Laura m’accordait toute sa confiance. Elle s’offrait à moi, toute entière. Dans le plus simple appareil, elle me défiait.
Mona Lisa de Nat King Cole…
Oui, Laura était directe dans ses mots et dans ses actes. Oui, son langage avait beau être parfois plus cru que d’habitude. Mais, c’était sur le moment qu’elle me parlait de cette manière. Elle vivait le moment. Elle était toute entière, et elle vivait corps et âme notre rencontre charnelle. Peu m’importait. C’était à moi qu’elle s’adressait et avec qui elle vivait ce moment intime, à deux. Moi, Benoit.
– Ils te donnent envie, mes seins, Benoit ?
Laura était insistante. Mais… Elle s’était faite un devoir, en elle-même, de faire le point sur les désirs que je refoulais. Il ne faut pas oublier qu’elle m’avait dans la peau, Laura. Elle savait que j’étais prêt à tomber à ses pieds. J’étais tombé pour elle. Elle en avait conscience. Dans un sens, elle cherchait à me faire définitivement succomber.
– Je t’en prie, Benoit ! Ne perdons plus un moment ! Je sais que tu as envie de moi, plus que tout. Je t’en prie !
OK… J’étais peut-être, inconsciemment, en train de jouer avec Laura. Elle, elle avait envie de mon sexe entre ses seins bénis des dieux. Et, à présent, je le savais. Pourtant, et là, elle marquait un point : j’avais envie d’elle. Elle avait raison.
– Je vois comment tu regardes mes seins, Benoit. Tu penses que je ne le remarque pas. Mais, tu te trompes. Je ne suis pas dupe, tu sais. Je ne suis pas idiote. Je suis tout sauf ça.
Là, ses yeux étaient dans les miens. Profondément. C’était difficile de maintenir le contact avec son regard.
– Tu ne fais rien de mal, tu sais ? Mes seins sont gros, et tu les aimes. Point final. Nous ne sommes que tous les deux, Benoit ! Laisse-toi aller, enfin quoi !
Je n’étais pas du tout habitué à ça. Laura, elle, je ne la connaissais que depuis la fin de notre concert. Ça s’était passé backstage. Je n’étais pas habitué à tout ça. Je n’avais pas l’habitude qu’une fille prenne les devants.
La Fièvre du duo rap français NTM…
Laura, pratiquement d’un moment à un autre, avait l’esprit d’initiative. Là encore, ça ne faisait toujours pas exception. Elle restait juste elle-même. Ni plus, ni moins.
– Viens...
Une sirène était en train de m’appeler. Tout du moins, c’était à ça que je pensais. De son grain de voix qu’elle voulait sexy, Laura me faisait du charme. Elle n’en avait plus besoin. J’étais à elle depuis longtemps.
– Viens… Benoit… Glisse ta queue entre mes seins. Fais-toi du bien… Je t’en prie !
C’était à mon plaisir qu’elle pensait en premier. Sa générosité était sans bornes. Oui, son corps l’était, généreux. Magnifique. Mais… C’était un tout, et ça faisait que j’étais sous le charme. Laura connaissait les mots qu’elle devait employer et leur tonalité, pour me parler. Pour ne pas me brusquer. Elle pensait à mon plaisir et à ma jouissance d’abord, et puis, seulement après que le plaisir s’était emparé de moi, seulement à ce moment-là, elle me demandait de porter mon attention sur le sien.
Ce n’était pas à sens unique. Nous étions liés, corps et âme et sexe. Nous nous rendions baiser pour baiser, caresse pour caresse, émotion pour émotion. C’était bien plus que baiser. Ça allait bien au-delà.
Là, elle s’était doutée que j’aimais beaucoup sa belle poitrine. Elle n’avait aucun doute là-dessus. Depuis, elle mettait tout en œuvre pour que j’en jouisse, de quelque manière que ce soit.
Lucky Star de Madonna…
Laura estimait qu’elle me connaissait un peu. De plus en plus, même. Elle pensait que dans ma tête, je me disais que je ne méritais pas l’intérêt et l’amour d’une femme. Elle pensait que je me sous-estimais et que, de ce jugement ultra négatif que je me faisais de moi, je trouvais normal, à mes yeux, que aucune femme n’oriente son regard vers moi lorsqu’elle me voyait. J’avais tort. Laura, dès notre rencontre, avait tout chamboulé. Du tout au tout.
