauffées. Était-ce dû à la chaleur de sa main? À l'intensité, à la vigueur, à l'effet, au degré un peu plus supérieur de violence de son geste ? Passé le cap de la surprise et de la douleur, je me laissais gagner par l'excitation. J'en étais sur le cul mais j'étais émoustillé.
 
J'ai senti des petites tapes sur mon scrotum. L'effet fut immédiat: j'étais excité. Ces petites tapes furent aussitôt remplacées par une main qui s'est saisie avec douceur mais assurance de la base de mon érection. J'étais très dur et je sentais cette main entamer des petits va-et-vient.
 
- Oooohhhh... Aaaahhhh... Hmmmmmm... Haaaaannnn...

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Pygophilie

Publié le par Plaisir d'écrire

Vas-y… Laisse-toi aller, mon chéri… C’est ça… Tu es entre de bonnes mains… Tu le sais… Laisse-toi aller…

Une fois n’était pas coutume, j’ai émis un gémissement éloquent en guise de réponse tellement j’étais incapable de formuler la moindre phrase cohérente, tellement j’étais sous le charme de cette jeune femme, aussi.

Oui, Benoit… Tu le sais que tu es entre de bonnes mains… Et tu as vu comme je suis douce avec toi ? C’est que du plaisir, mon amour… Mon Benoit… Aaah…

Elle venait de soupirer. Quand elle faisait ça, Laura, ça voulait dire qu’elle allait bien, qu’elle se sentait bien. C’était aussi simple que ça. Et tout de suite, l’instant d’après, j’ai soupiré de plaisir. Laura reportait son attention sur mon petit trou pas encore éclos mais mouillé de salive. Et qu’est-ce qu’elle savait l’être, douce…

Il faut être douce avec un anus, tu sais ? Qu’il soit masculin ou féminin, il demande de la douceur, du désir et des fluides… Salive et lubrifiant… Pour l’instant, il n’y a que ma salive. Parce que ma langue… c’est largement suffisant pour toi à ce stade… En ce qui me concerne, j’y mets tout mon désir… et j’aime ça… Oh… oui. C’est même une des choses que je préfère… Surtout le tien, mon mystérieux…

Un baiser sec sur la fesse droite… Un baiser mouillé sur la fesse gauche… Le plat de l’une de ses mains qui me caressait la fesse droite et… quand je m’y attendais le moins… me donnait une toute petite fessée… Elle avait beau avoir été légère, cette fessée… je l’avais ressentie au plus profond de moi. Non comme une humiliation ou comme lorsqu’on veut réduire un être à l’état de jouet, mais c’était davantage de l’excitation que je percevais comme sensation.

J’ai pas l’intention de te faire du mal, mon Benoit… C’est que du plaisir, joli mystérieux… Profites de ma sensualité… Lâche prise… Ne pense à rien… Ne te pose pas de question…

Elle me maintenait fermement les fesses avec ses mains. Elle les gardait écartées. Et je la sentais, cette emprise que Laura avait sur moi. Mais au fur et à mesure que le temps passait et que nos ébats évoluaient, j’avais appris à l’apprivoiser, cette emprise.

Good Thing des Fine Young Cannibals…

Benoit… Ne pense à rien… Te pose pas de question… Tu ne fais rien de mal… C’est pas un crime… C’est que du plaisir… Accepte-le… Accepte-la, ta sexualité… C’est pas parce que je m’occupe de ton cul que tu vas être gay ou même bi… Accepte ta sexualité et toutes les possibilités qu’elle t’offre… S’il te plaît… Avec… moi…

Ah… mes fantasmes… M’imaginer à quatre pattes et m’abandonner… Qu’on me donne une ou plusieurs fessées… Sentir une langue sur mon anus… Sentir des lèvres sur mes fesses… Non… je ne suis pas femme, je ne suis pas dépravé. Simplement… je suis à l’écoute de mon âme et de mon corps, de leurs désirs. C’est aussi simple que ça.

Beau mystérieux… Mon Benoit… Tu te laisses aller… Ton corps n’est plus tétanisé, tu n’es plus apeuré. Ton corps n’est plus nerveux. Je le vois, tu sais ? C’est comme ça que j’ai envie de toi… Parce que tu me donnes grave envie, mon beau Benoit… Et si tu étais en train de te les passer dans ta tête, tes fantasmes les plus secrets, les plus inavouables? Oh? Mon chéri ! C’est ça ! C’est ça ! Continue… T’arrêtes surtout pas… Et laisse-moi faire…

Comment voulez-vous rester insensible face à ces mots coquins à souhait, prononcés par la femme dont l’on tombe petit à petit amoureux ? Comment voulez-vous lui refuser quoique ce soit ? Pas possible. Cette femme… vous l’avez dans la peau, vous êtes bien avec elle. Du coup, vous voulez ET veillez à ce que ses désirs soient exaucés, que ses envies soient comblées.

