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Arrêt sur image

Publié le par Plaisir d'écrire

    Elle m’avait bandé les yeux! Mais pourquoi? A quoi jouait-elle donc? Je savais que Laura n’avait pas froid aux yeux et qu’elle était audacieuse comme ce n’était pas permis. J’avais aimé tout ce qu’elle avait entrepris jusqu’à présent, avec sensualité. Elle avait pris soin de m’exciter et de faire naître progressivement le désir que j’avais pour elle, sans me brusquer, et je lui en étais reconnaissant.

    Quand on est encore puceau, passé la trentaine, comme c’était encore mon cas alors, ça la fout mal d’ordinaire, non? On se dit que plus rien ne va changer à cet âge-là… On va rester vierge et vieux garçon jusqu’à la fin de ses jours, sans jamais avoir pu, au moins une fois, «tremper le biscuit»… Et, même si ce n’est pas écrit noir sur blanc, les autres peuvent quand même lire le mot «puceau», inscrit en grosses lettres capitales, sur le front.

    Moi, c’était ce dont j’avais eu la désagréable impression, au fil des années. Tout s’est évaporé, comme d’un claquement de doigts au moment où Laura a fait son apparition dans notre loge. Ça n’avait pas été un autre qu’elle était venue trouver. C’était MOI. Même avant qu’elle ne soit venue m’adresser la parole, elle s’était faite une idée, plus ou moins nette, de l’homme que je pouvais être. Elle s’était attendue, donc, plus ou moins, à ce que je sois comme ça au début: pas forcément à l’aise, pas sûr de moi etc. J’avais beau ne pas être le premier avec qui elle allait (sans doute) partager une intimité et… faire l’amour, c’était tout aussi étrange qu’agréable pour elle.

    Avoir les yeux bandés, c’était à la fois excitant mais aussi… J’appréhendais. Qui n’aurait pas appréhendé en même temps?! La femme que je désirais de plus en plus m’avait bandé les yeux pour je-ne-savais quelle raison encore. Je m’imaginais toutes sortes de choses… Mes yeux étaient-ils plongés dans l’obscurité parce qu’elle était en train de se dévêtir et de revêtir autre chose? S’était-elle dénudée? Ou bien les deux et elle allait ensuite m’enlever le bandeau des yeux et enfin s’offrir à mon regard avide d’elle? Allait-elle me toucher? Les yeux plongés dans le noir, allait-elle me toucher, me caresser et ainsi, elle pourrait le faire sans que je puisse «mater» la scène qui se tournait afin que je puisse savourer le plaisir qu’elle comptait de nouveau me procurer? Allait-elle déboutonner mon jean, en abaisser la fermeture éclair? Allait-elle me le descendre le long de mes jambes, et révéler au grand jour mon boxer? Allait-elle de nouveau le descendre de nouveau, lui aussi? Allait-elle enfin porter sa main sur mon pénis d’amour? Allait-elle le porter à sa bouche?

    Touch Me de Samantha Fox…

    – Donne-moi ta main droite, Benoit.

    J’ai obéi et je lui la donnai. Toujours, toujours sans me brusquer, elle a saisi avec délicatesse la main que je lui tendis. J’en venais de nouveau à ressentir de brèves mais foudroyantes décharges parce que j’appréciais tout particulièrement ce contact entre nos peaux.

    – Benoit… Prépare-toi à ce que tu t’apprêtes à vivre… Je viens de faire quelque chose pour toi, rien que pour toi. J’espère que tu aimeras. Moi, je pense que tu… vas… aimer.

 

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Seins et... desseins

Publié le par Plaisir d'écrire

    J’étais décidément la marionnette de Laura. Prisonnier de ses mains, MES mains étaient à présent en contact privilégié et intime avec ses seins. Je sentis comme un frisson me traverser, comme une décharge électrique me foudroyer, et me prendre par surprise au moment où je faisais connaissance avec cette poitrine sur laquelle je fantasmais de plus en plus et que j’essayais de m’imaginer alors qu’elle portait toujours son ravissant «petit» T-Shirt blanc avec un motif de cœur, pile au niveau de ses seins. Il lui allait bien, mais il était impossible de ne pas voir sa poitrine voluptueuse. Poitrine qui devait être mise particulièrement en valeur par un soutien-gorge de type… push-up, par exemple? Avoir juste un petit aperçu de ses seins me suffit à être encore plus davantage, et pourtant, je bandais déjà dur. Je ne voyais pas comment je pouvais encore mieux membré.

    La sensation du toucher de mes mains sur ces seins... Toucher les seins d'une femme... C'était, encore une fois, tout nouveau pour moi. Bien sûr, c'est un moment dont j'avais beaucoup rêvé et sur lequel j'avais pas mal fantasmé, mais le vivre en vrai dépassait, et de loin, tout ce que j'avais pu m'imaginer, au fil des années. Tout contre le plat de mes mains, je les devinais… et les sentais: fermes… ronds… gros… généreux. Rien qu'au toucher, je… les aimais déjà. Si je les aimais déjà rien qu'en les touchant, qu'est-ce que ce serait quand j'aurais un aperçu d'eux, encore protégés par une armure faite de deux bretelles, de deux bonnets et de dentelle? Qu'est-ce que ce serait quand ils seraient à la merci de mes yeux, une fois que ma «petite» rousse serait à demi-nue? Que pourrais-je ressentir, une fois que je pourrais les toucher, pour de vrai, sans que rien ne puisse entraver le contact de mes mains avec son corps dénudé, à ma merci?

    Jamais je n'avais pu avoir une telle intimité avec une femme jusqu'à cette nuit. Non seulement Laura ne retirait pas mes mains de son corps, mais elle ne se refusait pas le moins du monde. Non seulement elle ne retirait pas mes mains de ses seins, mais elle semblait apprécier ce contact et vouloir même prolonger ce moment. Elle ne se refusait pas à moi et à mes caresses. A travers ses yeux et le sourire qu'elle avait à ses lèvres belles et fruitées, que je pose les mains sur sa poitrine ne la dérangeait pas le moins du monde. Ça semblait être tout le contraire!

    Beautiful Liar de Beyoncé et Shakira…

    Mes mains n’étaient pas directement avec les seins de ma «petite» et belle menteuse. Cependant, ce premier contact était tout simplement… agréable. Rien qu’en touchant cette poitrine qui semblait être bénie des dieux de par sa volupté, je m’imaginais toutes sortes de choses : la palper… la dénuder… la caresser… Et quand ses tétons seraient révélés au grand jour… Hmmm… Je passerai la pulpe d’un doigt sur l’un. Je lubrifierai mon doigt, et je titillerai de nouveau ce téton, avant de m’occuper de l’autre avec le même soin. Ensuite? Je pense que ma tête se rapprochera de ces deux magnifiques seins. Ma bouche sera mise en avant, et elle aura le premier rôle. J’utiliserai ma langue pour continuer d’éveiller ces diamants de chair, et puis j’intensifierai la caresse avec mes lèvres… et pourquoi pas les dents ?