Laura, rappelons-nous, nous suivait d’un concert à un autre. C’était pour moi en bonne partie. J’avais titillé son attention dès le premier concert auquel elle avait assisté. C’était peut-être un homme coincé, réservé qu’elle avait vu sur scène. Mais, et là, c’était le plus important, cet homme lui avait plu. Elle avait eu immédiatement un faible pour cet homme qui avait la musique dans la peau et qui fermait les yeux quand il chantait ou quand il touchait les touches noires et blanches de son synthétiseur. Cet homme, elle l’avait senti réservé, maudit, faible. Dès le départ. Pourtant… Il lui plaisait, cet homme. Ça ne faisait même pas l’ombre d’un doute à ses yeux. Cet homme, elle ne le connaissait pas le moins du monde. Et pourtant… C’était comme si elle pensait le connaître, d’une manière ou d’un autre. C’était une sensation étrange mais agréable et qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même.
Et, en ce moment même, dans cette maison qui était située dans un lotissement pavillonnaire de Montpellier et qui appartenait à son amie Sarah, cet homme, c’était moi.
Je surplombais Laura, et mon sexe était en érection. Tout dur. Laura, elle, était dans le plus simple appareil, et elle était belle. Ravissante. Irrésistible.
Ses seins étaient nus. Généreux. Elle les empoignait, et elle les caressait. Ils étaient l’un contre l’autre, et j’aimais les regarder ainsi. Oui, je l’avoue : j’en étais fou. J’EN SUIS ENCORE ET TOUJOURS FOU, d’ailleurs !
De temps à autre, et ce, même si elle était allongée et que je la dominais plus ou moins, elle posait ses mains sur mes fesses, et elle les prenait à pleines mains. Comme pour me rapprocher d’elle. Comme pour que je fasse quelque chose. Comme pour que je me sente pousser des ailes, que je fasse table rase du passé et que je me libère. Pour résumer, pour que je réalise les désirs et les fantasmes que j’ai refoulés pendant des années et des années. Laura, elle, m’avait fait comprendre qu’il n’y avait aucun mal à avoir des fantasmes, et que c’est normal, juste la nature humaine, de vouloir leur donner vie.
Et, alors qu’elle avait saisi mes fesses à pleines mains, je l’ai vue, clairement, distinctement, hocher la tête, de haut en bas, de bas en haut, tout en me regardant intensément. Elle acquiesçait. Sans dire un mot. Glisser mon pénis entre les seins d’une femme et m’y masturber… C’était l’un de mes fantasmes. Ça l’était depuis que j’avais été ado. Et là, Laura était en train de m’offrir ses jolis gros seins voluptueux, en cadeau. De par ce hochement de tête, Laura me montrait qu’elle y consentait et qu’elle en avait envie, elle aussi.
J’en avais envie. Plus que tout, à présent. Mais… Avant d’insérer mon membre dans le clivage doux, chaud et tendre de la poitrine de la mignonne jeune femme rousse, je me suis penché sur elle. Je me suis allongé sur elle, et je me suis remis à l’embrasser. Sur ses lèvres. Sur les joues. Sur le menton. Dans le cou. Ça, c’était ma manière de lui témoigner l’attirance et la tendresse que je ressentais pour elle. Ce n’était pas baiser. Ça allait plus loi, bien plus loin. Elle était venue dans notre loge, quelques minutes après la fin de notre concert, au café des Amours mortes. Elle était venue m’aborder, elle en avait eu le cran. Et moi, en faisant sa connaissance puis en apprenant à la connaître au fur et à mesure, elle m’attirait. Et non seulement elle m’attirait, mais aussi et surtout je me prenais d’affection pour elle.
J’étais si bien à ses côtés. J’ai cessé de l’embrasser et je me suis remis à la surplomber. Puis, comme si je la chevauchais. Je me suis rapproché d’elle, ma virilité en première ligne, braquée dans sa direction. Braquée en direction de ses seins.
Laura, elle, les maintenait encore et encore, l’un contre l’autre. Moi, je me suis léché le bout des doigts, avec ma salive, et j’ai passé ma main entre ses seins, pour humidifier et lubrifier la vallée de ses seins magnifiques.
Nous nous sommes regardés. Laura a encore hoché la tête. Elle était prête et là, elle me venait de me donner son feu vert. C’est alors que j’ai glissé tout doucement ma queue entre ses seins. Mon… dieu… !