Ma langue sur la peau de tes couilles… Ma langue sur ton périnée… Ma langue sur les abords de ton anus… Tu lâches prise, mon chéri… C’est ça… Pour moi… Et moi… je m’en donne à cœur joie… Et je compte toujours en profiter ! Tu m’entends ? Je me lasse pas de toi… et de ton cul, amour…

Avant notre rencontre, j’étais un cocon, une chenille. Le sexe et les filles m’intéressaient mais je n’avais tellement pas confiance en moi que j’estimais, malgré mes efforts pourtant, que c’est après tout normal que je ne les intéresse pas et qu’elles ne daignent donc pas faire plus ample connaissance avec moi. Et puis, de fil en aiguille, Stéphanie a croisé ma route et c’est ainsi que la nymphe et la chrysalide ont pris la place de la chenille que j’avais pu être il y a une quinzaine d’années. Au contact de Laura… la chrysalide est devenue papillon. (Et cette métamorphose, là, au lit, Laura dans mes bras alors que l’on s’accorde un répit bien mérité, me fait sourire. Ce nouveau Benoit est tout tout récent, tout tout chaud, mais il me plaît.) Cette métamorphose, sur une échelle d’une poignée d’années… elle atteignait son paroxysme aux côtés de ma rouquine de partenaire.

Caribbean Queen de Billy Ocean…

Mon Benoit… Mon beau Benoit… Tu m’émoustilles ! Je te le lèche, ton cul et j’aime ça… Il est… beau ! Il est à moi ! Tu ne le vois pas parce que tu regardes droit devant toi mais… j’ai le sourire aux lèvres… Parce que je l’aime, ton cul, mon coeur… Oh ! Je me sens couler entre mes… cuisses ! Mais c’est à ton plaisir… que je pense… Je m’occupe de toi, mon chéri… J’aime ça…

Ni une ni deux, elle s’est remise à l’ouvrage, goulûment. Et pourtant… ses coups de langue étaient d’une délicatesse… Je me sentais me liquéfier sur place, immobile, littéralement. Mais c’étaient les efforts, l’excitation… et le sexe qui me rendaient liquide. Et je ne pouvais rien y faire. C’était comme ça. Et j’aimais ça, moi aussi…

All the Things She Said de t.A.T.u…

Tu… vas… te… tenir… tranquille ?

J’étais tellement excité quand je ne parvenais plus du tout à contrôler les mouvements de mon corps. Voilà que je me mettais à faire en sorte que mes fesses se dandinent !

Clac !

Une nouvelle fessée, mais cette fois… un peu plus cinglante. J’ai gémi de surprise. La main de Laura était chaude. L’effet de la claque l’était tout autant.

Ta fesse qui rougit… Tu m’excites ! Ton cul tout rose… Ton trou du cul… J’en ai pas du tout fini avec toi, Benoit chéri… Oh… non.


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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"Laisse-toi aller, mon Benoit..."

Publié le par Plaisir d'écrire

C’est pas du tout un rêve….

Laura ne semblait décidément pas y croire. Elle en avait rêvé… Elle en avait fantasmé bien des fois. Et à force d’être présente à bon nombre de nos concerts, elle avait espéré de tout son cœur qu’elle puisse avoir la chance de me parler, ne serait-ce qu’une seule fois. Bien entendu, au plus profond d’elle, elle en voulait plus. Et si les choses prenaient une tournure moins… prude, plus… coquine… elle foncerait et elle ne se poserait pas la moindre question. Non… Ça, c’est sûr. Audacieuse et coquine comme elle était, Laura… C’était juste hors de question qu’elle laisse passer une occasion pareille si ça se présentait tout cuit à elle.

C’est quelque chose qui me tient à cœur, mon mystérieux… Te donner du plaisir… Et là, je vais y aller tout doucement avec ton anus… Tu n’as rien à craindre, mon chéri… Je vais être toute douce… avec toi…

J’ai gémi sous l’effet de ces mots que ma coquine de petite amie venait de prononcer. J’étais un homme perdu, sous son charme et je n’étais plus du tout en mesure de résister. De toute façon, ça faisait depuis belle lurette que je n’en étais plus capable. Toute résistance était caduque. Laura y allait tout en douceur avec moi, et moi, j’étais désormais prêt à ce que nous réalisions notre fantasme commun. J’étais prêt à subir ses assauts coquins, linguaux. Je le voulais, plus que tout.