    Alors que j’étais dans mes pensées érotiques tout en jouissant de caresser ses putains de seins, je sentais les mains de Laura retirer tout doucement les miennes de sa poitrine, mais sans me brusquer. Nous nous embrassâmes, et je posai mes mimines sur le bas de ses reins. Et puis, soudain… Laura se retira de notre étreinte.

    – Benoit… Tu vas m’attendre ici, sagement. Je n’en ai pas pour longtemps. Il faut que j’aille chercher quelque chose dans la maison. Sois sage, d’accord?

    Elle me l’avait dit, d’un ton coquin, d’une voix sexy. Je restai sur place, «sagement». Que pouvait encore bien mijoter ma mignonne rousse? Je n’en avais aucune idée. Par contre, je me doutais que ça ne pouvait être que quelque chose qui me plairait, et qu’elle y irait en douceur, sans me brusquer.

    Show Me the Way de Alexandra Stan…

    J’entendis aussi des bruits de pas, venir de derrière moi. Puis… Je ne vis plus rien. Mes yeux venaient d’être plongés dans l’obscurité. Bandés. Laura venait de me bander les yeux. Je ne sus pas avec quoi. Que pouvait-elle mijoter? Quels étaient donc ses desseins?

 

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Se toucher et se découvrir...

Publié le par Plaisir d'écrire

    – Hmmm… J’aime m’occuper de toi… Tu le vois? Tu t’en rends compte? Et là… C’est toi qui veux s’occuper de moi, il semblerait… Oh Benoit! Je savais que tu n’étais pas si lisse. Je savais que tu cachais des choses. Que tu étais mystérieux. T’ai-je libéré? Je… suis… à… toi.

    – Tu… es… à… moi. Tu… me… plais.

    Je ponctue chaque mot d’un baiser ou d’un mouvement de la langue.

    Possession de Sarah McLachlan: je pars, à mon tour, à la découverte de cette âme que je ne connais presque pas, et de ce corps qui m’est encore bien inconnu. Je ne savais pas qu’il existait, sur Terre, des femmes comme Laura: des femmes curieuses, libérées, des femmes qui n’ont pas froid aux yeux. Et moi, ça me rend… curieux. Je savais que je n’avais pas d’expérience. Pas d’expérience comparable. Passer la nuit avec une fille, chastement, en tout bien tout honneur, sans la toucher, sans faire l’amour avec elle, c’est une chose. Me retrouver seul avec une fille qui a craqué pour moi et à qui j’avais l’air de plaire, une fille qui m’a masturbé et sucé, et dont je connaissais à présent les intentions, ça en était une autre.

    Et si j’avais un geste déplacé? Et si j’avais une parole qui ne me ressemble pas, et… pire! Une parole qui lui couperait toute envie? Non! Je n’en avais pas envie. Pas maintenant. D’habitude, c’est plutôt un homme qui prend les devants, et la femme répond davantage aux assauts de son partenaire. Là, les rôles étaient inversés. Il fallait que je m’en remette à ma «petite» rousse.

    Timidement, j’ai pris possession de sa bouche. Lentement, d’abord. J’ai posé une main sur son cou, et la deuxième sur l’une de ses hanches. Dans un premier temps, j’ai posé légèrement mes lèvres sur les siennes, et je lui ai donné un premier baiser. Tout simple. Chaste. Elle a émit un tout petit bruit, comme de plaisir, de contentement. Comme pour me faire comprendre qu’elle approuvait et que ça lui plaisait. J’ai délaissé sa calanque rose et cerise, le temps d’un regard. Je voulais me rassurer, être rassuré, qu’elle me rassure. Plonger mes yeux dans les siens, et y trouver son assentiment. Je voulais savoir si elle aimait que je l’embrasse et que je m’approprie sa bouche. Si je m’y prenais «bien»…

    Laura glissa sa main dans mes cheveux, comme pour m’encourager à continuer. Dans ses yeux, je pus lire que ça lui plaisait que je prenne une ou deux initiatives. Ça lui plaisait que je commence à prendre mes responsabilités. Que je lui montre, un tant soit peu, que j’aie envie d’elle autant qu’elle ait envie de moi.

    Le temps d’un regard, j’avais pu lire la confiance, l’envie et le désir dans ses yeux. Exactement comme elle avait pu le faire, quand elle m’avait pris dans sa bouche. Je lui donnais un autre baiser mais, cette fois, je pris son visage entre mes mains, un peu comme pour savourer l’instant. Pour lui faire comprendre, à ma façon, que c’était elle et pas une autre.

    Et… Alors que je l’embrassais… Elle me prit les deux mains.

    – Benoit… Continue… Encore! J’aime ça. Oui! Continue… J’aime que tu m’embrasses comme tu le fais, simplement… Il n’y a pas que ta bouche que je veux sentir. Laisse-toi faire, et… laisse-moi faire. Je veux sentir tes mains sur moi. Il est temps que je te laisse me découvrir… Ne prends pas ton air innocent… Voyons! Je suis sûre que tu aimes quand je te parle comme ça. Je me trompe?

    Pendant que je continuais de l’embrasser, mais sans envahir sa bouche, elle dirige mes mains et les laisse se déployer sur son corps : sur son cou, sur sa gorge, sur la naissance de sa poitrine, sur son cœur, sur le bas de ses reins, sur ses fesses.

    – Benoit… Tu les sens partout, tes mains sur moi, pendant que tu m’embrasses? Je veux que tu aies confiance, parce que moi, j’ai confiance en toi. Rien que de sentir tes mains sur moi, c’est… déjà plus que je ne l’imaginais, même quand je m’en donnais à cœur joie, seule, dans mon lit.

    Je ne répondis pas, mais ses paroles m’excitèrent encore plus. Mes mains prirent possession de son cul et s’arrimèrent à ses douces «petites» fesses. Je n’en pensais pas moins…

   Elle fit remonter mes mains. J’étais donc pour le moment, encore, sa marionnette… Elle dosait mon désir, à bon escient. Un trop plein d’envie, et ma sauce aurait giclé plus tôt que prévu. Et ça, à mes yeux, ce n’était pas envisageable du tout. Même pas en rêve!

   Elle autorisa ma langue à glisser dans sa bouche. Vu que je n’avais pas d’expérience, je ne savais pas trop quoi faire, pas comment me comporter. Ce n’est qu’au moment où je sentis le bout de sa petite «langue» toucher la mienne que je me décidai à larguer les amarres. Et quand nos deux langues se mirent à fricoter entre elles, c’était déjà faire l’amour. Moi qui avais rêvé pendant des années d’une «petite» langue capable de me faire frémir et de me procurer des frissons, capable même de me faire bander… A côté de mes rêves et de mes fantasmes, la réalité ressemblait à un feu d’artifice. Laura a laissé ma langue pénétrer dans sa bouche, mais je n’ai pas envahi sa ravissante calanque au bon goût de cerise. Au contraire… nos langues firent juste l’amour entre elles. Elles se découvrirent. Elles firent connaissance. Elles se jaugèrent. Je commençais tout juste à apprécier sa langue, cette langue qui m’avait léché, baisé et donné beaucoup de plaisir, un peu plus tôt dans la soirée.

