*Les jeunes filles d'aujourd'hui
N'ont plus rien à voir avec celles
De ma jeunesse,
Où sont-elles parties?
Hier... Hier, je me voyais bien avec l'une d'entre elles,
Aujourd'hui, ce n'est plus ce qui m'intéresse.
*Je pouvais avoir des frissons dans tout le corps
Et j'étais sensible au moindre contact,
Mais tout ça, c'était avant...
Bien sûr que j'aimerais y croire encore
Mais je reste responsable de mes actes
Et je me montrerai prudent.
*Les choses ne se font plus de la même manière,
J'avais vraiment confiance,
J'en suis arrivé à devoir rester sur mes gardes,
Le monde n'avance pas si l'on revient toujours en arrière,
Les femmes n'ont plus la même grâce
Et aujourd'hui, c'est d'une manière différente que je les regarde.
*Elles me regardent avec leurs yeux ronds
Comme si j'étais un extraterrestre,
Comme si j'étais une pieuvre géante,
Vont-elles me prendre encore pour un con?
L'une d'entre elles a dû me regarder passer par la fenêtre
Quand j'avais plus d'une fois la mine déconfite.
*D'accord...Je l'avoue:
Je n'étais pas amoureux des filles elles-mêmes,
J'étais amoureux de l'amour et de leur corps,
C'est l'heure pour moi de dire tout,
Certaines de ces filles m'ont posé beaucoup de problèmes
Qu'il m'a fallu résoudre au prix de nombreux efforts.
*J'ai toujours fait ce rêve absurde:
Une jeune fille timide mais courageuse
Prendrait sans doute le plus grand risque de sa vie
Et serait nerveuse par rapport à mon attitude,
Elle aurait la peur au ventre, mais resterait généreuse
Pour que je l'accepte comme ma petite amie.
*Je ne me fais plus d'illusion,
Elles ne se comportent plus de la même manière,
J'ai beaucoup moins de plaisir à leur parler,
C'est à chaque fois une déception
Quand elles se moquent de moi, et provoquent ma colère,
Tôt ou tard, elles vont finir par le payer.
*Quand je suis au parc municipal,
Assis sur mon banc,
Dans mon coin,
Elles me font mal
Quand elles me voient comme une espèce rare, le temps d'un instant,
Elles ne savent pas d'où je viens.
*Comme la pieuvre géante de la fosse des Mariannes,
Ils racontent tout et n'importe quoi,
Ma sécurité est en danger;
Je me donnerai entièrement un jour à une femme,
A une femme qui aura envie de moi
Et à côté de qui je veux me réveiller, et que je veux protéger.
*Désormais, je me moque de leurs possibles moqueries,
Non...Ce serait mentir,
Je dois faire usage de mon encre
Pour m'éloigner de ces quelques chipies
Qui n'en finissent pas d'aller et de venir,
Elles sont bien loin de me convaincre.
*Ça ne doit pas empêcher la vie de poursuivre son cours,
La vie ressemble-à bien des égards-
A la fosse des Mariannes,
La pieuvre géante est comme l'amour:
Imprévisible, et parfois considérée comme bizarre,
Elle peut être à l'origine de bien des drames.
*Je ne referai pas deux fois la même erreur,
Elles ne sont pas bien pour moi,
Je mérite beaucoup mieux qu'elles,
Il y a beaucoup de colère dans mon cœur
Qu'il ne suffirait que d'une seule fois
Pour qu'elles se brûlent les ailes.
*Vous allez me dire que vous n'êtes pas d'accord,
Je m'y attendais,
Je trouve qu'elles se ressemblent toutes,
Je ne vois pas pourquoi je poursuivrais mes efforts
Alors qu'elles ne font rien pour les mériter,
Je ne leur rejette pas la faute,
*Je n'émets que des regrets.