Everytime de Britney Spears…

Laura était douce, que ce fusse quand elle s’exprimait ou bien quand elle était dans le feu de l’action pendant l’amour. Ce n’était pas prendre le dessus sur moi, dominer pour dominer. Non. J’étais devenu son petit ami, et elle avait brûlé, crevé d’envie de faire l’amour avec moi. Et vu l’idée qu’elle s’était faite de moi… elle s’était dite que ça rendrait les choses plus… intéressantes si elle faisait en sorte que mes fantasmes les plus secrets… ces fantasmes que j’avais refoulé… deviennent réalité.

Mon Benoit… Tu es homme… Et il se peut que tu te sentes quelque peu femme au moment même où je te parle… Ne refoule rien… Ne te pose pas de question… N’en aies pas honte… Accepte ta vraie nature… Ne refoule rien… Pas maintenant… Tu es entre de bonnes mains. J’ai pas l’intention de te faire le moindre mal. Ce sera rien que du plaisir, mon mystérieux… Je te le promets.

La voix de Laura avait l’effet d’une caresse sur moi. Elle était douce comme une plume qu’elle aurait fait glisser sur ma peau. Je ne pouvais que me sentir en sécurité, et ainsi, j’étais en mesure de lâcher prise. C’était tout un contexte, comme un cocon, que Laura avait tissé pour que je sois corps et âme et sexe avec elle. J’étais l’homme que j’avais été jusqu’à notre rencontre mais j’étais également un autre homme. J’étais, petite touche par petite touche, un homme différent. Au contact de la coquine rousse, je révélais lentement mais sûrement l’homme que j’avais enfanté en moi pendant toutes ces années mais à qui je n’avais jamais osé donner naissance. Mais tout ça, c’était fini. Oui. J’étais résolu de libre cours à ma vie, à mes désirs, à mon instinct, aux côtés de Laura.

Ton anus est beau, mon coeur. Il me donne carrément envie, là ! Je sais même pas comment je fais pour ne pas m’y précipiter tout de suite. Peut-être parce que… parce que j’aime ces moments que l’on passe, toi et moi. Ces moments où l’on se parle. Ces moments où l’on se fait des câlins. Et tu vois, Benoit… Jai beau être coquine voire même carrément insatiable… j’aime les câlins. Et là… vu que c’est avec toi… je me sens si bien.

Continue d’être comme ça, Laura… C’est tout ce que j’aime… Au risque de me répéter, j’ai longtemps rêvé d’une femme comme toi. Je veux dire… Belle, douce, coquette, tendre, gentille, audacieuse… cochonne ! Tout ce que j’aime… ce que j’aime trouver chez une femme, quoi. Tu fais tout ça si bien…

Attention, mon mystérieux ! Je suis loin d’être parfaite ! J’en ai pas du tout la prétention, tu sais ! C’est juste que…

- Que… ?

Eh bien… Comme tu le sais, et à présent, tu ne peux que le voir… je suis comme ça. Tout simplement. Je suis moi, ni plus ni moins. Je me force pas à faire semblant. Je veux pas exagérer ce que je dis, ce que je fais. Le naturel dans un couple, dans l’intimité, dans la vie de tous les jours, c’est important.

Spaceman de Babylon Zoo, groupe rock anglais des années 1990…

Tu es si belle, Laura. Moi aussi, j’ai envie de toi. Et tu le vois que je peux plus résister ? Tu le vois, hein ?

En guise de réponse, j’ai senti Laura faire usage de ses douces mains roses pour m’écarter les fesses. Il n’y avait aucune brutalité dans ses gestes. C’était même tout le contraire. Il y avait de la douceur, de la tendresse, de l’amour, de la passion dans ses caresses, qu’elles fussent chastes ou plus… explicites, plus osées. Elle y prêtait une grande attention, Laura.

Une fois mon derrière écarté, j’étais à la merci de la bouche de Laura et j’en avais conscience. Il ne pouvait pas en être autrement, et à vrai dire… je n’attendais que ça. Et soudain… sans perdre de temps, Laura approcha sa tête et je sentis sa langue. C’était tout sauf inattendu, tout sauf désagréable. Je sentais Laura s’occuper de moi, me caresser et je succombais, encore et toujours, au plaisir qu’elle veillait à me donner.

Hmmmm… Mon chéri… Mon beau mystérieux… Tu la sens, ma langue… Elle est douce, elle est humide… Elle est chaude, elle te fait de l’effet… Elle te donne du plaisir, elle te fait perdre la raison… Et moi… c’est ce dont j’ai envie… Que tu perdes les pédales, que tu jouisses… Et pour ça… je vais continuer de te le lécher, ton cul… parce que j’aime ça. Et je vais te la branler en même temps, ta belle grosse queue parce que comme ça… tu vas jouir, toi aussi… Et comme ça… tu me donneras ton sperme… Ton sperme dans ma bouche… sur mes gros seins que t’aimes tant, mon amour… Laisse-toi aller, mon Benoit...


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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Amoureuse

Publié le par Plaisir d'écrire

- Be... noit... Ah...