    Come Undone de Duran Duran…

   Laura relâcha quelque peu notre étreinte, et reprit mes mains pour les diriger ailleurs que sur ses fesses. Elle les fit remonter vers le nord. Et moi… je perdais de plus en plus le nord à mesure que nous devenions de plus en plus intimes.

    – Benoit. Je t’ai dit toute à l’heure que tu me faisais vibrer. Eh bien… Tu as pu t'en rendre compte quand on était dans ma voiture à quel point j’étais mouillée quand je t’ai laissé me toucher pendant que j’avais ta belle queue dans ma main… C’est toujours le cas. Je meurs… non! Je crève d’envie que tu me caresses comme j’en ai souvent rêvé. Et quand tu poseras ta bouche sur moi… Quand tu me lécheras et quand ta langue me baisera… Non! Je préfère ne pas imaginer… Je VEUX le vivre! Je VEUX en jouir déjà!

    Toutes sortes de pensées se bousculèrent à cet instant dans ma tête, mais il n’y avait pas de cohérence entre elles. Ce qui était par contre certain, c’était que Laura avait toujours un voire deux coups d’avance. Elle me parlait avec aisance, et sans complexe de ses désirs. Ses désirs qui étaient, pour la plupart, les miens.

    Nos mains remontèrent lentement plus haut. J’étais toujours sa marionnette. Je sentais que ça lui tenait à cœur que mes mains découvrent tout son corps, que je commence tout juste à le découvrir, et à l’aimer…

    À ce moment précis, résonna dans la pièce Touch My Body de Mariah Carey. C’est à cet instant précis que Laura fit poser nos mains jointes sur sa poitrine...

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Petite joueuse...

Publié le par Plaisir d'écrire

    À première vue, Laura ne semblait plus être capable de me surprendre parce que je m’étais à priori habitué. Et pourtant… Quand elle posa sa main sur mon cou, quand nos lèvres se rencontrèrent et se touchèrent, elle prenait bien soin de ne pas me brusquer. Elle avait de l’emprise sur moi, et elle le savait. Elle en avait parfaitement conscience, mais elle n’en abusait jamais. Ou bien… Elle en abusait, mais par toutes petites touches, pour que je réagisse positivement et agréablement. Oui, peut-être qu’elle en abusait, mais elle connaissait mes limites. Elle avait peut-être su voir l’adolescent que j’avais pu être à travers l’homme que j’essaie d’être aujourd’hui. Elle sentait que j’avais besoin de tout un contexte pour n’appartenir qu’à ELLE. Elle ne jouait pas les allumeuses, comme bon nombre de ces collégiennes, lycéennes et autres jeunes femmes dont j’avais malheureusement fait la connaissance, au fil des années.

    Un petit sourire… Une main sur mon cou ou bien sur mon visage… De tendres mots doux, délicieux et savoureux, audacieux parfois, chuchotés à mon oreille… Laura savait ce qu’il fallait faire pour me rassurer… et m’exciter, pour que je me sente en adéquation avec elle. Et pourtant… Me sachant maintenant sans expérience, mais curieux, elle eut envie de prendre son temps, et sut le prendre. Elle sut contenir, un temps, le désir de plus en plus irrépressible qui avait pris possession d’elle. Elle se savait trempée. Elle n’attendait plus que moi, que le contact de mes doigts et de ma bouche sur elle, en elle. D’habitude, la plupart du temps, c’est un homme qui tourne autour d’une femme, nous sommes d’accord? Là, les rôles étaient inversés. Elle me tournait autour, et j’étais sa proie, sa chasse gardée.

    Plus le temps défilait, et plus ma résistance pliait et rompait. Laura posait la main sur mon cou. Sur mon visage. Tenait mon visage entre ses mains, comme pour savourer l’instant qu’elle partageait avec moi. Elle me caressait les cheveux, et glissait sa main en eux. Elle laissait balader ses mains plus bas: dans mon dos, sur mes fesses. Sur ma queue. Je me foutais par-dessus tout de mon groupe de rock. Des paroles que j’écrivais. De ces chœurs que j’assurais sur scène. Là, j’avais chaud. Ma queue- je le sentais - n’avait jamais été autant en fête, en verve. Même Stéphanie ne m’avait pas autant fait bander, d’aussi loin que je me souvienne. Laura, elle, avait conscience, de plus en plus, qu’elle avançait en terrain conquis. Je souriais. Elle gloussait au fur et à mesure qu’elle me touchait partout. Je profitais de l’instant. Je SAVOURAIS L’INSTANT.

   – Benoit… Quoique ces filles t’ont dit ou fait, je ne suis pas comme elles. Il faut que tu le saches. Je suis honorée d’être celle à qui tu es sur le point d’offrir ta première fois. J’en mouille ma petite culotte, mais j’en ai presque les larmes aux yeux. Car c’est toi que je veux, et pas un autre que toi. J’aimerais juste que tu te lâches, que tu t’abandonnes et que tu savoures l’instant. Je veux faire de ta première fois un souvenir que tu ne vas pas être près d’oublier et que tu ne voudras pas oublier. Je n’ai jamais voulu jouer avec toi. C’est juste que tu me plais. Je ne sais toujours pas grand-chose sur toi, et je ne sais pas tout de ce que tu peux encore cacher. Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi tu es sur la défensive, sur la réserve, à douter autant de toi. Je veux dire… Regarde-toi! Tu es beau. Tu as plus de classe que tes copains de scène. Tu ne m’as pas sauté dessus… Tu n’y es pas allé la main la première sur mes seins ou sur mes fesses. Je sais déjà que tu prendras soin de moi, et que j’aurai du plaisir. Oh mon Benoit! Qu’est-ce qu’elles t’ont fait pour que tu sois si peu sûr de toi? Tu n’as aucune honte à avoir de toi-même. Tu es beau à l’intérieur comme à l’extérieur, et si je suis avec toi, c’est que…

    Elle réfléchit.

    – C’est que je me sens bien avec toi et que tu me fais vibrer. Si, si, je t’assure! Tu n’en as pas conscience mais j’ai chaud, moi aussi. Une chaleur est née sous ma culotte. Et quand tu découvriras ma poitrine, tu verras… Et tu comprendras ce que je veux dire par là. Tu as eu droit à des "Je préfère qu’on reste amis…", c’est ça? Elles n’ont pas cherché à savoir ce que tu pouvais bien cacher, et… donner, c’est ça? Moi, trop de fleurs, de chocolats, et trop de délicatesse, c’est pas pour moi, je te préviens, mais… Derrière tant de pudeur et d’humilité, je ne m’imaginais pas tant de douleur et tant de secrets. Oh…

    Elle essaie de réprimer un sanglot, mais elle n’y arrive pas.

   – Laura… Si tu voudrais qu’on s’arrête là, je comprendrais. Je ne suis pas pour toi. Un colosse. Un mec. Comme ces acteurs porno. Je n’ai que des pieds d’argile. Pas étonnant qu’aucune fille n’ait craqué pour moi pendant toutes ces années. Je ne suis pas pour toi. Tu devrais me planter là, et m’oublier…"

    Elle m’a interrompu.

