Ce que l’on vit là, maintenant, dans notre lit, c’est encore plus palpable que nous avons vécu quand nous habitions encore à plus de quatre cent kilomètres l’un de l’autre, et que donc nous vivions notre relation à distance. Le téléphone rose avait été notre meilleur allié, notre meilleur ami.
Je m’en souviens encore…
On se disait tout et rien. On se racontait nos journées respectives. Je lui parlais de mes recherches d’emploi et que ce n’était pas facile par moments. Je gardais cependant espoir. Ma «pupuce» me donnait la motivation pour, et surtout… surtout, une raison sérieuse supplémentaire de maintenir et d’accentuer mes efforts. Je me souviens que je lui disais que j’avais beau me battre pour moi, je me battais aussi pour elle.
Et aujourd’hui… nous sommes ensemble, dans ce lit, ce premier à lit à nous, et nous en jouissons du mieux que nous pouvons, au maximum. Je veux que Bérénice se sente bien dans notre lit. Qu’elle y vienne, le soir, apaisée, prête à se détendre en ma compagnie.
J’ai allumé une bougie parfumée à la vanille que j’ai achetée, il y a peu parce que je sais que la vanille est son arôme préféré : elle enduit chaque matin son corps de son lait douche à la vanille. Elle utilise un baume à la vanille pour rendre ses lèvres encore plus délicieuses. Elle le fait parce que depuis qu’elle m’a fait découvrir ses lèvres vanillées, j’adore encore plus les embrasser. Elle raffole de la glace à la vanille, et nous avons su en faire bon usage… Une coupe de glace à la vanille pour deux, au restaurant… Un bac de glace à la vanille, à la maison, dans le congélateur... Du sexe-vanille, parfois, dans l’intimité de notre chambre où je dépose un peu de glace sur les parties les plus sensibles de son corps, et ensuite, je m’y plais à la goûter… Hmmm…
En pensant à tout ça, je… j’effectue des petits va et vient, sur quelques centimètres de profondeur, à l’intérieur de son vagin… Bérénice soupire. Bérénice gémit.
Bérénice… aime...