J'étais attendri, et ce, à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche pour parler. C'était aussi simple que ça. Laura me mettait hors de moi, Laura me rendait fou d'elle.

- Tu me rends si folle de toi, Be... noit.

Si elle continuait dans cette voie, à me parler comme elle le faisait, j'allais ne plus répondre de rien. Si j'étais déjà un homme perdu, vaincu, qu'est-ce que ce serait quand elle ferait définitivement main basse sur moi et qu'elle me ferait l'amour, une fois pour toutes ?

- Mon Benoit... J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est toi qui fais battre mon coeur, mon chéri. Il bat si fort. J'aimerais que tu le sentes battre contre tes doigts. J'aimerais que tu l'entendes battre contre ton oreille.

- Tu es si sensuelle, Laura.

- Hmmm... Je sais, mon amour. Mais quand je rencontre un homme qui me rend folle et qui me fait perdre la raison, j'aime l'être. Sen... su... elle... J'aime l'idée que tu goûtes et que tu jouisses enfin de ma sensualité, mon mystérieux.

- Laura...

- Mon beau mystérieux... Tu me rends folle. T'as même pas idée. J'ai chaud. Je sens le feu... ce feu de l'amour... du désir... du sexe... brûler en moi. Et c'est toi qui fais battre et brûler mon coeur, chéri. J'avais jamais connu ça, à ce point.

- Lau... ra... 

- Ben... oit...

Nouveau soupir de Laura. Un de plus. Un parmi les nombreux qu'elle a poussé depuis que l'on s'était rencontrés. Laura me faisait craquer très nettement, définitivement.

- Mon chéri... Mon beau chéri à quatre pattes... Tu m'émoustilles! Tu irradies ! Tu es très beau, mon amour... et j'ai toujours autant envie de toi. J'ai envie de ton cul, mon coeur...

- Il est à toi, Laura. Tu le vois, n'est-ce pas, qu'il est à toi?

- Benoit... Ce que je vois... C'est que tu es à quatre pattes et que je suis sur le point... de te faire l'amour...

Elle a ponctué ces mots en posant des mains délicatement sur mes fesses et elle a rapproché sa tête de mon postérieur. Sa bouche était en première ligne. Ses lèvres cerise se sont doucement posées sur ma fesse gauche. J'ai tout de suite senti après ses mains qui délaissaient mes globes en termes d'attouchements et de caresses. Ses mains, elles se sont remises à les écarter, mes globes. À les rendre et à les maintenir grands ouverts. 

- Mon amour... J'en ai connu des culs... des anus. Mais le tien... C'est pas pareil. Non... Là... Je suis amoureuse. A... mou... reu... se. Je suis si amoureuse de toi, joli mystérieux. Je t'ai dans la peau. Tu peux pas imaginer à quel point. Tu es comme une drogue, Benoit. Tu... ES... MA... drogue. C'est aussi simple que ça.

I Know what You Want de Busta Rhymes et Mariah Carey...

- Ton anus... Il est si beau, mon Benoit. Il n'a pas encore éclos mais j'en ai déjà grave envie. Tu vois comment je porte mes lèvres... et ma langue... sur tes fesses ? Eh bien... Je te promets que je serai aussi douce avec ton petit trou, mon chéri.

- Laura...

- Mon Benoit... Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je me sens bien. Je suis... détendu.

- Tu m'en vois ravie, mon amour. Tu peux pas savoir à quel point mon coeur bat dans ma poitrine. C'est fou! Mes fantasmes les plus inavouables sont en train de devenir réalité avec toi.

- J'ai vraiment envie d'y goûter à ces plaisirs. Avec... toi, ma jolie rousse. Depuis le temps que je fantasmais sur ça... Qu'une fille prenne les devants et qu'elle me lèche mon cul...

Je n'ai pas terminé ma phrase. J'ai soupiré.

- Mon Benoit... Comme je te l'ai dit quand on était dans la voiture et que je te suçais... Je suis honorée d'être ELLE, cette femme qui te fait découvrir cette belle chose qu'est le sexe. J'en suis fière. Tu t'imagines pas à quel point je me sens belle et désirée quand tu me parles et quand tu me regardes, Benoit. Tu n'as pas idée de l'effet que tu me fais, Benoit. Mon Benoit... Je sais maintenant que j'ai jamais été amoureuse comme je le suis de toi. Mon Benoit... Je t'aime.

- Ma Laura... Tu me rends tellement fou, toi. Je croyais que c'était trop tard et que je tomberais plus jamais amoureux. J'avais tort. Parce que tu as débarqué dans ma vie. Tu es là. Dis-moi que toi non plus, tu n'es pas un rêve, Laura.