    – Chut, chut, chut…

    Elle m’a embrassé.

    – Ne dis rien… Tu es fait pour moi. Tu ne te la pètes pas. Quant à ces mecs qui se prennent pour des acteurs porno, crois-moi, j’en ai connu quelques-uns, au lit. Et je n’y ai pas pris le moindre plaisir. Ils ne pensent qu’à eux. Toi… Quelque chose me dit que ton fantasme est de donner du plaisir à ta partenaire de jeu avant de penser au tien, c’est ça? Tu n’es que pure sincérité. Dans ce monde actuel, ce serait tabou. Pourtant, je suis sûre que des femmes rêvaient de tomber sur quelqu’un comme toi. Mais moi, je suis chanceuse, car tu… es… à… moi. Tu… m’appartiens. Et je compte bien en profiter. C’est toi que je voulais. C’est toi que je veux. Toi, et toi seul. Toi, et toi seul dont les yeux se ferment quand les paroles sont intimes. J’étais une parmi des millions de femmes, mais tu m’as touchée. Et visiblement, tu m’as choisie puisque tu m’as laissée te caresser et te sucer…

    – Laura…

    – Chut… Ne dis rien… Tu caches beaucoup de choses, et je ne suis pas qu’une amoureuse transie. Je n’ai pas envie de passer que des moments cul-cul la praline, avec toi. Hmmmm…. Abandonne-toi, Benoit! Fais le vide dans ta tête… Je ne suis pas une fan dans la foule de vos concerts. Je veux que tu me fasses l’amour, et que je veux te sentir t’abandonner pour que tu puisses prendre ton pied avec moi.

    Sur ce, elle passa sa main sur l’ourlet de mon T-Shirt. Elle le passa au-dessus de ma tête, et me le retira. "On enlève ça, d’accord?" Il n’était plus question de paroles ou de mélodies. Il n’était plus question que de deux personnes, se rendant désir pour désir.

    Because the Night de Patti Smith: Laura, la tête la première, plongea en direction de mon visage. Elle prit mon visage entre ses mains, et picora mes lèvres. Elle trouva ma langue. Plus elle descendait, elle trouva successivement mon cou, ma gorge, puis ce fut au tour de mes tétons. Elle y passa les doigts. Elle les pinça. Puis, elle y posa les lèvres, et la langue. J’émis un gémissement. Je haletai. Je m’abandonnai à la caresse. Je m’abandonnai tout court, au fur et à mesure que la "petite" rousse poursuivait sa progression vers le sud.

    – Laisse-moi t’entendre, Benoit… J’aime t’entendre. Parce que ça m’aide à savoir si ce que je te fais te fait de l’effet. Et visiblement, c’est le cas. Hmmmm… Mes rêves les plus secrets et les plus inavouables deviennent réalité, et je ne compte pas m’arrêter. Tu… es… à… moi.

   Sourire diabolique aux lèvres, ses mains continuaient de descendre. Sur mon thorax… Sur mes abdominaux… Sur mes flancs… Sur le bas de mes reins… Puis, jusqu’au pubis. Sa langue, elle, jouait un peu avec mon nombril. Ses doigts, elle s’amusait à les faire glisser sur mon pubis. Même sourire diabolique aux lèvres qu’il y a quelques instants, ses mains s’emparèrent de mes fesses.

    Elle posa ensuite ses mains sur la boucle de ma ceinture, et s’apprêta à l’enlever… Sourire diabolique aux lèvres, et regard plein de défi: elle me fit comprendre qu’elle n’était plus là pour "jouer". Elle allait, d’un instant à l’autre, passer aux choses sérieuses, passer à l’attaque… et j’aimais ça.

    Mais je la pris de court en posant mes mains sur sa taille. Une main ensuite posée sur sa joue, de l’autre main, un doigt touchait ses lèvres. Elle ouvrit la bouche, et mordit mon doigt. J’étais prêt à lui rendre la monnaie de sa pièce...

    You Came de Kim Wilde...

    J'allai à la rencontre de ma Laura. J'allai la "prendre" à son propre jeu...

 

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79, rue de Saragosse

Publié le par Plaisir d'écrire

    Quand nous entrâmes dans la maison, je n’entendis aucun bruit. A l’exception de quelques bougies que Laura avait allumé dans ce qui semblaient être la cuisine et le salon de la maison, l’endroit paraissait… sans vie, silencieux. Je ne comprenais pas. Laura ne m’avait-elle pas dit que son amie serait là, avec son copain? Ne m’avait-elle pas dit qu’on s’amuserait bien en compagnie de Sarah? Avais-je alors mal compris?

     Laura a donc allumé une poignée de bougies, et plus je foulais les pieds dans cette maison, plus j’avais l’impression d’être là où je ne devais pas l’être. Un peu comme en territoire inconnu, hostile et ennemi, en quelque sorte. Tout d’un coup, je ne savais pas ce que je faisais ici. A l’aide des bougies, j’essayais de me repérer à l’intérieur de cette maison. Sarah et son ami semblaient vivre un amour très fort d’après ce que je pouvais voir à travers les cadres photo qui étaient omniprésents dans cette partie de la maison dans laquelle nous étions à ce moment-là: Sarah et Romain qui s’embrassent… Romain qui enlace Sarah, par-derrière, en passant les bras autour de sa taille… Sarah qui lèche le lobe de l’oreille de son fiancé, etc. Je ne voyais, à priori, aucun cliché explicite mais ça semblait être le bonheur absolu, l’amour fou entre ces deux-là. Et moi… je me trouvais en plein cœur de leur nid d’amour, comme un parfait inconnu, tel la cinquième roue du carrosse et je me demandais ce que j’y faisais à ce moment précis. Le couple semblait s’être absenté… alors que la jeune femme rousse m’avait dit qu’ils seraient là et que sa "proposition", ce n’était pas ce à quoi je pensais. Pourtant, j’étais seul avec elle. De quoi me poser quelques questions, quand même!

     L’encens fumait et dispersait dans l’air une senteur sauvage, comme de fruits rouges. Une senteur sauvage, mais délicate et agréable. Et quand vous y combinez les bougies qui dansaient au contact de l’air, dans des verres comme ceux dans lesquels on sert le whisky. Impossible non plus d’ignorer toutes ces pétales de roses rouges sur la table. For You, de Rita Ora et de Liam Payne, extrait de la B.O. du dernier volet de la trilogie Cinquante nuances, avait été le premier morceau qui était sorti des baffles de la chaîne hi-fi, quand nous étions entrés. A présent, c’était au tour du Can’t Stop Loving You de Phil Collins. Hmmm… des chansons teintées d’amour, de sensualité, et de sexe? Que pouvait bien mijoter ma "petite" rousse? Hmmm… je crois que je commençais alors à comprendre… C’est alors que j’adressai un regard à Laura. Un regard perplexe. Un regard où je lui exprimai mon incertitude, mon manque d’assurance, mais aussi, en un sens, ma peur. Peut-être que le moment fatidique, MON moment fatidique n’allait pas tarder à se passer. J’aurais pu être davantage à l’aise parce qu’elle m’avait masturbé et sucé auparavant. Ça avait été à sens unique. Tandis que là… Ce serait à moi de m’occuper d’elle, et toute entière! L’atmosphère devint peu à peu inconfortable pour moi: mon esprit était envahi de questions, ma respiration était plus courte, mes mains devinrent moites, et pour couronner le tout… je bandais de nouveau, fort. J’étais tout dur, enfermé dans mon boxer.

    Je sentis alors une main sur mon épaule. Des lèvres qui se posaient tout doucement dans mon cou. Laura me regardait et me faisait face, les yeux brillants, pétillants d’amour… et de désir ?

     – Benoit, tu as compris. Je l’ai senti, tu sais, quand je te voyais marcher tout autour de toi. Tu semblais te poser beaucoup de questions. Je me trompe? Tu semblais te demander ce que tu pouvais bien faire ici. Alors oui, nous sommes bien chez mon amie Sarah et son ami. Mais non, ils ne sont pas là. Je t’ai menti, je l’avoue. Sarah et Romain ont décidé de s’accorder un week-end en amoureux, hors de Montpellier. C’est juste que… que…

    – Mais… Mais… Pour… pourquoi? Pourquoi tu ne m’as pas dit la vérité dès le début, Laura?

   – Pourquoi? Pourquoi?? Dois-je te rappeler à quel point je t’ai pris au dépourvu dans votre loge? Quand j’ai commencé à te parler? Quand je t’ai demandé de venir avec moi ici? Quand je t’ai embrassé? Quand je t’ai pris sur le fait alors que tu croyais me mater en secret et que tu bandais comme un jeune étalon qui ne sait pas quoi faire de la sensualité qu’on lui a donné? Paradoxalement , tu l’étais moins quand tu m’as demandé de te sucer. Alors, je t’ai branlé et je t’ai fait une pipe. Et ça t’a plu, je me trompe? Il est où, le problème? Hein? Tu peux me le dire? Je ne te plais plus, c’est ça? Réponds-moi!

     – Je… Je… Je…

     – J’ai envie de toi, Benoit! J’ai envie que tu me fasses l’amour! J’ai envie que tu me baises comme jamais je n’ai été baisée! Ici, dans cette maison, maintenant!

    Je déglutis en entendant ces mots. Mes yeux devaient une fois ressembler à deux grosses soucoupes. Voilà pourquoi la mignonne "petite" rousse m’avaient emmené jusqu’ici! Son fantasme était de coucher avec moi! Et même si elle m’avait menti, je dus reconnaître qu’elle s’était donnée les moyens pour parvenir à ses fins. Et, plus que les autres filles que j’ai pu connaître, elle est la seule qui ait su les mots pour me parler, qui se soit intéressée à moi et faire en sorte que je sois en retour intéressé… et excité. Elle a été la seule à avoir percé la combinaison secrète qui maintenait ma boîte de Pandore fermée… et vierge. Et… je voulais que ce soit ELLE, la première femme avec qui j’allais faire l’amour.

    Je sentis quelque chose sur mon cou. Non plus des lèvres, mais une main. Les lèvres, SES lèvres, ses lèvres au goût cerise, je les sentais de nouveau : dans mon cou, sur mes lèvres. Délicates et prévenantes. Douces. Sa langue recherchait la mienne. Nous gémîmes en chœur. Sa main se posa sur mon érection, et insista le mouvement de la caresse.

    – Chut… Ne dis rien… Savoure juste l’instant...

    Truly Deeply Madly, de Savage Garden...

   J'abandonne. Il faut que je m'abandonne, et que je lâche du lest. Il faut que je savoure l'instant. Cette maison, cette nuit, Laura.

 

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Amie, futur mariage, et... une soirée prometteuse

Publié le par Plaisir d'écrire

     Nous ouvrîmes nos portières simultanément. L’air était frais en cette nuit bien que nous fusâmes dans le sud de la France. Nous nous apprêtâmes à sonner à la porte du numéro 79 de la rue de Saragosse.

     De la rue de Saragosse à l’amie Sarah, il n’y avait qu’un pas. L’amie habitait avec son compagnon dans un quartier pavillonnaire, un peu en retrait du centre-ville de Montpellier. Elle y vivait depuis quelques mois. Elle était en couple avec Romain depuis l’université. C’était d’ailleurs à la faculté de lettres et de sciences humaines de leur ville qu’ils s’étaient connus. Il était alors en première année de Master enseignement anglais, alors qu’elle faisait sa timide apparition sur les bancs de la fac, en première année de Licence sciences du langage. Il avait l’intention de passer son MEEF et le CAPES, de devenir professeur d’anglais. Quant à elle… son avenir était encore bien flou à cette époque-là.

     Ils s’étaient tous les deux rencontrés un soir d’hiver, au cours d’une séance du club d’écriture qui avait été monté cette année-là au sein de leur faculté, par le département de lettres modernes. «Parce que tout commence par un baiser...»: tout avait commencé entre eux par cette séance d’écriture autour du thème du baiser. Ce soir-là, l’écriture candide et la voix fluette de Sarah avaient séduit le futur professeur au plus haut point. Ce mélange de candeur, de gêne, d’innocence mais aussi (à certains égards) d’audace… Romain en avait été frappé. Au sortir de la séance, l’étudiant avait proposé à sa nouvelle «amie» de jouer les prolongations, autour d’un verre en toute amitié, en tout bien tout honneur, chez lui… Ils s’étaient réveillés le lendemain matin, dans ses draps, l’un contre l’autre en tenue d’Eve et d’Adam. Ils avaient fait l’amour pour la première fois ensemble...passionnément. Elle avait profité de son expérience. Et lui, missionnaire des sentiments et de l’amour physique, il s’était dévoué corps et âme à lui donner un aperçu de ce que pouvaient être le désir, le plaisir et l’orgasme. La devinant curieuse, il avait été soucieux de son moindre désir et avait veillé à les satisfaire, chacun.

     Ça faisait au final des années qu’ils étaient en couple, et tout juste quelques mois qu’ils avaient emménagé dans leur nid d’amour.

      Native de l’année 1989, Sarah était une jeune femme aux cheveux bruns, longs. Elle avait le teint hâlé, méditerranéen. Quand elle parlait, elle avait un accent bien du sud, prononcé mais mélodieux. Comme «ma» Laura, elle avait une bouche pulpeuse. En revanche, sa poitrine était petite mais son 85A ne la faisait pas du tout complexer. Au contraire! Elle les aimait bien, ses deux petits seins mignons. Elle avait de beaux mamelons aux aréoles brunes. A une certaine époque, quand elle était plus jeune, elle s’était faite percer les tétons. Ce n’était plus le cas aujourd’hui. Ses yeux étaient marrons et pouvaient se faire coquins et… cochons, dans l’intimité de la chambre nuptiale. Elle mesurait un tout petit peu plus d’un mètre soixante. Elle avait une taille fine, un corps normal mais harmonieux, des fesses généreuses.

     Elle était comme son amie d’adolescence Laura à certains égards: elle avait des manières directes et elle n’avait pas froid aux yeux. Peut-être était-ce ce que Romain avait décelé en elle au moment où ils s’étaient rencontrés… Leur amour était resté aussi fort, leur désir mutuel aussi intense, et ils adoraient explorer de nouveaux territoires sensuels et sexuels, même avec les années.