Non. Laura était tout sauf un rêve. Elle était tout entière et elle se lovait contre moi. Son ventre et sa poitrine ronde et lourde me touchaient et me caressaient. Ça ne faisait plus l'ombre d'un doute : Laura se servait de son corps et de toutes les possibilités qu'il lui offrait en cadeau pour me faire succomber... et pour me faire jouir.

- Benoit... Tu n'as pas joui, je sais. Tu VAS jouir, je te le promets et c'est MOI qui vais te faire jouir. Ce sera le plus bel orgasme que tu n'aies jamais eu. Je ne demande que ça... Que tu jouisses... Ton sperme... En moi... Sur mes gros seins... Dans ma... bouche... Je te ferai éjaculer comme tu en auras envie. Je te le promets, mon chéri.

- Laura... Je ne demande que ça...

- Mais... Car il y a un "mais", mon amour... Tu vas me donner ton anus, mon mystérieux. Je suis loin d'en avoir fini avec toi.

Aussitôt dit, aussitôt fait... Laura s'est tue et a reporté son attention sur mon postérieur. Mes deux globes dodus écartés, elle avait plus que jamais mon fruit mûr intime à portée de sa bouche. Elle tâtait, palpait mes fesses avec douceur. Et au moment où je m'y attendais le moins, Laura m'a pris par surprise et me porta l'estocade : mon anus était une fois pour toutes la cible de ses coups de langue coquins.

Love Sex Magic de Ciara et Justin Timberlake...

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"Tout ce que tu veux, je te le donnerai..."

Publié le par Plaisir d'écrire

J'ai poussé un petit gémissement de plaisir. Il faut dire que les mots de Laura, que les actes de Laura m'excitaient au plus haut point. J'avais beau m'y habituer petit à petit… Ses mots… ses gestes me faisaient beaucoup d'effet. Cette «petite», elle s'y prenait parfaitement pour faire craquer un homme, le mener dans son lit, pour qu'ils fassent l'amour et enfin… pour le faire jouir… après qu'elle ait joui, elle.

– Tout ce que tu veux, je vais te le donner, mon Benoit… Et tu le sais.

– Lau… Laura… O… Occupe-toi de nouveau de moi… Continue… S'il te plaît… J'aime…

– Mon chéri…

Sa voix était douce. Quoique quelque peu tremblante, émue. Laura était émue ! Oh !

– Mon cœur… Mon Benoit… Tout ce que tu veux, je te le donnerai…

– Je crois que c'est bel et bien toi, la femme de mes rêves, ma jolie rousse.

– Qu'est-ce que tu veux dire, Benoit ?

– Eh bien… ce que tu me fais… tu m’inities… mes fantasmes, moi je pense que ça aurait été tout simplement pas envisageable avec quelqu'un d'autre.

– Hmm… Je suis pas tout à fait d'accord avec toi, Benoit, sur ce point. Je connais des filles, moi, tu sais, qui sont un peu comme moi. Sarah, chez qui nous sommes là, en est un parfait exemple. Comme tu sais, Sarah est ma meilleure amie. Elle a beau ne pas être ma sœur, pour moi, elle l'est. Elle est ma sœur de cœur. On se ressemble beaucoup. Bon… c'est vrai… pas physiquement comme tu as pu voir sur les photos… Mais elle comme moi, on est coquines, curieuses. Cochonnes dirait Romain. Quoique lui… c'est pas le dernier non plus… Hihihi !

Elle retrouva son léger rire coquin que j'aimais beaucoup depuis que l'on s'était rencontrés. On avait beau faire l'amour… On se parlait d'abord et avant tout d'amour et de sexe. Et… nous n'en avions pas fini… Et elle poursuivit sur sa lancée :

– Par contre… Tu aurais connu Sarah quand moi, je l'ai rencontrée… On aurait dit un garçon manqué. C'était comme si elle s'en foutait des garçons. C'était comme si son apparence et son pouvoir de séduction ne lui importaient pas. Elle était secrète. Réservée. Elle rembarrait à tout bout de champ les mecs qui tentaient de la draguer. Pour elle, ils voulaient coucher avec elle, un point c'est tout. Alors que moi… bon… je pensais pas qu'à ça, hein ! Mais… mon esprit était en ébullition depuis la fin du collège. Je n'étais pas une fille facile, mais j'avoue que… hmm… je pensais de plus en plus aux garçons… et au sexe. J'ai commencé à me masturber à la fin du collège. Et quand j'ai eu seize ans, au moment d'ailleurs où je l'ai rencontrée, Sarah, j'avais envie de passer une partie de mes vacances à la mer, sans avoir mes parents derrière moi. La solution qu'on a trouvé, c'était que je parte en colonie de vacances. On s'est renseignés, et on a su que ma ville en organisait pour les ados. Mes parents m'y ont inscrite. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée à Argèles sur Mer. Ah l'été de mes seize ans… (Elle soupira.) Je le garde encore aujourd'hui dans un coin tout chaud de mon cœur et de ma tête parce que… (Elle se mit de nouveau à soupirer.) C'est là que j'ai rencontré Sarah et qu'on a tout de suite accroché toutes les deux. D'ailleurs… (Elle posa un doigt sur le bout de ses lèvres, l'air songeur.) Quand on y pense… Je suis étonnée que le courant ait passé direct avec elle parce que vu comment elle était à l'époque… C'était pas du tout la Sarah d'aujourd'hui. C'est Romain qui a révélé et métamorphosé Sarah. Mais… à la colo… Sarah était différente à mes côtés. Elle se confiait plus facilement.