   À présent, ils étaient fiancés et cochaient sur le calendrier les jours qui les rapprochaient de la date de leur mariage. C’était peut-être pour ça que Sarah se réjouissait de la présence de son amie Laura à Montpellier… même si elle-même était en week-end amoureux à Marseille. Si seulement Laura avait pu rester une journée de plus… Tant pis. Ce n’était pas grave. Elle n’aurait qu’à l’appeler pour lui annoncer… qu’elle comptait l’inviter à son mariage.

     Sarah et Laura s’étaient connues lors de ce fameux été, en colonie de vacances, où Laura avait perdu sa virginité avec Antoine. Sarah, de son côté, était célibataire à ce moment-là. L’amour et les garçons étaient le cadet de ses soucis et elle ne se doutait pas du tout qu’elle rencontrerait, à l’université, quelques mois plus tard, LA personne qui bouleverserait son existence à tout jamais.

     De deux ans plus jeune que Sarah, Laura était née en 1991. Elle avait fait la rencontre de son aînée, et très vite, le courant était passé entre les deux jeunes femmes. Sarah avait en quelque sorte sa cadette sous son aile. Les années avaient beau se succéder, et de même qu’entre Sarah et Romain, un lien indéfectible liait la jeune héraultaise et «ma» petite rousse. Il n’y avait pas une seule semaine sans qu’elles passent du temps à se parler au téléphone. Laura était heureuse pour son amie, et maintenant que j’avais tapé dans l’œil de Laura et que celle-ci ne cessait jamais de parler de moi à son amie montpelliéraine, Sarah, elle aussi, se réjouissait de la joie de Laura. Elle était donc ravie de lui prêter sa maison le temps d’une nuit.

     (...)

     Pour une raison que j’ignorais à ce moment-là, Laura ne sonna pas. Elle ne toqua même pas à la porte. Elle se contenta de faire un mouvement sur la clenche de la porte, et celle-ci s’ouvrit.

     La maison était plongée dans une quasi obscurité. Seules quelques bougies trônaient sur une table où des pétales de roses semblaient avoir été dispersées avec soin et amour. Elle alluma les bougies. Je humai une odeur d’encens. Une musique lancinante et sensuelle émergea de la chaîne hi-fi.

     De l’encens? Des bougies? Une table avec des pétales de roses? De la musique sensuelle? Que pouvait donc bien mijoter ma belle "petite" rousse...?

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"Tu es prêt?"

Publié le par Plaisir d'écrire

     Il faisait nuit noire. La rue de Saragosse était éclairée par un long boulevard de réverbères bien alignés les uns par rapport aux autres. Ce fut dans cette rue que nous nous garâmes. Nous étions arrivés à destination, là où habitait Sarah, l’amie de Laura.

     Du quartier de la Paillade, où «ma petite» rousse s’était arrêtée pour me branler et pour me sucer, jusqu’à cette rue, nous avions écouté une compilation des plus belles chansons du Top50, que Laura avait sur clé USB. Comme un peu plus tôt dans la soirée, Laura était restée prudente au volant. Mais alors qu’est-ce qu’elle a une belle voix! Je demanderais bien à mes trois acolytes qu’elle rejoigne notre groupe comme choriste… Que ce fut sur Je marche seul de Jean-Jacques Goldman ou sur Plus que tout au monde de Pascal Obispo, j’ai aimé ce grain de voix qui lui est propre. J’avais particulièrement apprécié son interprétation du Sucré salé de Zazie. J’aime cette voix, SA voix. Cette voix déformée par le désir et le plaisir pendant qu’elle me baisait, un peu plus tôt.

     Elle n’avait fait que me branler et me faire une pipe mais je sentais encore sa poigne autour de mon érection, ses lèvres et sa langue qui se délectaient de mon désir pour elle. Perverse, elle avait refusé d’aller jusqu’au bout. Ce n’était que partie remise… Elle n’en avait fait qu’à sa tête, et… j’aimais ça. «Ne jouis pas! Remplis-moi! Je… veux… être… à… toi.»: j’entendais encore ces mots dans ma tête alors que nous n’étions plus qu’à quelques encablures de notre destination.

     Laura avait plus qu’éveillé le goût du plaisir en moi. Impossible de faire marche arrière. C’était comme ça. J’avais fantasmé sur cette première fois, cette première branlette et cette première fellation qu’une fille me ferait depuis le milieu de mon adolescence et ce moment où ma sexualité avait commencé à pointer le petit bout de son nez… Laura y avait mis du cœur et de son désir. Impossible de refouler mes désirs et de faire taire mon jardin secret un jour, une nuit de plus. Je ne voulais plus que lui rendre la monnaie de sa pièce.

     – Benoit… Nous sommes arrivés. Ça va? Tu es prêt?

     Elle me tendit sa main, et m’adressa l’un de ces sourires dont elle avait le secret et qui faisaient fondre à coup sûr. Rue de Saragosse: futur théâtre de nos opérations...

 

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"Elle est à moi, ta queue..." 2

Publié le par Plaisir d'écrire

     Elle est grosse, ta queue… Elle est à moi… Une petite goutte s’est formée sur le gland. Elle brille. Ton gland est un diamant. Oh! Tu me désires! Je ne peux plus attendre… Laisse-moi te goûter… Laisse-toi faire… Détends-toi… Abandonne-toi… Tu… es… à… moi.

     Cette petite goutte, je vais la goûter du bout de la langue, et comme ça, je saurai et te dirai le goût que tu as. Toi, tu auras les yeux à moitié fermés. Tu pencheras la tête en arrière. Moi, mes yeux brilleront. Ils seront braqués sur toi. Je veillerai à capter et à immortaliser l’effet que je te fais et le plaisir que je te procure. Tu… es… à… moi.

     Je saurai ce que tu veux, et tu t’attendras à ce que je te le fasse. Moi, je serai perverse. J’aime tailler une pipe à un mec qui me plais, tu sais. Je sais comment l’exciter et lui donner du plaisir. Ce plaisir, tu ne l’oublieras jamais et aucune autre fille ne saura te le procurer mieux que moi, ça je le sais. Tu… es… à… moi.

     De la pointe de ma langue, je titillerai ton gland. Ma petite langue, aucun mec ne peut y résister. Oublie les films X que tu regardes car me doute que tu en mates de temps à autre et ces actrices, moi je suis réelle, en chair et en os, avec toi, dans l’habitacle de ma Clio, près de toi. Te satisfaire est ma priorité. Tu… es… à… moi.

     De la langue à la bouche, il n’y a qu’un pas. Ma calanque rose et cerise, mes lèvres, je te promets qu’il n’y a pas meilleur sextoy. Tu me sentiras autour de ton gland. Tu gémiras, tu soupireras. Je gémirai, je soupirerai. Si tu savais le nombre de fois où je me suis faite jouir en rêvant de te pomper… Tu es ma sucette préférée, Benoit. Elle est à moi, ta queue… Tu… es… à… moi.