– J'aimerais bien les rencontrer, tes amis, Laura. Tu m'as l'air super attachée à eux.

– Je le suis. Sarah est comme ma sœur. Et d'ailleurs… si tu es d'accord mais… je pense que tu le seras, Benoit… La prochaine fois qu'on se verra, Sarah et moi, tu m'accompagneras et tu les rencontreras. Et vu que Sarah te connaît un petit peu vu que je lui ai parlé de toi, déjà…

– Qu… Quoi ? Sarah… me connaît ? Tu… Tu lui as parlé de moi ?

– Oui , mon Benoit… Elle sait qui tu es… Je lui parle beaucoup de toi, en fait… Je t'ai même montré en photo, tu sais ? Sarah sait l'importance et la place que tu as dans ma vie… dans mon coeur… dans ma tête. Et si tu veux tout savoir, Benoit… Ok. Je dois beaucoup à Sarah. Lors de notre colo à Argelès, c'est elle qui m'a curieusement encouragée à prendre mon courage à deux mains et à parler à un garçon qui me plaisait beaucoup. Lui aussi faisait partie de notre colo. Antoine…

(Elle émit un énième soupir.)

Son corps… Ses yeux… Son esprit joueur et bon enfant… La puissance et la virilité qu'il déployait… Il m'a séduite, c'est aussi simple que ça. Et un soir, alors qu'on avait quartier libre à la fin de la colo et qu'un bal avait lieu au camping où on était, Antoine m'a prise par la main et m'a emmenée dans un endroit peu fréquenté, isolé du camping, ce soir-là. Il m'a plaquée délicatement contre un saule et il m'a embrassée. Un vrai baiser, comme les baisers d'amour dans les films au cinéma. Il était doux. J'étais très à l'aise et j'avais confiance en lui. J'ai beaucoup… beaucoup aimé ce baiser. Antoine me plaisait beaucoup. Et… j'avais chaud… si chaud… Je me suis rendue compte que j'étais excitée. J'ai alors pris la main de Antoine et je l'ai entraîné avec moi. On est sortis du camping et on est allés vers une dune où l'on s'était rendues avec Sarah un coup. Personne n'y allait, on avait remarqué. Arrivés à la dune, j'ai enlacé Antoine et je l'ai serré tout contre moi. Je lui ai pris les mains et je les ai posées sur mes seins. Il a… beaucoup aimé ça. Du coup, j'ai abaissé les bretelles de ma robe. J'avais fait exprès de ne pas mettre de soutien-gorge. Tout s'est précipité. Mes seins… Mon corps… Ses lèvres… Sa langue… Ses mains… Ma bouche… Mes yeux… Ses yeux… Son corps… Nos langues… L'excitation… Les bruits que l'on faisait… Le plaisir... Les caresses… Les baisers… Les préliminaires… Il m'a caressée… Il m'a embrassée… Il m'a léchée… Il m'a mis ses doigts en moi… Il a fait en sorte que je me sente bien. Ça, il faut lui reconnaître. J'ai eu un peu mal quand il a glissé son sexe en moi. Ça a été un mélange d'agréable et de désagréable quand il s'est allongé sur moi et qu'il m'a fait l'amour. Par contre… il veillait à ce que j'aie du plaisir. Il m'embrassait. Il me léchait le cou. Il me caressait mon clito. Il me disait des mots doux trop mignons, et ça, j'ai beaucoup aimé.

(Elle a… encore… poussé un soupir.)

Bon d'accord… j'ai pas joui mais j'avoue que ça a été une bonne première fois dans l'ensemble.

– Je comprends mieux à présent ton penchant pour le sexe et les plaisirs de la chair, Laura…

– Antoine a éveillé en moi le goût du plaisir et ça ne m'a plus jamais quittée.

– T'as toujours été comme ça ?

– Alors…

(Elle reposa son doigt sur ses lèvres et elle eut de nouveau cet air songeur.)