     Laisse-toi au gré du courant porter dans le lit du torrent. Tu ne seras pas insensible… Tu fermeras les yeux… Ta tête se penchera en arrière, et tu te cambreras. J’entendrai tes chants d’amour: pourras-tu les incorporer dans l’une des futures chansons que tu composeras? Juste pour moi? Je sucerai goulûment ma sucette préférée: celle au goût Benoit… Et toi, tu… es… à… moi.

     Tu m’excites… Tu me plais… Tu verras le plaisir que j’aurai à te tailler cette pipe… Tu… es… à… moi. Oh! Je me sentirai couler, entre mes jambes. Tu voudras encore me toucher un peu plus tard? Tu voudras me rendre au centuple le plaisir que je t’aurai donné? Ma petite chatte n’attend que toi. Elle est à toi, ma belle petite chatte humide et appétissante… Tu voudras bien me lécher jusqu’à me faire jouir comme je n’ai jamais perdu la tête? Je suis à toi… Et, tu… es… à… moi.

     Je voudrai que tu ouvres les yeux et que tu me regardes t’engloutir. Ma calanque rose autour de ton diamant perlé… Hmmm… Attention! J’en aurai loin d’en avoir fini avec toi. Pour mieux te prendre dans ma bouche, j’utiliserai une main pour saisir la base de ta verge. De temps à autre, il pourra m’arriver de flatter tes couilles. J’envisage même plus… Mais, je ne sais pas encore… Tu… es… à… moi.

     Après qu’elle ait tournoyé sur ton gland-là où vous, les mecs, vous pliez et rompez à notre contact-j’userai et abuserai de la pointe et du plat de ma langue sur ta longue queue. Il n’y a pas meilleur lubrifiant que ma salive. Ce sera très agréable, tu verras. Par moments, mes yeux seront mi-clos. Par moments, j’émettrai des petits bruits. Je t’accompagnerai dans le plaisir et j’espérerai stimuler tes ardeurs. J’aurai léché ta bite en long, en large, en travers. Je ferai une pause le temps d’un instant, le temps de lécher tes lèvres, de t’embrasser, de fricoter avec ta langue, parce que j’aurai envie de te faire découvrir le goût que tu as. Tu… es… à… moi.

     Ah mais en fait tu es un petit cochon… Je savais que tu étais loin d’être lisse. Tu n’es pas un ange. Tu n’es pas innocent. Je savais que tu cachais des choses, que tu étais mystérieux. Tu aimes qu’une femme te suce? C’était ça que tu as essayé de refouler? Et si j’étais la première tout simplement? Oh! J’en mouillerai encore et encore ma culotte. Je serai honorée d’être ELLE, cette femme qui te fera découvrir cette belle chose qu’est le sexe. Tu n’es pas au bout de tes découvertes. Tu… es… à… moi.

     Abandonne-toi, Benoit. Fais le vide dans ta tête. Ne pense à rien, sauf à ma bouche qui te prend tout entier, sauf à ma langue qui donne des petits coups sur ton gland. Gémis! Râle! Grogne! Lâche-toi… Sois aussi crû que moi. Agrippe-toi à moi… Empoigne mes cheveux roux… Je sais qu’ils te plaisent. Je sais que je te plais. Aide-moi à imprimer un rythme bien à nous. Hmmm… J’aime sentir ta bite dans ma bouche. J’aimerais la sentir plus profondément, dans ma gorge. Elle est à moi, ta queue… Tu… es… à… moi.

     Quand je prends le sexe d’un homme dans ma bouche, je me sens...je suis… toute puissante. C’est moi qui te donnerai du plaisir. C’est moi qui te ferai perdre pied… Je serai en train de te sucer… Le plaisir s’emparera de toi. Je m’attacherai à ce que ce soit le cas, petit à petit. J’aimerai te sentir grossir et t’épanouir dans mon antre buccale. Et pourtant… Je suis toute liquide. Chaude. Pantelante. En chaleur. Je ne voudrai pas que tu jouisses si vite. Ne jouis pas! Je suis loin d’être remplie. N’oublie pas qu’elle est à moi, ta queue. Tu… es… à… moi. Ce ne sera que le début de nos amours… Moi, je viendrai de te donner un aperçu de ce que peut être le plaisir. La jouissance? Ce sera pour plus tard. Je… veux… être… à… toi. S’il te plaît, chéri. Je… veux… être… à… toi. Ne jouis pas! Remplis-moi! Donne-moi ce plaisir dont je rêve depuis tout ce temps! Je… veux… être… à… toi.

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"Elle est à moi, ta queue..."

Publié le par Plaisir d'écrire

Playlist pour scène épisodes 12 et 13:

Not Giving Up on Love (Armin Van Buuren feat. Sophie Ellis-Bextor)

First Hand Experience in Second Hand Love (Giorgio Moroder)

Behind the Wheel (Depeche Mode)

Blind (Feder feat. Emmi)

Love on the Beat (Serge Gainsbourg)

Rhythm of Love (Scorpions)

La Isla Bonita (Madonna)

The Only One I Know (The Charlatans)

J’aime (Clara Morgane feat. Lord Kossity)

Can’t Stop the Feeling (Justin Timberlake)

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– Ô ta bite qui gonfle à mon contact, à mon toucher. Elle me donne l’eau à la bouche. Je vais la caresser comme elle le mérite. Ensuite? Ensuite, je me lécherai la paume de la main pour que ma poigne soit lubrifiée. Tu vas voir… Mon lubrifiant à moi, c’est encore plus aphrodisiaque que du Durex Cosmic Desire. Ta bite frétillera dans ma main, je peux te le jurer. Elle est à moi, ta queue, et je compte bien en profiter…

     J’ouvrirai le bouton de ton pantalon, et j’abaisserai la fermeture éclair. Je baisserai ton pantalon, et je te caresserai à travers ton boxer. La paume de ma main sur ta bite… Je te couperai le souffle, tu halèteras. Tu me supplieras de te toucher, encore et encore et encore. Mais je me ferai perverse et je ne te donnerai pas ce que tu veux tout de suite. Non… J’utiliserai ma langue pour taquiner et apprivoiser ce petit Jésus timide, à travers le tissu de ton boxer.

     Ma main plongera à l’intérieur et t’effleurera avant de t’empoigner. Les premiers va-et-vient seront lents. Je lubrifierai ma main de plus belle avec ma salive. Je me concentrerai sur ton gland et ton frein. Je t’exciterai et te donnerai du plaisir. Tu grossiras et t’épanouiras dans ma main. Je ne te quitterai pas des yeux. Toi, tu fermeras les yeux. Tu continueras de haleter. Tu te mettras même à gémir. Ce sera seulement le début de nos ébats…

     Tes petits bruits m’exciteront, moi aussi. Le miel secrété en moi, tu le sentiras et le humeras. Un petit arôme de femme en chaleur… Je te prendrai la main, la dirigerai vers mon jean, la plongerai à l’intérieur, la plongerai sur et sous ma culotte, contre la délicate dentelle humide, contre mon minou. Je la retirerai et te demanderai de la lécher et de me la faire lécher. Je te demanderai si tu aimes mon goût. Tes petits bruits... tu pourras les incorporer dans l’une des futures chansons que tu composeras? Juste pour moi?