Pour être tout à fait honnête avec toi, chéri, oui… Comme je te l'ai dit, ça ne m'a jamais quittée… Bon… je suis tombée sur des bons coups, souvent. Mais il a pu m'arriver de coucher avec des types qui pensaient qu'à leur plaisir, qui me touchaient n'importe comment mais qui m'écoutaient pas. Attention ! J'étais consentante, hein ! Physiquement, ils me plaisaient, ils m'excitaient. Mais leur comportement une fois au lit, en plein acte… C'était tout simplement psychologique : je n'arrivais pas à jouir. Mais bon… c'est du passé. Désormais, c'est toi qui es dans mon lit. Oui… Benoit…

(Elle se pencha et s'allongea presque sur moi. Elle déposa ses lèvres mouillées, gonflées sur les miennes, et elle me donna un baiser.)

C'est toi qui es dans ma vie.

– Et… en ce qui me… concerne ?

– En ce qui te… concerne ?? Que veux-tu dire, mon amour ?

– Eh bien.. Tu as dit que tu devais beaucoup à Sarah… Même en ce qui me concerne, alors ?

– Benoit… Mon Benoit… Comme tu sais… J'aime beaucoup votre groupe. J'aime en particulier te regarder jouer, toi. C'est comme ça que je me suis mise à plus te regarder, toi. Et c'est comme ça que tu as commencé à occuper mes pensées, Benoit. Je ne pensais plus qu'à toi. C'est simple : il n'y avait plus que toi. Le hic, c'était que…

– Que… ?

– Je savais pas comment faire pour t'aborder sans que tu aies peur et que tu t'enfuisses, chéri. Je voulais pas que tu m'échappes, Benoit. Tu étais à moi, pas à quelqu'un d''autre, un point c'est tout. Je voulais tout simplement pas qu'une autre fille fasse main basse sur toi. Ça, je l'aurais pas supporté, j'en suis sûre. Je me connais bien, tu sais ? Déjà, rien qu'en vous écoutant sur scène… Les paroles de vos chansons… Quand je vous écoute, je sais pas pourquoi mais… je m'imagine que c'est à moi que ces paroles sont adressées. Tu comprends ça, mon amour ? Et… je vais être honnête, Benoit, tant qu'on y est ! Il m'est arrivée plus d'une fois d'être jalouse en voyant et en écoutant brailler ces filles dans le public.

– Ah ouais ?

– Je savais que c'était toi qui écrivais ces paroles, mon mystérieux. Et vu que je m'imaginais que c'était à moi que tu t'adressais… Je le supportais pas.

– Laura… Si j'avais su… Si… j'avais… su…

– Mon Benoit… Mon cœur… Ce n'est rien. Aujourd'hui, nous sommes enfin ensemble. Et… tu es à… moi… C'est tout ce qui compte.

– Il n'empêche…

– Benoit… Je me permets de te rappeler que tu me connaissais pas du tout à ce moment-là. Comment t'aurais pu savoir… ?

– …

– C'est ta nature romantique qui parle là, mon cœur. Et ça me touche. Tu es comme sur scène quand tu joues de tes claviers ou quand tu chantes… Et ça, c'est ce qui m'a touchée.

– Mais tu en voulais plus…
– Je pouvais pas te laisser m'échapper, Benoit. C'était juste pas possible, ça. Il fallait que je fasse quelque chose. Il fallait que je vienne te voir et que je te parle. Mais, et là, tu te connais, Benoit… Si je n'avais pas marché sur des œufs, je pense que tu te serais braqué. Tu aurais pris peur et j'aurais pas eu la moindre chance alors. Ça, je pouvais pas me le permettre, tu comprends ? J'aurais pas supporté de perdre tous mes espoirs avec toi, Benoit. Tu es devenu petit à petit important dans ma vie. Mais… j'en voulais bien plus… Je TE voulais. En en fait… C'est en parlant un soir avec Sarah que j'ai décidé d'agir. Je savais qu'il fallait que je fasse un pas décisif vers toi, mais en même temps… j'osais pas… j'avais peur. Ce qui est quelque peu paradoxal quand on sait comment je suis. Sarah m'a encouragée. Elle a été claire, nette et précise, et elle m'a mise en face de mes responsabilités. Soit je bougeais enfin et j'avais une chance sur deux pour attirer ton attention et je pouvais alors espérer même plus si affinités il y avait entre nous… Soit je restais sans rien faire et une autre aurait attiré ton attention. Je m'en serais mordue les doigts pour un bon moment étant donné que je pensais constamment à toi. C'est comme ça que, ni une ni deux, j'ai pris mon courage à deux mains et que j'ai fait la route jusqu'à Montpellier. Je savais que vous alliez y donner un concert. Comme de par hasard, je savais que Romain et Sarah avait booké depuis un certain temps ce week-end à Marseille. C'était l'occasion parfaite. C'était là ou jamais. Et… tu me prouves en ce moment même que j'ai eu raison. C'est même, je dirais, l'une des meilleures décisions que j'ai jamais prises dans ma vie. Benoit… Je t'aime.