     Ce sera moi qui imprimerai le rythme. Je te donnerai du plaisir comme je l’entendrai. Ce sera moi et moi seule qui te baiserai. Elle est à moi, ta queue… Je baisserai le boxer, et révélerai ta bite au grand jour. Je te saisirai fermement dans ma main, et j’accélérai le tempo. Je passerai une main sous tes couilles et les ferai rouler avec la paume. Tu aimeras… Ce ne sera pas une actrice de X qui te fera perdre pied. Ce sera moi. MOI.

     Je me rapprocherai de toi. Tout en te branlant encore et encore d’une main, je glisserai mon autre main dans mon jean, dans ma culotte, et je me caresserai tout en te caressant. Je gémirai parce que je serai toute excitée. Je ne me contenterai que de quelques petits cercles autour de mon clitoris et sur. Mon bouton magique d’amour se gonflera de plaisir, et mon vagin mouillera davantage de désir pour toi, pour nous.

    Je serai une nouvelle femme. Une femme dévergondée. Je lécherai et mordillerai le lobe de ton oreille. Tu aimeras, et tu me demanderas de continuer. D’une voix que je voudrais la plus sensuelle possible, je te chuchotai des mots, des sons inintelligibles sur mon désir pour toi, le plaisir que j’ai à te masturber, le plaisir que j’aurai à te prendre entre mes lèvres, le plaisir que j’aurai à avaler ta jouissance. Elle est à moi, ta queue…

     Elle est à moi, ta queue… Vois comme elle me plaît… Vois le plaisir que je prends à te branler… Elle est à moi, ta queue… Je me caresse parce que te branler et te donner du plaisir me rend folle de désir, liquide, chaude. Bientôt mes lèvres intimes s’ouvriront au contact de mes doigts. Je pourrais jouir rien qu’en me touchant, mais je veux attendre… Je veux t’attendre. Je veux que ce soit toi qui me fasses jouir.

     Elle est grosse, ta queue… Elle est à moi… Une petite goutte d’amour s’est formée sur le gland. Oh! Tu me désires! Je ne peux plus attendre… Laisse-moi te goûter...

 

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En voiture

Publié le par Plaisir d'écrire

     La sophro post-concert m’avait fait beaucoup de bien. Elle m’avait revitalisé même si elle avait été interrompue par cette créature de sexe féminin, rousse, à côté de qui j’étais dans la voiture. Il était entre 23 heures et minuit. Je n’avais aucune idée de l’heure exacte. A vrai dire, c’était le dernier de mes soucis. Et je ne pensais même pas au groupe qui devait probablement être en train de se bourrer la gueule. S’ils étaient, en plus, en galante compagnie… Tant mieux pour eux.
    Au volant de sa Clio, Laura était une conductrice prudente. Elle aimait écouter de la musique tout en marquant le rythme, en pianotant sur le volant. Elle avait connecté une clé USB. Un morceau démarre. Beats électroniques et synthés mis en avant: Blue Monday de New Order. Laura chantonnait tout en restant concentrée sur sa conduite. Elle n’était plus exactement la femme qui avait flirté avec moi, ni celle qui m’avait embrassé.
    Moi, j’avais encore le goût de la cerise et de sa salive en bouche et dans ma tête. Je bandais mais comme ce n’était pas permis. Mon érection faisait des siennes, mes ardeurs étaient loin de s’être atténuées… C’était tout le contraire. Une pipe aurait mis délicieusement fin à ce supplice… J’étais sûr qu’elle n’était pas douée que pour les baisers… Lèvres roses et pleines… Langue joueuse… Si seulement elle n’avait pas été attendue chez cette amie… J’ai trente ans, je n’avais jamais fait l’amour mais c’était la première fois que je rêvais et que j’avais envie ardemment d’une petite gâterie…
    – Allô? Il y a quelqu’un sur Terre? A quoi penses-tu, Benoit?, demanda Laura.
    Nous étions dans le quartier de la Paillade, non loin du mythique stade de foot de la Mosson, antre du Montpellier Hérault Sporting Club. La voix d’Aloe Blacc répondait aux arpèges de guitare acoustique et aux envolées synthétiques d’Avicii sur Wake Me Up.
    – Qu… Quoi?, je me contentai de répondre, déboussolé, interrompu dans ma rêverie érotique.
    -«Je te demande ce à quoi tu peux bien penser. Tu étais ailleurs. J’ai remarqué que tu ne me lâchais pas des yeux. Tes yeux étaient braqués sur ma bouche. A quoi penses-tu?    
    – Je… Je… Je…
    – Très bien. J’arrête la voiture. Pas question de redémarrer avant que tu n’aies dit le pourquoi du comment. C’est toi qui voies.
    – Je… Je… Je te regarde parce que… parce que tu es juste mignonne. Je… Je te trouve belle. Et je… je repense à notre bisou de toute à l’heure. Ce n’était pas juste un baiser pour moi. Laura, ton intérêt pour moi… Ta manière de me parler, d’être avec moi, ton assurance… Tu… Tu… Tu me plais.
    – Wouah…! Wouah! Eh bien! Je suis sur le cul. Je veux dire… Toi, tu me plais. Mais que moi je te plaise… Limite, tu m’en fais mouiller ma culotte!
    Voilà, voilà… Mes yeux devaient de nouveau ressembler à deux grosses soucoupes. Si elle disait qu’elle était sur le cul, qu’est-ce que je dirais, moi alors?! Sa culotte mouillée??? Oh… Une petite culotte dont je ne connaissais ni la couleur, ni la matière, ni la texture, imprégnée d’un liquide d’amour dont j’ignorais bien le goût, la consistaAmournce et la température…
– Mais qu’est-ce que je vois là?, demanda t-elle, en faisant un signe de tête en direction de mon entrejambe.
    – Qu… Quoi?, je fus juste capable de répondre, pris au dépourvu.
    – Ta queue. Elle est dure. Je la vois même sans l’avoir touchée. C’est moi qui te fais bander, qui t’excites? C’est pour moi que tu as du désir?
    Maria Magdalena de Sandra résonnait alors dans la voiture. La tension était éprouvante. Intense. A la limite de l’inconfort. Même si ce n’était bien évidemment pas la première fois que je bandais, jamais, jamais au grand jamais, ma verge n’avait été autant en grande pompe. Une main se posa sur mon entrejambe bombée et érectile. Malgré le jean slim blanc que je portais, je la sentais, cette main qui me caressait et qui flattait ma virilité.
    – Mon dieu, Benoit, tu bandes pour moi! J’en mouille ma petite culotte rose en dentelle. Et moi, j’ai envie de la toucher et de la sucer, ta belle queue. Oh oui… comme j’en ai envie…!
    Stop Loving You du groupe Toto…
    – Su… Suce-moi, bébé. (Mais qu’est-ce qui m’a pris de l’appeler «bébé»?)
    – Oh mais je vais faire mieux que ça, tu peux me croire, hmmm… Détends-toi, mon beau mâle mystérieux...

 

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