– Oh… Laura…

– Et tout ce qu'on a vécu tous les deux jusqu'à présent… c'est ce que je vis de plus beau depuis Antoine...

– Moi aussi, a… vec toi...

– Mon joli Benoit…

Une fois encore, elle poussa un soupir. J'aimais beaucoup ça, l'entendre soupirer. Ça me faisait un… je-ne-sais-quoi. De toute manière, j'aimais vraiment ça, l'entendre, Laura.

– Laura…

– Oui, mon amour ?

– Ça va te paraître idiot comme question, mais…

– Y'a aucune question d'idiote ou d'inutile, tu sais ? Pose-la moi, ta question.

– Comment t'as su que j'étais vierge et que j'avais tous ces désirs ?

– Question intéressante, là, mon mystérieux. Très… intéressante… Comme j'ai pu te le dire, Benoit, dès que je suis tombée sur votre groupe, j'ai accroché. Votre musique… Vos… TES paroles romantiques, que ce soit en anglais ou en français… Ça m'a beaucoup touchée. Tes yeux qui se ferment de temps à autre quand tu chantes… Ta voix qui n'est pas assurée par moments… J'en ai conclu qu'il y avait de la mélancolie et de la faiblesse chez toi. Me demande pas pourquoi… C'est l'image que je me faisais de toi. Pareil pour le fait que tu étais vierge… Et quand vous êtes sur scène ou backstage… c'est vrai que le public… les filles… crient, hurlent le prénom des trois autres. Le tien… moins. Je pense que tu es… moins… «sexy» à leurs yeux. Attention ! C'est absolument pas réducteur ce que je dis, hein ! Juste un constat. Un constat injuste, je te l'accorde. Mais un constat qui joue en ma faveur parce que voilà. Tu es à moi maintenant. Aucune autre nana mettra la main sur toi désormais, chéri. Je te le promets.

– Je veux que tu profites de moi, Laura. Entièrement corps et âme… et sexe…

– Oh… oui, mon Benoit. Et je compte encore en profiter.

Il y eut ensuite un infime laps de temps où pas un mot n'a été prononcé. On en a profité pour reprendre notre souffle. Il faut dire que les événements se précipitaient, s'enchaînaient, se succédaient et… il est vrai que nous ne nous laissions pas de répit. Cette première nuit… Notre première nuit d'amour nous importait tellement. Nous ne voulions pas en perdre la moindre miette, et comme il est vrai que le temps passe si vite… Laura et moi, nous comptions en profiter sans nous poser la moindre question.

Jour 1 de Louane…

On se regardait sans arrêt. On ne se quittait pas des yeux. On n'en avait pas envie de toute façon. On était trop bien pour abandonner ce contact visuel intense… et délicieux. Nous nous sentions seuls au monde. On se faisait tout ce qui nous passait par la tête. C'était ce dont nous avions envie, elle comme moi, elle et moi. Et tout ce que nous nous faisions… C'était… bon. Trop… bon. Cette nuit… Notre première nuit d'amour était si belle. Si douce. Si intense. Si sensuelle. Si érotique. Je comprenais mieux à présent pourquoi on a l'habitude de faire tout un plat de la première fois. Moi-même… bon… d'accord… J'avais tellement fantasmé auparavant sur ma première fois : où elle aurait lieu… à quel moment… comment et qui serait la fille à qui j’offrirais ma virginité… Et là… nous y étions. J'y étais. À Montpellier. En pleine nuit. Avec Laura.

– Benoit…

– Laura…

– À présent… Si on reprenait là où s'est arrêtés… ? T'en dis quoi ?

– Hmmm… Je dis que… je suis du même avis que toi, ma jolie rousse…

– Je crois… que… que… je n'ai pas besoin de te dire ce que tu dois faire…

De nouveau, elle a utilisé son grain de voix sexy… et énigmatique pour s'adresser à moi. Il y avait une chose que j'avais remarqué à ce sujet : quand Laura s'exprimait de cette manière, j'avais le sentiment qu'elle cherchait à ce que je sois… encore et toujours… sous son emprise. Quand elle s'exprimait de cette manière, à mes yeux, c'était sa façon à elle de continuer de prendre le dessus sur moi pour m'initier… mais aussi pour me dominer et ainsi me faire ce dont elle avait envie, plus que tout.

Lover on the Line de N*Euro

Elle me l'avait dit, Laura… Ça lui faisait un… je-ne-sais-quoi que je sois à quatre pattes. Vulnérable. Dominé. À sa merci. Ça l'excitait.

Je me suis donc remis dans cette position qu'elle affectionnait, en levrette.

– Bien, mon mystérieux… À présent… Tu es de nouveau à moi… Et tout ce que tu veux, je te donnerai… Je te le promets, mon Benoit...


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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